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Agrégats macroéconomiques : Les dessous de la maîtrise
Publié dans Finances news le 11 - 01 - 2007

* Les agrégats macroéconomiques tant prônés par les pouvoirs publics commencent aujourd'hui à s'effriter. Avec une hausse du taux d'inflation et la détérioration du déficit budgétaire, des interrogations se posent quant aux raisons inhérentes à cette « non-maîtrise» des agrégats macroéconomiques.
* Jawad Kerdoudi, Président de l'IMRI, livre son point de vue.
Finances News Hebdo : Parmi les recommandations du Fonds monétaire international, la maîtrise des agrégats macroéconomiques a toujours occupé le devant de la politique économique du Maroc.
Quelle appréciation faites-vous sur la nécessité de cette maîtrise dans un pays en voie de développement ?
Jawad Kerdoudi : La maîtrise des agrégats économiques par un gouvernement consiste à respecter certains critères macro-économiques. Les plus connus sont les critères de Maastricht, élaborés par l'Union européenne. Ils concernent le déficit budgétaire qui ne doit pas dépasser 3% du PIB, la dette publique qui ne doit pas excéder 60% du PIB, le taux d'inflation qui ne doit pas dépasser de plus de 1,5% le taux d'inflation des trois Etats membres présentant le taux le plus bas, le taux d'intérêt à long terme qui ne doit pas excéder plus de 2% les taux d'intérêt à long terme des trois Etats membres présentant les meilleurs résultats en terme d'inflation. Enfin, le taux de change dont le cours pivot doit rester stable depuis deux ans.
Je pense que les pays en développement doivent se rapprocher le plus possible de ces critères. Cela rassure les investisseurs étrangers qui commencent toujours par examiner ces critères avant toute décision d'investissement.
Sur le plan national, il est certain qu'un taux élevé d'inflation diminue le pouvoir d'achat des consommateurs. De même que des taux d'intérêt forts découragent les investissements aussi bien nationaux qu'internationaux.
Enfin, une dette publique et un déficit budgétaire excessifs réduisent les capacités d'emprunt de l'Etat, et celles du secteur privé.
F.N.H. : L'année vient de s'achever et les prévisions augurent d'une reprise du taux d'inflation aux alentours de 3% et une détérioration du déficit budgétaire de 21,2 Mds DH.
D'après vous, quelles sont les raisons sous-jacentes à cette non-maîtrise si on ose l'appeler ainsi ?
J. K. : Je pense que l'élévation du taux d'inflation dans notre pays en 2006 aux alentours de 3% est due principalement à la surliquidité de notre économie. Cette surliquidité provient principalement des ressources financières importantes rapatriées : tourisme, transferts des MRE et investissements directs étrangers. Il ne faut pas s'en plaindre, car elles permettent d'équilibrer la balance des paiements et d'initier des projets de développement importants. Pour résorber cette surliquidité, il faut davantage de projets productifs. Quant à l'augmentation du déficit budgétaire, il est dû principalement au train de vie de l'Etat, trop élevé par rapport aux ressources de notre économie. Une plus grande maîtrise des dépenses de l'Etat est nécessaire.
F.N.H. : Les prévisions tablent sur une hausse de 7% du taux de croissance pour l'année 2006. Est-il exagéré de dire qu'elle est incompatible avec la maîtrise des agrégats macroéconomiques ?
J. K. : Le taux de croissance de 7% en 2006 est dû principalement à la forte production agricole, à l'explosion de l'immobilier, à la bonne tenue de l'industrie et des services, notamment le tourisme. Il n'y a pas d'incompatibilité entre la croissance et la maîtrise des agrégats macroéconomiques. C'est l'essor des divers secteurs productifs de l'économie nationale qui détermine la croissance. Au contraire, la maîtrise des agrégats macroéconomiques contribue à la croissance.


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