Tan-Tan: Lancement de l'opération de sélection et d'incorporation des appelés au service militaire au sein du 40è contingent    Le Dialogue stratégique Royaume-Uni/Maroc de juin dernier a marqué "un changement important" dans les relations entre Londres et Rabat (Falconer)    Benslimane: Lancement de l'opération de sélection et d'incorporation des nouveaux appelés au Service Militaire au sein du 40è contingent    L'ONMT co-construit sa stratégie avec les professionnels du secteur    Buraïda, capitale saoudienne des dattes, célèbre le patrimoine et la créativité lors d'un carnaval mondial    La Chine réplique à Washington : la lutte antidrogue est une priorité nationale et nous ne sommes pas la source du chaos mondial    La Chine réplique à Washington : la lutte antidrogue est une priorité nationale et nous ne sommes pas la source du chaos mondial    Tarfaya: La forteresse "Casa del Mar", un chef-d'œuvre architectural à forte charge historique    Belgium Moving Toward Recognizing Morocco's Sovereignty Over the Sahara by the End of 2025    Belgium Moving Toward Recognizing Morocco's Sovereignty Over the Sahara by the End of 2025    Marché automobile : 23,3% de hausse en août    Contreplaqué : le Maroc, 2e marché africain en 2024    Biens publics : l'INPBPTM dénonce un détournement de fonds    Régionales 2025. Le Cameroun fixe la date    Lutte contre la corruption : Le Sénégal protège ceux qui dénoncent    Togo. Une croissance solide, mais des défis à l'horizon    Bons du Trésor : 2,56 MMDH levés lors de l'adjudication hebdomadaire    Les Emirats Arabes Unis, premier investisseur au Maroc en 2024    Séisme d'Al-Haouz : Deux ans après le grand choc, les répliques tardives se poursuivent    SM le Roi présidera une veillée religieuse en commémoration de l'Aid Al-Mawlid Annabaoui Acharif    Benjamin Bouchouari en Turquie pour signer son prochain contrat    Tanjia, el plato tradicional de Marrakech hecho por hombres y para hombres desde el siglo XVII    El internacional marroquí Benjamin Bouchouari está a punto de unirse al Trabzonspor.    L'Boulevard 2025: Una 23a edición que presenta a 37 grupos    La police arrête à Ouarzazate un récidiviste pour usurpation de fonctions et escroquerie après une opération conjointe avec la DGST    L'Boulevard 2025 : Une 23e édition qui met 37 groupes à l'affiche    Œuvres d'art : Tanger accueille une vente aux enchères publique de Monsieur C    Le Maroc inaugure la 5G commerciale en novembre, annonce l'Agence nationale de réglementation des télécommunications    Objectif 2050 : Le Nigéria veut rejoindre le cercle des nations développées    Football des ombres : quand l'argent dicte les règles, le rêve devient piège    De Chelsea au chômage : le parcours contrarié de Sami Tlemcani    Matériaux médicaux : La structuration juridique et financière de Dislog Medical Devices finalisée    Cinéma : le FIFM lance un programme pour structurer son soutien    Abou Dhabi prévient contre l'annexion israélienne de la Cisjordanie qui compromettrait les Accords d'Abraham    Qualifs africaines CDM 2026 : La J7 débute cet après-midi    Qualifs africaines CDM 26 / Arbitrage : Un quatuor marocain pour Mali-Comores à Berkane    Maroc–Etats-Unis : exercice naval conjoint à Casablanca pour renforcer la sécurité portuaire    Afro Basket U16 Rwanda 25 : Les Lionceaux entament la compétition cet après-midi    En présence de Poutine et du dirigeant nord-coréen, la Chine organise un gigantesque défilé militaire à l'occasion de l'anniversaire de la victoire sur le fascisme    Le Grand stade de Marrakech, un joyau architectural qui fait peau neuve    Gad Elmaleh signe «Lui-même» son retour à Casablanca    Mostra de Venise : «Out of School» de Hind Bensari primé au Venice Production Bridge    La police saisit 7 650 comprimés et 962 grammes de cocaïne à Casablanca, une arrestation    Millennium Challenge Corporation retient le Maroc parmi les candidats à son programme 2026    Casablanca approuve une convention pour accélérer la réalisation de l'Avenue royale    13eme édition du festival international Malhouniyat d'Azemmour : 3 soirées mettant à l'honneur l'art, le savoir et la célébration identitaire    7 ème Art : Entrée en vigueur de la réforme du CCM et de l'industrie du cinéma    Le festival le plus attendu de l'automne dévoile son line-up et invite à prolonger l'été à Essaouira !    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Règles de Bâle II : Les inquiétudes des PME subsistent
Publié dans Finances news le 03 - 07 - 2008

* Les patrons des PME et des TPE sont inquiets par rapport à la mise en application définitive des règles de Bâle II, entrées en vigueur en juin 2007.
* D’aucuns craignent en effet un durcissement des conditions d’octroi des crédits.
* Les banquiers renvoient la balle aux PME. Car les conditions d’octroi des crédits dépendront désormais de la qualité de l’entreprise et du risque qu’elle présente.
Quel serait l’impact de l’application des règles de Bâle II sur le financement des PME ? Y aura-t-il un durcissement des conditions de crédit pour cette catégorie d’entreprises ? Vont-elles être désavantagées par
rapport aux grandes entreprises ? La mise en application progressive des nouvelles règles de Bâle II s’appliquant aux établissements bancaires ne finit pas d’alimenter les discussions de salon. Les hommes d’affaires sont inquiets. Et leur inquiétude semble bien fondée. Car qui dit règles de Bâle, dit plus d’exigence en matière de fonds propres des banques et donc durcissement des conditions de crédit à la clientèle. Et ce n’est guère la faute des banques. Celles-là n’ont pas choisi de leur plein gré d’aller vers ce dispositif. Elles étaient bien obligées de s’aligner aux standards internationaux en matière de gestion des risques. Il y va en effet de la solidité du système financier du pays et de son image.
«Les banques en tant que gestionnaires des dépôts, sont dépositaires de la confiance du public. Elles doivent disposer en permanence de fonds propres suffisants pour faire face aux pertes générées par leurs activités», avait en effet expliqué Abderrahim Bouazza, Directeur de la supervision bancaire à Bank Al-Maghrib, lors d’une rencontre organisée la semaine dernière par la Chambre française de commerce (CFCIM).
Le dispositif Bâle II n’est pas (encore) complètement mis en place. Et les spéculations vont bon train. D’aucuns craignent en effet que cela ne produise une éviction, pure et simple, de la PME et de la TPE du circuit bancaire. Les règles de Bâle II stipulent en effet que le niveau des fonds propres des banques doit être, à tout moment, en parfaite adéquation avec les risques auxquels elles s’exposent. Les banques seront donc sommées de mettre la main à la poche à chaque fois que leur risque de portefeuille de crédit s’apprécie. Chose que tout actionnaire, quelle que soit sa stature, ne pourra tolérer indéfiniment. La seule solution qui reste alors pour les banques est de passer au peigne fin les emprunteurs pour éviter le maximum de risque. Autrement dit : ne financer que les mieux nantis. Les petits (PME et TPE) seront priés d’aller voir ailleurs. Déjà que sans règles de Bâle II, celles-ci trouvent d’énormes difficultés pour se financer…
Ces arguments sont bien valables. Et il ne faut en aucun cas charger les banques si durcissement de crédit il y a. Car, il est normal pour un banquier de faire des affaires avec une entreprise solide plutôt qu’une entreprise qui ne l’est pas «Business is Business. Charité après».
Les banques seront désormais obligées d’attribuer à chaque entreprise une note (un rating dans le jargon des banquiers) calculée en fonction du risque de défaillance de l’entité concernée. La notation fluctue d’une échelle de 1 à 9. Plus la notation de l’entreprise est élevée, plus son risque de défaillance est important. Et plus encore, les conditions d’octroi de crédit seront dures. Comprenez : plus de garanties exigées et tarification relativement élevée. «C’est aux entreprises donc de faire un effort pour améliorer leur rating», lance Bouazza. Le mot est lâché. La balle est aujourd’hui dans le camp des entreprises. Son patron, Abdellatif Jouahri, gouverneur de Bank Al-Maghrib, ne cesse également de le dire et de le répéter à qui veut l’entendre. Dans une récente rencontre organisée par la Smaex autour du même sujet, Jouahri avait lancé un appel sans équivoque aux entreprises. Un appel qui résume toute la problématique: «Voulez-vous qu’on vous aide ? Passez à la transparence financière». Il a été même rejoint dans son raisonnement par Mohammed Kettani, patron du groupe Attijariwafa bank, qui avait déclaré lors de la même manifestation que «les entreprises doivent améliorer leur organisation, leur process, leur gestion pour que nous puissions leur octroyer un crédit facile d’accès et surtout compétitif». C’est en effet de la qualité, la disponibilité et la pertinence de l’information fournie par les entreprises que dépendront les conditions d’octroi de crédit et de la tarification de celui-ci. Il faudra en finir avec les pratiques du passé. L’ère des trois bilans (pour le Fisc, la banque et sa femme) sera bientôt révolue», ironise ce banquier à la retraite. Les entreprises ont donc un énorme travail à faire sur elles-mêmes.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.