Pendant la crise sanitaire, l'association Insaf continue son combat contre l'abandon des enfants de mères célibataires. A l'occasion de la journée mondiale de l'enfant, célébrée le 25 juin, l'association marocaine, se penche sur ses nombreux objectifs pour venir en aide aux bébés abandonnés. L'Institution Nationale de Solidarité avec les Femmes en Détresse (INSAF), se mobilise, avec l'appui de tous ses partenaires, pour tenter de sauver tous les bébés que leurs mamans abandonnent avec déchirement dans la rue. Selon l'association, le nombre d'enfants nés hors mariage au Maroc serait de 50.000 chaque année (ces enfants là ne bénéficient pas de reconnaissance de paternité ni de droit à l'héritage), alors que 300 bébés sont retrouvés abandonnés morts ou vivants dans les rues de Casablanca chaque année. « Insaf continuera à reconstruire et à former les mères célibataires pour qu'elles puissent affronter la société et, au lieu d'abandonner leur bébé, lui donner l'équilibre dont les enfants ont besoin pour s'épanouir. Insaf continuera à affronter les employeurs d'enfants pour les obliger à les rendre à leurs parents afin qu'ils puissent aller à l'école », peut-on lire sur le communiqué de l'institut. Insaf précise également qu'elle viendra en aide aux mamans migrantes afin trouver des solutions alternatives pour qu'elles puissent retrouver leur dignité dans le travail et permettre à leurs enfants de grandir comme tous les enfants du monde devraient grandir. Insaf fait appel à l'aide de l'Etat Ainsi, suite à la crise sanitaire du coronavirus, l'association a élaboré une liste de problèmes relatifs aux enfants qu'elle compte bien examinée dont la disposition d'un livret de famille pour chaque mère célibataire. Insaf espère également que les tests ADN puissent rendre justice à un enfant par la reconnaissance du père légitime, et compte sur l'aide de l'Etat pour permette aux associations de continuer leur mission en les finançant convenablement et que les mères célibataires ne pouvant pas garder leur bébé puissent l'abandonner à l'hôpital et non pas le déposer dans la rue. « De simples circulaires pourraient tout résoudre et changer la vie de dizaines de milliers d'enfants. Nous devons ces mesures a tous les enfants en difficulté de notre pays. Au nom de ses valeurs et de son engagement, notre association souhaite une meilleure vie à tous ces enfants, une vie plus juste, une vie faite de partages et de bonheurs », souligne Meriem Othmani, Présidente de l'Association INSAF.