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Le « je t'aime moi non plus » du PAM et du PJD
Publié dans Hespress le 18 - 09 - 2020

Qui aurait cru que le Parti de l'authenticité et de la modernité (PAM) et le Parti de la Justice et du Développement puissent un jour s'acoquiner ? Et bien, au Maroc, en politique, toutes les sauces sont permises, c'est de fait et donc très possible.
Bref, une alliance avec les « Islamistes » et la rupture avec les lignes rouges telles sont les visées du PAM pour muer et arrêter d'insulter l'avenir à savoir ces fameuses législatives 2021 qui pointent déjà à l'horizon. Tout le monde il est beau tout le monde il est gentil comme si le passé conflictuel -et encore, on atténue-, entre conservateurs et modernistes n'avaient jamais existé.
On cherche de part et d'autre justement à tourner la page sur le passé et à se trouver des ambitions communes. Les dernières déclarations au sein de la direction du PAM reflètent d'ailleurs clairement l'existence d'un désir politique de changement pour se transformer en « parti proche de l'autorité » ce qui du reste il a toujours été.
Des objectifs précis et qui en disent long sur les velléités des Pamistes dans l'opposition présentement et des Islamistes, qui dirigent actuellement le gouvernement. Pour les deux, on travaille dans la perspective que le PJD accède au pouvoir gouvernementale pour une troisième fois consécutive.
Dans ce contexte, Abdelatif Ouahbi, secrétaire général du PAM, qui se distingue de ses prédécesseurs en cherchant à booster radicalement le moteur d'un Tracteur se complaisant dans une atonie qui fatalement devrait lui en coûter aux prochaines élections. D'autant plus, qu'en ces temps où la course aux sièges est déjà engagée, les programmes politiques ont commencé timidement à apparaître çà et là. Ouahbi a assuré à 2M que son parti est constamment exposé à des attaques et qu'il travaillera bientôt avec un comité pour revoir l'orientation idéologique du parti, soulignant qu'il « s'ouvrira au Parti de la justice et du développement et les invitera au dialogue »
L'analyste politique, le docteur d'Etat et professeur universitaire Rachid Lazraq tout en modérant cette situation a considéré « un épais brouillard persiste sur la scène politique marocaine, qui s'anime au gré des alliances politiques à la demande par les différentes factions politiques. Hier elles étaient des rivaux virulentes et fondaient leurs campagnes électorales sur des accusations mutuelles et se manifestaient une inimitié entre elles en ne visant que leurs intérêts ».
Le professeur de l'université Ibn Tufail de Kénitra explique que « la montée en puissance de Ouahbi aux commandes du Tracteur démontre que le PAM ne s'est pas éloigné des ambitions premières du parti à savoir celles d'entrer au gouvernement comme une fin en soi et non comme un moyen, pour lui et une partie de ses partisans ». L'universitaire souligne qu'« il est nécessaire de reconnaître l'échec du PAM en tant qu'outil partisan dont le rôle est de parvenir à un équilibre politique». Et d'expliquer que « dans sa quête de proéminence et celle d'imposer une présence politique en tant que force en concurrence avec les forces de la religiosité politique, le PAM a greffé une structure avec des leaders opportunistes libéraux et de gauche.»
L'analyste politique grand passionné de l'histoire des religions a considéré qu'« un segment de ceux qui ont été impliqués dans ce projet se sont associés sous prétexte de défendre la modernité et ses acquis dans la social-démocratie, qui est un système capitaliste avec une teinte socialiste. Ils sont donc apparus comme une opportunité à satisfaire une demande de démocratie brisée dans la réalité et dans la pratique. Une revendication soulevée comme un slogan pour caresser dans le sens du poil les vieux gauchistes, qui avaient des défections qui leur laissaient une structure psychologique, paraissant alors comme des cas psycho-comportementaux d'une profondeur opportuniste consciente ». Et le docteur Rachid Lazraq de conclure, « Ouahbi a montré une tendance à l'auto-tendance, ce qui cause un paradoxe idéologique, quand les idées et les thèses deviennent des comportements sourds, abstraits et intraduisible » .


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