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Bureaux de change : l'approvisionnement en devises menacé ?
Publié dans Challenge le 01 - 09 - 2007

Environ 18 bureaux de change ont ouvert leurs portes dans une douzaine de villes. L'activité est maintenant au beau fixe parce qu'alimentée par les entrées en devises des MRE et des touristes. Et après leur départ?
Difficile d'établir une sorte de bilan de l'activité des bureaux de change qui vient à peine de démarrer. L'Office des Changes n'a commencé à donner les premières autorisations d'exercer que vers la fin du mois de juillet de cette année. Le timing n'est pas fortuit puisque les autorités ont voulu faire coïncider le démarrage de cette activité avec l'arrivée massive des MRE et des touristes. Il fallait lancer l'activité à un moment propice pour profiter de cette campagne très importante qui va rapporter gros. Les bureaux de change paraissent bien fonctionner. Ils reçoivent des devises et en vendent aussi. Si pour l'heure, le train semble en marche, un responsable d'un bureau de change au sud du pays commence à craindre un problème qui risque de porter atteinte à son business. En fait, des restrictions réglementaires ne devraient pas tarder à agacer le reste de la profession. Lorsque les autorités ont décidé de créer les bureaux de change, elles ont voulu insuffler une dynamique au marché d'achat et de vente de devises, et ont trouvé par là une occasion de combattre le circuit parallèle. Elles se sont inspirées des modèles espagnol et français notamment. Elles ont calqué leurs modèles tout en les adaptant au contexte marocain. Mais ce qui paraît gêner aujourd'hui les professionnels qui se sont lancés dans ce nouveau secteur, c'est qu'au jour d'aujourd'hui, les bureaux de change ne peuvent s'approvisionner en devises ni auprès de Bank Al Maghrib, ni auprès des banques, seulement auprès de la clientèle. Les transactions à réaliser dépendent du flux de devises reçues. Les transactions sont donc limitées et le responsable du bureau de change aura accepté dès le départ de supporter un manque à gagner important, surtout s'il est dans l'incapacité d'honorer un de ses engagements. Illustration. Généralement, les monnaies échangées sur le marché marocain sont l'euro et le dollar. Les bureaux de change n'auront donc pas souvent l'occasion de collecter des sommes suffisantes de devises cotées par la banque centrale mais peu courantes. Si un client se présente pour échanger ses dirhams contre une de ces monnaies, que se passera t-il ? Le responsable du bureau de change ne pourra que décliner l'opération, orientant ce même client vers une banque. Des responsables de bureaux de change auraient présenté ces cas de figures aux autorités monétaires, dont la banque centrale. «La banque des banques ne veut rien entendre. Mais on nous a fait savoir que des réflexions seraient menées d'ici la fin de l'année pour essayer de trouver une solution», avance notre patron d'un petit bureau de change. Réponse du berger à la bergère. Bank Al Maghrib n'a pas à traiter avec des particuliers. «Elle n'a pas la faculté d'opérer des opérations avec ce genre d'établissements», apprend-on auprès d'une source fiable. Dans ce cas, nous sommes en droit de nous interroger sur la pertinence du lancement d'une telle activité, tout en lui imposant une restriction qui risquerait de poser problème à l'avenir. Une source à l'Office des Changes rassure. «L'interdiction dont vous faites mention est à relativiser. Nous avons permis à ces bureaux d'exercer pour créer une sorte d'émulation en matière de taux de change. Les bureaux peuvent jouer sur les taux dans une fourchette fixée par les autorités. Ils ont des marges à gagner.
La concurrence devrait se développer et donc raviver le marché. Maintenant, il est du devoir de ces nouveaux établissements de se démarquer grâce à des taux compétitifs, à des solutions marketing adaptées…». Quoiqu'il en soit, les bureaux de change sont en train de faire leur bonhomme de chemin. Depuis la fin du mois de juillet, près de 18 bureaux de change ont ouvert leurs portes. Leur répartition géographique en dit long sur l'intention des professionnels à vouloir développer l'activité. Des villes comme Inzgen, Souk Sabte, Khouribga, Tanger… regorgent de potentiel. Beaucoup de MRE y ont leur famille.


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