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Casablanca : Sajid défend le bilan de l’unicité de la ville
Publié dans Finances news le 02 - 04 - 2009

* Le système a permis un certain équilibre et une équité entre les communes du centre et celles de la périphérie.
* La ville a perdu beaucoup de temps et n’a pas le droit d’en perdre davantage, surtout au niveau des projets structurants.
Al’approche des élections communales, les présidents des Conseils de la ville commencent à faire le point sur leurs réalisations. Les bilans diffèrent d’une ville à l’autre même si les maires défendent leur projet. Le système de l’unicité de la ville est aussi analysé et décortiqué. Pour certains, c’est une nouvelle approche qui a donné un coup de fouet à la gestion locale. Pour d’autres, ses défauts commencent à se manifester. Pour Mohamed Sajid, maire de Casablanca, «l’unicité de la ville a permis d’assurer une certaine équité entre l’arrondissement et un certain équilibre du fait que dans l’ancien système, les communes périphériques n’arrivaient pas à régler leurs charges fixes». Lors d’un débat organisé par le Club Entreprendre sur la gestion locale de la ville de Casablanca, les intervenants ont mis l’accent sur le manque flagrant ou, du moins, l’insuffisance des équipements, que ce soit au niveau des infrastructures ou au niveau social. Les chantiers lancés dans ce cadre prennent beaucoup de retard causant un préjudice énorme aux Casablancais. Pour Sajid, «on ne peut changer tout dans un laps de temps réduit. Ce sont des projets de grande envergure qui nécessitent à la fois des ressources énormes et la participation de plusieurs intervenants». Le maire de la ville a cité en exemple le projet de tramway qui doit mobiliser pas moins de 18 Mds de DH peremettant à la fois une restructuration du transport en commun de la ville et aussi un réaménagement urbanistique. Pour décongestionner le centre-ville et rendre plus attractive la périphérie, Adnane Kettani, président de la Commission responsabilité sociale de la CGEM, a prôné la création de différents pôles à travers la ville, que ce soit au niveau culturel, sportif ou de loisirs. «Il faut accompagner socialement les entreprises, surtout dans les zones industrielles», a-t-il souligné.
Dans une métropole comme Casablanca, le développement économique et social évolue plus vite que le schéma tracé, c’est ce qui explique les problèmes de circulation, de logement, de sécurité et d’environnement. Le plan d’aménagement de la ville date de 1994. Le nouveau plan tarde à venir, causant un réel problème de visibilité pour tous les intervenants, notamment les investisseurs. «Notre action n’est pas une sinécure, surtout avec l’Administration. Les prérogatives de tout un chacun ne sont parfois pas assez claires, ce qui rend la tâche encore plus difficile», a indiqué Sajid . Par ailleurs, il a insisté sur le fait que «le facteur temps était primordial. La ville ne doit pas en perdre davantage». Il a cité l’exemple des bidonvilles dont le recasement n’est pas chose aisée, plus on traîne dans les opérations de relogement, plus le risque d’apparition de nouveaux foyers devient omniprésent. Dans ce cadre, Mohamed Mjid, militant associatif, a dénoncé la mainmise des lobbies et autres groupes mafieux. «La ville est devenue otage de ces opportunistes, de ces péculateurs en tous genres. Ce sont, en fin de compte, des élus qui sont derrière la prolifération de l’habitat clandestin. Ces lobbies sont devenus tellement puissants qu’ils défient les autorités et trouvent les moyens de contourner leur vigilance».
Les mécanismes de l’urbanisation ont été également pointés du doigt lors de ce débat. La question de la verticalité des constructions est revenue avec acuité. Dans une ville qui rencontre des problèmes fonciers et d’espace vert, la verticalité est l’un des moyens majeurs pour résoudre ces lacunes. «C’est un choix à faire. On est prisonnier de nos procédures. Il est temps de voir les choses avec plus de réalisme. Le problème de la verticalité ne se pose pas uniquement au niveau de Casablanca, mais aussi dans d’autres métropoles comme Paris où le débat fait rage sur cette question», a lancé Sajid. Concernant le stationnement pour lequel il a été vivement critiqué, le maire de Casablanca a défendu âprement ce choix . «La construction de parkings coûte souvent trop cher. Rares sont les investisseurs qui s’intéressent à ce créneau. Même la ville n’a pas assez de moyens pour l’aborder. La concession du stationnement a permis un gain énorme en matière de recettes qui sont passées de 5 MDH à
13 MDH et aussi et surtout au niveau de l’offre de stationnement au centre-ville».
Pour ce qui est de la restructuration de certains boulevards et pas d’autres, comme celui de la corniche ou celui d’El Massira, Sajid a expliqué que la corniche était dédiée à tous les Casablancais sans discrimination. «Tandis que pour El Massira, ce n’est pas pour favoriser les franchises, c’est pour développer la richesse et créer de l’emploi» a-t-il déclaré.
Il y a des mutations importantes qui nécessitent une vision globale et cohérente. Les spécialistes de la gestion locale et de l’urbanisme estiment que la ville de Rabat est en train de réussir sa restructuration du fait que c’est la capitale administrative et que c’est à travers une volonté royale que les rythmes des réalisations sont accentués.


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