La princesse Lalla Hasnaa a présidé, vendredi soir, la cérémonie d'ouverture de la 28e édition du festival de Fès des musiques sacrées du monde, organisée du 16 au 24 mai sous le haut patronage du roi Mohammed VI, et placée sous le thème inspirateur des «renaissances». À son arrivée sur l'esplanade séculaire de Bab Al Makina, la princesse Lalla Hasnaa a passé en revue un détachement des forces auxiliaires rendant les honneurs, avant d'être saluée par le ministre de la jeunesse, de la culture et de la communication, Mohamed Mehdi Bensaïd ainsi que par plusieurs ambassadeurs accrédités à Rabat, parmi lesquels al Asri Saeed Aldhaheri (Emirats arabes unis), Armando Barucco (Italie, pays d'honneur du festival), Seynabou Dial (Sénégal), Nazim Samadov (Azerbaïdjan), Mustafa Ilker Kiliç (Türkiye), Khalid Ben Salem Ben Ahmed Bamakhalif (Oman) et Enrique Ojeda Vila (Espagne). Elle a également été saluée par le wali de la région Fès-Meknès et gouverneur de la préfecture de Fès, Mouad Jamaï, le président du conseil régional de Fès-Meknès, Abdelouahed El Ansari, le président du conseil préfectoral de Fès, Hassan Tazi Chellal, le président du conseil communal de Fès, Abdeslam El Bekkali, et le président du conseil de la commune al Mechouar-Fès Jdid, Issam Filali Hamoz. La princesse Lalla Hasnaa a ensuite été accueillie par le président de la Fondation «esprit de Fès», Abderrafia Zouitene, accompagné de plusieurs membres éminents de la fondation, notamment Naziha Belkeziz, présidente-directrice générale de la Banque centrale populaire, et Khalid Safir, directeur général de la Caisse de dépôt et de gestion. Installée à la tribune officielle, elle a assisté à un concert d'ouverture enchâssé dans une scénographie magistrale, célébrant la thématique des «renaissances» sous le signe de la création, de la spiritualité et de la résurgence des traditions. Ce spectacle inaugural a réuni des dizaines d'artistes issus de cultures diverses, parmi lesquels les femmes de Mayotte (Îles Comores) perpétuant le rituel soufi du «deba», l'ensemble soufi «areej» du sultanat d'Oman, la compagnie Méhansio de Côte d'Ivoire, les «kassaïdes» mourides du Sénégal, les tambours du Burundi, les derviches de la danse mystique du «sama» de Meknès et la mezzo-soprano Battista Acquaviva, interprète du chant sacré de la renaissance. Au terme de ce concert inaugural, la princesse Lalla Hasnaa a remis le «prix jeunes talents – esprit de Fès», organisé en partenariat avec la Fondation «esprit de Fès», aux lauréats du conservatoire de musique de la capitale spirituelle du royaume. Les prix du piano, du qanoun, du violon et du luth (oud) ont été respectivement attribués à Imane Berrada, Hiba Azzegar, Zakaria Almoubakir et Saad Ghannami. Elle a ensuite posé pour une photo souvenir avec les artistes, marquant ainsi le lancement officiel de cette 28e édition, dédiée à la célébration des renaissances culturelles et spirituelles du continent africain.