Le but ultime des Assises de la politique foncière de l'Etat est d'établir un diagnostic du système foncier, tout en dressant des recommandations pour le parfaire. Nabil Benabdallah, ministre de l'Habitat et de la Politique de la ville, souligne la volonté clairement affichée du gouvernement de faire converger les politiques publiques dans le domaine foncier. Finances News Hebdo : Quels sont les principaux enjeux des Assises de la politique foncière de l'Etat ? Nabil Benabdallah : A l'issue de cet événement majeur, il faut nécessairement avoir un bon diagnostic du système foncier du pays et des recommandations visant à l'améliorer. Les axes de travail qui vont sortir des Assises, devront permettre de réformer la politique foncière de l'Etat. Au cours des dernières années, des avancées significatives ont été réalisées. Du reste, tout l'enjeu est d'améliorer le système foncier du pays, qui doit pleinement jouer son rôle de développement économique et de justice sociale et spatiale. L'autre enjeu de la réforme est l'impératif de préserver le foncier. Par ailleurs, les conclusions tirées lors de ces Assises, notamment au niveau législatif, doivent être mises en oeuvre. F.N.H. : La lettre royale, qui a été lue lors de cet événement, a particulièrement mis l'accent sur le volet législatif et institutionnel. En tant que ministre de l'Habitat, quelle est votre opinion sur cette question ? N. B. : Cette question interpelle l'ensemble du gouvernement. Elle ne concerne pas seulement le ministère de l'Habitat. Plusieurs ministères sont des acteurs-clefs de notre système foncier. Par ailleurs, le fait de placer ces Assises sous l'autorité du Chef de gouvernement, avec une lettre royale en prime, montre l'existence d'une grande volonté de faire converger les politiques publiques dans le domaine foncier.
