Dans une première réaction du PJD au communiqué du Cabinet royal dénonçant «des dépassements irresponsables et des approximations dangereuses concernant les relations entre le Royaume du Maroc et l'Etat d'Israël», le parti a démenti «toute ingérence dans les pouvoirs constitutionnels du Roi et de ses prérogatives stratégiques» et «toute erreur, surenchère politique ou quelconque chantage». Des pouvoirs et des prérogatives que le Parti Justice et Développement (PJD) «n'a de cesse exprimé leur haute appréciation» ainsi que «son appréciation et son soutien permanent pour les efforts déployés par Sa Majesté à l'intérieur et à l'extérieur pour défendre les intérêts supérieurs de la patrie et pour asseoir son intégrité territoriale et sa souveraineté nationale. La cause palestinienne et son affirmation constante que c'est au niveau de l'intégrité territoriale du Royaume ». Dans un communiqué rendu public, ce mercredi soir, le Secrétariat général du PJD a estimé que «le ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita, en tant que membre du gouvernement, comme tous ses collègues du gouvernement, est soumis à la critique et à la surveillance sur la base du programme gouvernemental». Le PJD apprécie les critiques royales Le parti, qui a publié son communiqué à l'issue de la réunion de son secrétariat général, hier soir, a affirmé qu'il «a reçu avec toute l'appréciation appropriée, le communiqué émis par le Cabinet royal, compte tenu du statut de Sa Majesté le Roi, que Dieu le protège, et sur la base de la révérence et du respect qu'il porte à Sa Majesté». Le parti de la Lampe a souligné qu'il «n'éprouve aucune difficulté à accepter les observations et mises en garde émises par Sa Majesté. Sur la base des données dont dispose Sa Majesté, et en sa qualité de chef de l'Etat, son Représentant suprême, le Symbole de l'unité de la nation et le garant de la pérennité de l'Etat de sa continuité».