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Frédéric Louat pointe les menaces qui planent sur l'économie marocaine en 2020
Publié dans EcoActu le 01 - 02 - 2020

Frédéric Louat, Directeur du cabinet Riser Maghreb analyse et diagnostique profondément les faits marquants qui caractérisent la scène internationale en 2020. Sur le plan national, il revient sur comment le Maroc pourra-t-il emprunter la voie de l'émergence dans un contexte en perpétuelle mutation.
EcoActu : L'année 2020 s'annonce riche en événements pour ne citer que les élections présidentielles américaines, le Brexit, le conflit irano-américain... dans un contexte pareil est-il possible de faire de réelles prévisions économiques ?
Frédéric Louat : Au risque de choquer, je rappellerai que l'objectif des prévisions économiques n'est pas d'avoir raison !
L'objectif des prévisions économiques est d'abord d'établir un « scenario économique central » sur lequel peuvent s'appuyer les décisions économiques, puis d'analyser les risques de déviation par rapport à ce scenario central et enfin d'anticiper les impacts qu'auraient ces déviations. C'est pour cela que tout prévisionniste accompagne ses prévisions conjoncturelles d'une analyse des facteurs de risque – qu'il s'agisse de facteurs de risques de déviation favorables ou défavorables.
Aujourd'hui, on pourrait penser que les incertitudes que vous mentionnez compliquent les chances d'anticiper correctement les évolutions économiques à venir pour 2020.
Je voudrais néanmoins remettre les choses en perspective. Il y a un an, nous avions beaucoup plus d'incertitudes concernant de nombreux facteurs-clés impactant l'économie mondiale. Je mentionnerai simplement les inconnues qui existaient concernant les modalités du Brexit, la montée des populismes, la généralisation du protectionnisme, les craintes d'une flambée du prix du pétrole en raison des tensions au Moyen-Orient, l'explosion de la bulle financière, etc.
Est-ce que nous sommes en ce début 2020 devant une économie moins incertaine ?
Il est clair que plusieurs facteurs d'inquiétudes se sont fortement atténués ces douze derniers mois. Le premier d'entre eux est le Brexit. Les agents économiques n'aiment pas les incertitudes. Même si les modalités de la sortie du Royaume Uni de l'UE ne sont pas optimales d'un point de vue économique, et même si des inconnues demeurent, au moins certaines incertitudes ont été levées, ce qui est un facteur de regain d'optimisme.
Les tensions au Moyen Orient se sont également apaisées : la rivalité ouverte entre l'Arabie Saoudite et l'Iran est devenue plus feutrée ; surtout, les tensions entre les Etats-Unis et l'Iran ont escaladé de façon spectaculaire sans conduire aux deux scenarios redoutés que sont le conflit armé ouvert entre les deux pays et l'explosion des prix du brut.
Après plusieurs années de gains d'influence généralisés et de victoires électorales, les idéologies populistes sont également apparues quelque peu en retrait ces douze derniers mois.
La levée de ces incertitudes ne veut pas dire que tous les facteurs de fragilité de l'économie mondiale se sont envolés. La stabilité économique des prochaines années (ou même des prochains mois) reste hypothéquée par des facteurs de risques majeurs, qui existaient il y a un an et qui persistent. On mentionnera ainsi la montée du surendettement (notamment dans les pays émergents), le risque d'explosion de la bulle financière (du fait de la survalorisation des actifs financiers sur les marchés internationaux) ou la faible marge de manoeuvre des politiques publiques, que ce soit en matière monétaire ou budgétaire.
Enfin, de nouveaux facteurs de risques sont apparus : si les tensions sociales ne sont pas nouvelles, l'année passée a vu apparaître deux tendances importantes : d'une part des mouvements de contestation socio-politiques particulièrement déterminés dans des pays où on ne les attendait guère (Hong Kong, ou Chili, par exemple) ; par ailleurs, une multiplication de mouvements de ce type dans de nombreux pays ayant peu de choses en commun (Liban, Colombie, Algérie, Indonésie, Iraq, ...). Ces mouvements de contestation socio-politiques n'ont pas forcément un impact majeur à l'échelle de l'économie mondiale, mais ils impactent naturellement et directement les pays où ils apparaissent. La contraction-surprise du PIB en France au 4ème trimestre 2019 en est une illustration.
Tout dernier point : l'épidémie du coronavirus constitue une inconnue qui pourrait avoir un impact économique. Il est difficile d'anticiper aujourd'hui quelles pourraient en être les conséquences économiques. Les flux de personnes vont se trouver ralentis, c'est certain, avec un impact sur le tourisme. Mais est-ce que l'impact ira bien au-delà ? Si l'on se base sur l'exemple de la pandémie de SRAS en 2002-2003, il semble que cette pandémie n'ait pas eu un impact économique majeur sur les échanges économiques internationaux et sur la croissance mondiale, malgré les limitations de circulation qui avaient déjà été mises en place à l'époque.
Autre fait marquant du contexte international en ce début d'année 2020 est le début de la fin de la guerre commerciale sino-américaine. L'accord signé entre Pékin et Washington le 15 janvier 2020 pourrait-il être un tremplin pour que la croissance du commerce international puisse atteindre progressivement les niveaux affichés auparavant allant de 6 à 7% ?
La signature de cet accord commercial est clairement un signe positif. Néanmoins, il ne faut pas en surestimer la portée, pour trois raisons :
En premier lieu, le texte signé le 15 janvier s'apparente davantage à un « armistice » qu'à un « traité de paix ». En effet, il ne prévoit pas de levée des droits de douane prohibitifs imposés par les Etats-Unis sur 370 milliards de dollars d'importations chinoises. Il prévoit essentiellement un engagement de la Chine d'augmenter ses achats aux Etats-Unis de 200 milliards de dollars sur les deux prochaines années.
Par ailleurs, les négociations de la phase 2 de l'accord commercial s'annoncent particulièrement ardues, puisqu'elles porteront sur les aides publiques chinoises aux entreprises d'Etat, mécanisme qui est au coeur de la politique économique de la Chine. Ces négociations devraient durer deux ans ; ce n'est qu'à la conclusion de la phase 2 que les droits de douane américains pourraient être réduits.
Enfin, il ne faut pas oublier que, sous l'administration Trump, la politique étrangère et la politique commerciale américaines sont dictées avant tout par des considérations de politique intérieure. A l''approche des échéances électorales de novembre prochain, on ne peut pas exclure des gesticulations, des revirements, ou des prises de position semblant aller à l'encontre des signaux positifs envoyés par l'accord du 15 janvier.
L'impact de l'accord sino-américain sur le commerce mondial est encore davantage sujet à caution. En effet, aujourd'hui, les Etats-Unis exportent annuellement moins de 200 milliards de dollars vers la Chine. A elle seule, la croissance économique chinoise ne permettra en aucun cas d'augmenter ces flux de 200 milliards supplémentaires sur deux ans. La seule façon d'y parvenir sera pour la Chine d'acheter aux Etats-Unis des produits agricoles qu'elle achète aujourd'hui en Amérique latine (notamment au Brésil) et en Europe. Autrement dit, l'accord commercial entre la Chine et les Etats-Unis pourrait modifier les flux commerciaux mondiaux mais ne devrait pas avoir d'impact significatif sur le volume du commerce mondial, au moins dans les deux prochaines années.
A plus long terme, la suspension de la guerre commerciale entre les Etats-Unis et la Chine envoie un signal positif : elle constitue la reconnaissance explicite de la part des deux plus grandes puissances économiques mondiales que le protectionnisme est un obstacle à la croissance économique. C'est un message qui reste symbolique tant que chaque pays n'est pas disposé à ouvrir son économie, mais c'est un message important qui va dans le bon sens, notamment pour les pays émergents qui ont besoin d'un commerce mondial dynamique.
Dans cette nouvelle configuration qui se dessine, comment pourrait se positionner le Maroc, un pays toujours en quête d'émergence ?
L'économie marocaine reste encore faiblement positionnée pour tirer parti pleinement d'un éventuel rebond du commerce mondial.
Des progrès remarquables ont été observés au cours de la dernière décennie, notamment autour des écosystèmes automobiles et aéronautiques. Dans ces deux secteurs, la compétitivité de l'industrie marocaine s'est considérablement renforcée, notamment grâce au développement de filières intégrées, à l'amélioration des infrastructures logistiques, au développement du capital humain, à la compétitivité du coût du travail, et à la stabilité macro-économique, politique et sociale du pays.
Néanmoins, dans l'optique d'une émergence au premier plan économique, l'économie marocaine demeure encore trop dépendante (i) des exportations de l'industrie primaire (phosphate et produits agricoles), (ii) des recettes de balance des paiements (tourisme et transferts de MREs).
On pourrait imaginer que, dans sa quête d'émergence, le Maroc puisse utiliser les atouts de compétitivité qu'il a démontrés dans les secteurs automobiles et aéronautiques. On pense en particulier à deux domaines à privilégier : adapter l'offre industrielle marocaine aux besoins des marchés européens dans les 20 ans qui viennent, notamment en matière de transport, de mobilité et de communication. Par exemple, ceci implique une évolution de l'offre marocaine vers des véhicules plus légers, plus propres et plus efficaces d'un point de vue énergétique. Ceci peut aussi impliquer le développement de filières industrielles entièrement nouvelles. Le deuxième domaine à privilégier consiste à développer une offre marocaine spécifique s'adressant à la classe moyenne urbaine africaine dont l'émergence sera l'un des grands moteurs de la croissance du continent dans les deux prochaines décennies.
Dans le même sillage, en 2020, quelles sont les menaces qui pourraient planer sur l'économie marocaine qui souffre d'un déficit structurel de sa balance commerciale et d'une détérioration de sa position extérieure globale ?
Aujourd'hui, la relativement faible intégration de l'industrie marocaine dans les échanges internationaux a un avantage : par rapport à d'autres pays, l'économie marocaine est moins impactée par les chocs conjoncturels que peut connaître l'économie mondiale. Ceci explique en partie la fameuse « résilience » de l'économie marocaine.
Les principales menaces qui pèsent sur l'économie marocaine en 2020 sont en partie des risques internes : en premier lieu, on citera évidemment la pluviométrie, dont l'impact sur les performances agricoles reste incertain à la date d'aujourd'hui ; par ailleurs, une poursuite de la croissance qui serait tirée avant tout par la demande intérieure ne manquerait pas d'aggraver le déficit commercial du pays, évolution qui n'est pas tenable à long-terme.
Parmi les risques externes, deux menaces pourraient impacter significativement la conjoncture marocaine : la conjoncture automobile internationale, notamment en Europe, est particulièrement morose, et la production automobile au Maroc pourrait en subir les conséquences négatives, avec un effet de ruissellement sur l'ensemble de l'écosystème. Par ailleurs, l'économie marocaine reste très vulnérable à un choc pétrolier. Une forte augmentation des prix du pétrole affecterait à la fois les équilibres extérieurs du pays (balance commerciale), les finances publiques (via les dépenses de compensation sur le
butane) et la demande interne (réduction du pouvoir d'achat des ménages à cause de l'augmentation des prix de l'énergie). Heureusement, un choc pétrolier n'est pas le scenario le plus probable en 2020, puisque la demande énergétique mondiale devrait continuer à croître à un niveau modéré. Seule une très forte détérioration de la situation géopolitique au Moyen-Orient pourrait conduire à de fortes hausses de prix du brut.
Aussi, le moment est-il propice pour le passage vers la deuxième phase de la flexibilité du DH devant se traduire par un élargissement plus important de la bande de fluctuation ?
Concernant les modifications de régime des changes, le moment opportun est toujours un moment où les acteurs économiques ne s'y attendent pas ... En effet, si les acteurs économiques anticipent des modifications, ils ont tendance à spéculer sur un affaiblissement de la devise, ce qui complique l'adoption effective de la modification.
Donc le moment propice pour le passage vers la deuxième phase de la flexibilité du dirham sera quand il prendra les acteurs économiques par surprise.
Ceci dit, il est certain que les fondamentaux sont aujourd'hui favorables pour permettre à Bank Al-Maghrib de choisir son moment pour élargir la bande de fluctuation du dirham.
En premier lieu, les réserves de change sont à un niveau relativement confortable, à plus de 5 mois d'importations, notamment après la sortie réussie du Trésor marocain sur les marchés internationaux en novembre dernier pour 1 milliard d'euros.
Par ailleurs, le dirham est ancré sur un panier de devises (l'euro et le dollar) dont les pondérations respectives reflètent assez bien la proportion relative de ces devises dans les échanges extérieurs du Maroc.
En outre, l'introduction de la flexibilité du taux de change va nécessairement de pair avec une libéralisation progressive du contrôle des changes. Or celle-ci continue de progresser de façon satisfaisante, étape par étape.
Enfin, la stabilité politique, économique et sociale sont des conditions nécessaires pour la poursuite de la réforme monétaire. L'absence d'échéance électorale au Maroc en 2020 peut faire de cette année une période particulièrement propice pour entamer la phase suivante de la flexibilité du dirham.
Pour conclure, depuis plus d'un an, le taux d'inflation au Maroc s'approche de zéro. Quelle appréciation en faites-vous et quels sont les risques que pourraient générer des taux d'inflation trop bas ?
En premier lieu, une faible inflation est avant tout un symptôme. C'est avant tout le symptôme d'un manque de dynamisme de l'économie. Au Maroc, c'est aussi le symptôme de l'atonie du crédit bancaire. Mécaniquement, le crédit bancaire crée de la masse monétaire qui, toutes choses étant égales par ailleurs, alimente l'inflation. La faible inflation que nous connaissons est un des symptômes de l'insuffisance du crédit bancaire dans le pays. De ce point de vue, on peut espérer que le tout nouveau « Programme intégré d'appui et de financement des entreprises » change quelque peu la donne, notamment en permettant aux TPE/PMEs d'accéder au crédit bancaire dans des conditions beaucoup plus avantageuses.
Par ailleurs, le risque d'une inflation très faible est d'éroder la compétitivité des entreprises, surtout dans un contexte où les ménages ont la perception, au contraire que les prix continuent à augmenter. Cela signifie que les pressions sur les hausses de salaire vont continuer, alors même que les prix de vente des produits vendus au Maroc n'augmentent plus. Mécaniquement, les marges des entreprises vont s'éroder encore davantage.
Enfin, un peu d'inflation constitue aussi une petite incitation pour les entreprises à s'endetter pour investir (puisque l'inflation allège le poids du remboursement de la dette). Une inflation trop basse peut être un frein supplémentaire à l'investissement.
On peut espérer que les faibles niveaux actuels de l'inflation permettent une baisse des taux d'intérêt, puisque les taux d'intérêt réels (taux directeurs de la banque centrale, moins taux d'inflation) restent de l'ordre de +2,00% au Maroc, alors qu'ils sont aujourd'hui de zéro, voire négatifs, dans de nombreux autres pays.


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