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Santé : Quand les médicaments font défaut !
Publié dans Finances news le 15 - 11 - 2007

* La prescription de médicaments non commercialisés au Maroc à des patients marocains leur cause un grand tracas pour se les procurer à l’étranger.
* Ces médicaments de niche n’intéressent pas les laboratoires, puisqu’ils n’assurent pas une grande marge bénéficiaire.
Àl’heure où l’on parle d’Assurance Maladie Obligatoire, des médicaments figurant ou pas sur la liste des remboursables… une petite cible semble complètement mise à l’écart. Ce sont les patients atteints de certaines maladies et qui doivent se procurer leurs médicaments à l’étranger, ces derniers étant inexistants sur le marché marocain. Qui sont-ils ? De quoi souffrent-ils ? Aucune étude ne leur a été dédiée et ils n’ont apparemment fait l’objet d’aucun recensement.
Ils ne sont tout simplement pas à l’ordre du jour. Et pourtant leur souffrance est bien réelle, quotidienne et il y va de leur survie !
C’est le cas d’une jeune femme atteinte d’une myasthénie, une paralysie orpheline, rare et débilitante. Ses affres, ses dangers et ses complications, ses traitements, leurs contre-indications méconnues et dramatiques, la rareté ou l’inexistence locale de certains médicaments, mettent en danger la vie de cette jeune femme.
Ainsi, elle doit passer par le biais de certaines associations médicales pour se procurer les médicaments nécessaires à sa survie. Bien évidemment, ce cas n’est pas unique.
Une autre femme vit une situation assez délicate. Souffrant d’une maladie cardiaque et suivant un traitement à vie, cette personne a dû faire face il y a un an, à une hépatite médicamenteuse provoquée par le traitement précédent.
Alors que le diagnostic de la maladie avait pris un temps fou, de plus, le médecin traitant lui a prescrit un médicament inexistant sur le marché marocain.
Sur les motivations de cette prescription, le médecin qui a préféré garder l’anonymat, explique qu’il n’avait pas d’autre alternative puisqu’il n’existe aucun équivalent de ce médicament au Maroc.
«Le cas délicat de cette patience nécessitait le démarrage immédiat du traitement, son cas étant urgent. Ce genre de maladie étant relativement rare ou touchant une cible réduite, aucun médicament y afférent n’existe au Maroc. Du coup, les patients sont contraints de se les procurer à l’étranger s’ils ne veulent pas rester sans traitement et en assumer les conséquences», explique-t-il.
Dans ce cas précis, le médecin a dû prescrire Ursolvan, une molécule que la patiente doit se procurer en France, sur ordonnance bien évidemment.
Le prix du médicament dans ce cas ne pose aucun problème, mais c’est surtout le moyen de se le procurer qui semble inaccessible.
Une proche parente se souvient encore au début du traitement comment la famille a dû se débrouiller en catastrophe ne serait-ce que pour procurer à la patiente le premier produit tellement son cas était sévère.
«En tout et pour tout, le paquet d’un mois coûte 10 euros, mais le problème est que c’est un traitement à vie, puisqu’il régule les conséquences du traitement précédent sur le foie, également à vie. Du coup, nous diligentons à chaque fois que cela est nécessaire un proche ou des amis qui se déplacent de manière régulière en France pour nous procurer des dotations de quatre à six mois», nous apprend-on.
La première fois, un ami vivant en France a dû expédier le premier paquet par messagerie rapide. «À l’arrivée, c’était un véritable casse-tête avec la douane, puisqu’il fallait montrer l’ordonnance, justifier à qui était destiné ce médicament…» , explique cette proche parente.
Ce calvaire est partagé par une jeune Casablancaise dont la maman est atteinte d’une forme sévère d'ostéoporose ; une maladie caractérisée par une fragilité excessive du squelette, due à une diminution de la masse osseuse et à l'altération de la micro-architecture osseuse.
Pour toute la durée du traitement, la patiente doit subir des injections une fois par quinzaine. Seulement, les injections ne sont pas disponibles sur le marché national et vu l’urgence, c’est un proche en Italie qui se devait de lui procurer ces injections. Mais voilà, le hasard a fait qu’en cette période, les pharmacies étaient en rupture de stocks.
Et c’est finalement une amie qui a sauvé la mise en envoyant le médicament avec une connaissance travaillant comme hôtesse de l’air.
Et encore, on parle ici au meilleur des cas. Car, in fine, ne pas avoir une connaissance à l’étranger qui peut se charger d’expédier le médicament au Maroc, rime avec une dégradation de la santé du malade, voire son décès.
Du côté des laboratoires, beaucoup préfèrent ne pas se prononcer sur la question. Mais une source anonyme travaillant dans un grand laboratoire de la place, souligne qu’il s’agit là de médicaments de niche, c’est-à-dire dédiés à une cible réduite. Ce qui équivaut à dire que pour un laboratoire, commercialiser un tel produit revient très onéreux pour les équipes qui lui seront dédiés sans pour autant avoir une grande marge bénéficiaire. Contrairement aux médicaments de grandes consommation dont les laboratoires se procurent les molécules ou les génériques puisqu’ils engendrent un grand bénéfice.
Du coup aucun espoir de voir un laboratoire commercialiser un médicament dédié à une cible qui ne dépasse guère les 1.000 patients.
Du côté du remboursement, il n’y a pas photo. Ces médicaments ne figurant pas sur la liste des remboursables arrêtée dans le cadre de l’Assurance Maladie Obligatoire, ils ne sont pas a priori remboursés.


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