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Le capital humain : clé de tout développement
Publié dans EcoActu le 02 - 03 - 2021

Au cours de ces dernières années, la promotion du capital humain revêt d'une importance décisive dans les politiques publiques du Maroc à l'instar de certains pays en voie de développement, et ce pour atteindre un progrès économique et social. Cependant, ce progrès a connu un déclin brutal dans la crise du Covid 19.
L'objectif de cet article est de justifier l'importance accordée au capital humain comme facteur clé de tout développement, tout en s'appuyant sur l'expérience de l'initiative nationale pour le développement humain comme une référence de la relation conceptuelle entre le capital humain et le capital immatériel.
Introduction
La célèbre citation de Jean Bodin[i] « il n'est de richesse que d'hommes »[ii], illustre l'importance accordée au renforcement du capital humain dans le monde, notamment auprès des pays en voie de développement. Et ce pour atteindre les objectifs prioritaires de développement humain.
Cependant, ces objectifs restent des défis majeurs à réaliser dans la récente crise épidémiologique. Cette crise qui a créé une menace économique et sociale brutale sur l'ensemble de la planète. Elle a touché les trois éléments constitutifs de l'indice de développement humain : l'éducation, la santé et le revenu. Cet indice a décliné pour la première fois depuis trente ans d'une manière rapide sans précédente avec une baisse de (1,8%)[iii]. Aussi que les inégalités ont été creusées entre les individus et particulièrement les inégalités de genre.
En effet, la pandémie de la Covid-19 a mis les pays du monde en état d'urgence pour faire face à cette crise, par l'utilité de revaloriser les ressources immatérielles dont le capital humain fait partie.
C'est dans ce contexte que notre problématique vise à justifier l'intérêt porté au capital humain comme facteur clé de tout développement, tout en reposant sur l'expérience de l'Initiative Nationale pour le Développement Humain, en tant qu'une référence pionnière mettant l'humain au cœur des politiques publiques.
1) Le capital humain : de conception à processus
Il ressort de la littérature que la notion du capital humain remonte à la paternité de la théorie du capital humain ''Adam Smith''[iv].
Ce philosophe affirme que « le capital humain englobe l'ensemble de qualifications et aptitudes acquises par les individus, via l'éducation familiale, les études et l'apprentissage. Cette acquisition entraîne des dépenses réelles qui correspondent à un capital fixe et incorporé dans l'individu. Ce capital fait alors partie de sa fortune comme celle de la communauté à laquelle il appartient »[v].
La théorie d'Adam Smith a été largement reprise par l'économiste Gary Becker[vi] en 1964, dans son ouvrage intitulé ''capital humain''[vii], Becker a placé l'homme au cœur de l'économie et a insisté sur le rôle d'investissement dans le capital humain, il a démontré que le capital humain correspond à l'ensemble des capacités productives qu'un individu peut acquérir par l'accumulation de connaissances générales ou spécifiques de savoir-faire.
Cette notion du capital humain enrichie par Becker reflète la pensée du philosophe grec Aristote, ''tout individu peut découvrir ses talents et de développer son potentiel, au risque de négliger sa propre humanité et que le bonheur passe par la réalisation du potentiel de chacun''[viii].
Ces théories consacrées au capital humain ont été développées durant ces dernières décennies par de nombreuses études et recherches des différentes institutions économiques internationales, notamment la Banque Mondiale et l'OCDE[ix].
Selon la Banque Mondiale, le capital humain correspond à l'ensemble des connaissances, compétences et conditions de santé que les individus accumulent tout au long de leur vie et qui leur permet de réaliser pleinement leur potentiel en devenant des membres productifs de la société[x].
Cette affirmation s'articule autour de trois éléments clés de l'indice du capital humain à savoir :'La survie, la scolarité, et la santé'. Cet indice est récemment créé par le Groupe de la Banque Mondiale dans le cadre du ''Projet pour le capital humain''[xi], il permet de comparer la productivité future d'une génération par rapport à ce qu'elle serait si cette génération bénéficie de conditions d'éducation et de santé optimales.
Pour ce faire, l'ICH[xii] tient compte de trois grands critères: la mortalité infantile (taux de survie jusqu'à l'âge de 5 ans), la qualité de l'éducation (nombre d'années scolaires et qualité des enseignements), et la santé (retard de développement chez les enfants et taux de survie à l'âge adulte).
La combinaison de ces critères donne une valeur comprise entre 0 et 1 ; plus l'indice s'approche de 1, plus le pays offre de bonnes conditions d'éducation et de santé à sa population, et plus sa nouvelle génération devrait être productive.
Si un Etat possède un ICH de 0,6 cela signifie que la productivité économique de la plus jeune génération, une fois adulte, sera de 60% de ce qu'elle aurait pu atteindre dans des conditions d'éducation et de santé optimales, autrement dit, le pays perdra 40% du potentiel économique de cette génération[xiii].
De ce fait, sans capital humain, une nation ne peut ni maintenir une croissance économique durable, ni préparer sa main-d'œuvre aux emplois plus qualifiés de demain, ni soutenir la concurrence dans l'économie mondialisée.
Ainsi, ce capital a été considéré comme un facteur endogène de la richesse du pays, sachant que la richesse globale est constituée principalement du capital immatériel, en plus du capital produit et du capital naturel.
D'après ce qui précède, il en ressort que ces capitaux humain, naturel et produit constituent les composants clés du capital immatériel.
Ce dernier réside dans l'interaction qui se joue entre les différents types d'actifs, en additionnant les actifs tangibles appelés ''capital produit'', qui sont issus de l'activité humaine à savoir les actifs financiers, les bâtiments, les infrastructures, les équipements et les fonciers urbains, ainsi que les actifs naturels dits ''capital naturel'', tels que les combustibles fossiles, les minéraux, les terres agricoles, les terres cultivées, les pâturages, les forêts, les zones protégées, les matières premières brutes, les terres agricoles, les forêts et les zones protégées et le capital humain.
D'ailleurs, le concept du capital immatériel a été émergée en 1986 par le spécialiste français des marchés de niche ''Bruno Bizalion'', cet économiste a préconisé que le capital des entreprises comporte aussi des éléments immatériels et il a développé une méthode servant à valoriser ce potentiel immatériel.
Cinq ans plus tard, le théoricien suédois de l'organisation ''Leif Edvinson'' a utilisé ce terme dans le cadre de ses recherches sur l'évolution des méthodes de gestion du groupe. Ces recherches réalisées en collaboration avec l'écrivain américain ''Michæl Malone''[xiv], publiées en 1997[xv]. Ils ont identifié les richesses cachées de l'entreprise, soit tout ce qui lui sert à créer de la valeur et qu'on ne peut pas forcément déceler à la lecture de son bilan (toutes les valeurs des synergies de l'organisation ne sont pas représentées). Ainsi, le capital immatériel est associé par définition à la différence entre la valeur réelle du marché ou de l'entreprise et sa valeur comptable.
Quant à la Banque Mondiale, le concept du capital immatériel va plus loin des théories précitées, elle indique que la richesse et la puissance géopolitique d'une nation peuvent se construire non pas seulement avec des ressources naturelles et des richesses construites, mais également avec sa capacité d'innovation, le niveau d'éducation de ses habitants ou encore la cohésion sociale qui y règne.
Dans son rapport intitulé "Where is the wealth of nations"[xvi], la Banque Mondiale a posé une nouvelle méthode de calcul pour la richesse des nations, celle du capital immatériel. Ce dernier est la somme du capital humain (l'ensemble des compétences et des savoir-faire disponibles dans une nation), du capital social (la capacité des individus à travailler ensemble pour atteindre les objectifs fixés) et du capital institutionnel (la qualité des systèmes juridiques, éducatifs et sanitaires mis en place dans un pays).
Il en résulte que le développement du capital humain ne se limite pas aux seules dimensions économiques, mais il prend en considération les dimensions politiques, sociales et culturelles. Sachant que ce capital revêt de multiples facettes et divers types d'investissements qui constituent le processus d'accumulation et le progrès de la richesse.
2) La promotion du capital humain : une approche de développement
La promotion du capital humain revêt d'une importance décisive dans les politiques publiques du Maroc à l'instar de certains pays en voie de développement, il n'est plus une stratégie ou un programme de développement humain initié par l'Etat, les collectivités territoriales ou le secteur privé qui ne le mentionne.
Dans ce contexte, le Maroc a déployé d'énormes efforts en matière de développement humain. C'est ce qui se advient de la plupart des programmes et stratégies entrepris dès 1960, à savoir : les programmes d'envergure nationale qui tendent à généraliser la scolarisation et lutter contre l'analphabétisme, la stratégie de développement social (SDS) en 1993 ayant pour objectif l'amélioration des indicateurs sociaux en particulier dans les domaines de l'éducation, de santé et des équipements prioritaires, le programme d'approvisionnement groupé en eau potable des populations rurales (PAGER) en 1995, le programme de priorités sociales (BAJ1) en 1996 qui s'est intéressé à l'éducation de base, surtout chez les filles, aux soins de santé, et à la promotion de l'emploi, le programme d'électrification rurale globale (PERG) en 1996, le programme de développement rural (1997) et le programme spécial de développement décentralisé (2001).
Ces programmes et stratégies entrepris n'ont pas réussi à redresser la situation et à relever le niveau des indices sociaux dans les différents domaines de l'action sociale, malgré l'importance de ces efforts et des ressources financières mobilisées. Ces conséquences ont été traduites par un retard du pays en matière de développement humain (126ème rang)[xvii].
Dans le but de remédier à cette situation, les pouvoirs publics ont adopté une nouvelle approche de lutte contre la pauvreté et l'exclusion sociale, constituant les objectifs prioritaires des programmes de développement humain, initiés en collaboration avec le Programme des Nations Unies pour le Développement.
Ladite approche a donné lieu, depuis 2005, à des avancées importantes en matière de consolidation des acquis démocratiques (protection des droits de l'homme, des libertés publiques, de la justice, d'égalité des sexes) illustrés par des chantiers sociaux : la réforme éducative ayant l'enseignement comme deuxième priorité après l'intégrité territoriale, l'entrée en vigueur de l'Assurance Maladie Obligatoire (AMO) et les mesures prises pour la viabilisation des principaux régimes de retraite, les programmes de logement social ayant mobilisés de ressources supplémentaires, notamment extrabudgétaires, les programmes actifs de l'emploi qui ont connu une nouvelle impulsion et un regain de mobilisation de tous les acteurs concernés par la problématique du chômage, le programme national d'appui à la création de l'entreprise par l'adaptation de la formation aux besoins changeants du système productif national et la gouvernance du marché du travail.
L'année 2005 a été l'année de lancement et d'accélération des initiatives de développement humain, soutenue par une stratégie innovatrice sur le plan d'amélioration des conditions de vie des citoyens : l'Initiative Nationale pour le Développement Humain est venue changer le paradigme de l'action sociale dans le pays en lui ouvrant un nouvel horizon et une cohérence doctrinale sans précédent centrée sur le développement des capacités humaines.
En 15 ans déjà, ce chantier de règne a permis la réalisation d'innombrables projets et actions dans le cadre de différents programmes visant l'impulsion du capital humain des générations montantes, l'amélioration du revenu et l'inclusion économique des jeunes, notamment ceux liés à la santé, à l'éducation, à la promotion de l'esprit d'entrepreneuriat chez les jeunes et de leur employabilité et le soutien à l'économie sociale & solidaire.
Dans ce sens, l'Initiative Nationale pour le Développement Humain a mis en place un arsenal de mécanismes au niveau national et territorial afin d'élaborer des projets en faveur de la société et l'amélioration des conditions de vie des individus en général.
Tout en impliquant une panoplie d'acteurs présents sur chaque territoire à participer au processus des programmes, via l'instauration des comités locaux, provinciaux et régionaux qui regroupent les différents intervenants (la population locale, les associations, les collectivités territoriales, les experts et les représentants des départements sectoriels de l'Etat...). Ces acteurs ont mis en jeu l'efficacité et la pérennité des projets concrétisés dans le cadre de ces programmes et ont pensés au niveau de vie des citoyens à l'échelle locale.
Ces mécanismes précités ont été consolidés par l'approche intégrée dans la promotion de l'esprit entrepreneurial et le soutien à l'économie sociale et solidaire.
Tout en mettant des structures sous l'appellation ''plateformes des jeunes'' considérées comme des forums d'interaction entre les divers programmes adoptés par les différents intervenants publics et privés qui œuvrent pour l'inclusion économique des jeunes et des femmes rurales à travers des espaces d'écoute, d'orientation, d'accompagnement et de développement de leurs compétences personnelles afin qu'ils puissent donner vie à leurs idées et de les transformer en véritables projets sources de la richesse immatérielle locale.
Cette démarche adoptée par l'INDH démontre que le capital humain peut être une source de création de la richesse s'il est bien valorisé.
A cet effet, la promotion du capital humain est apparue indispensable dans la récente crise épidémiologique. De surcroît, la conception d'un nouveau modèle de développement du pays doit être basée sur l'expansion des capacités, des libertés et sur la stimulation des possibilités, ainsi que les potentialités humaines.
Tout en prenant compte du patrimoine social et culturel, des coutumes, de la gouvernance, des nouvelles technologies d'information et de la communication.
Pour investir dans le capital humain, on doit prendre en considération les faits suivants :
– La consolidation de la citoyenneté et des droits de l'homme (permettent de libérer les capacités et les potentialités des citoyennes et citoyens pour qu'ils puissent contribuer pleinement à la réalisation du développement).
– La synergie que la société civile connait et l'importance de son rôle dans le processus de développement, (car on ne peut envisager un développement sans impliquer la société civile).
– La prise de conscience du facteur de proximité, en se basant sur la ressource immatérielle de chaque territoire afin de créer une identité ou une image pour chaque ville, chaque village et chaque douar. Tout en prenant en compte le contexte national au sein duquel on agit.
En définitive, la promotion du capital humain n'est pas seulement un objectif à atteindre, c'est une approche de développement conditionnée par la participation de l'homme dans ce processus en tant qu'acteur, indépendamment de son genre et de son âge.
Par Ibtissam El Rhali, Docteur en Droit public et Sciences politiques
Chercheur en développement humain et auteur de nombreux articles en matière de lutte contre la pauvreté
[i] Jean Bodin, est un jurisconsulte, économiste, philosophe et théoricien politique français (1529 -1596).
[ii] ''les Six Livres de la République'', Jean Bodin, (1576).
[iii] https://www.undp.org/content/undp/fr/home/news
[iv] Adam Smith, est un philosophe et économiste écossais des Lumières. Il reste dans l'histoire comme le père des sciences économiques modernes, (1723-1790).
[v] Adam Smith, La richesse des nations, 1776.
[vi] Gary Stanley Becker (1930-2014) a été l'un des premiers économistes à élargir le champ de l'analyse économique (et surtout microéconomique) à des comportements sociaux. (Prix de la Banque de Suède en sciences économiques en mémoire d'Alfred Nobel en 1992)
[vii] G. S. Becker, Human Capital, A Theoretical and Empirical Analysis, Columbia University Press for the National Bureau of Economic Research, New York, 1964.
[viii] Human Capital : L'avers et le revers d'un terme métaphorique. LSP,. Resche, C. (2007).
[ix] Organisation de coopération et de développement économiques.
[x] https://www.banquemondiale.org/fr/publication/human-capital/brief/about-hcp
[xi] Une initiative visant d'une part à faire avancer les recherches et les évaluations dans le développement humain et d'autre part à promouvoir l'engagement des pays dans ce domaine.
[xii] IHC : indice du capital humain
[xiii] https://www.cmcmarkets.com/fr-fr/actualites-et-analyses/lindice-de-capital-humain-nouvel-indicateur-dela-banque-mondiale
[xiv] Michael Shawn Malone, Editeur, investisseur, homme d'affaires, il est aussi l'auteur de nombreux livres sur le business et les hautes technologies comme ''The Virtual Corporation ».
[xv] Leif Edvinson et Michæl Malone, Intellectual Capital : Realizing Your Company's True Value by Finding Its Hidden Brainpower, Collins 1997
[xvi] World Bank. 2005. Where is the Wealth of Nations? Measuring Capital for the 21st Century. https://openknowledge.worldbank.org/handle/10986/7505
[xvii] Rapport mondial sur le développement humain, PNUD 2005.


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