Sur le sujet des violations des droits de l'Homme, l'ambassadeur du Maroc aux Nations Unies, Omar Hilale, a répondu aux mensonges et aux attaques de la délégation algérienne au séminaire du C24 à la Dominique, en lui rappelant un proverbe africain, celui qui conseille de « ne pas jeter de pierres sur le voisin quand ta maison est de verre ». Le diplomate marocain a adressé une longue liste de faits avérés sur l'état des droits de l'Homme en Algérie et aussi dans les camps de réfugiés de Tindouf face aux mensonges de la partie algérienne, qui continue de se ridiculiser à toutes les manifestations diplomatiques. Alors que l'Algérie vient de rompre ses relations diplomatiques avec le Maroc depuis que ce dernier lui a jeté à la figure sa politique de double standards et hypocrite qui finance le séparatisme et le terrorisme au Maroc et rejette l'indépendances des Kabyles en les qualifiant de terroristes, Alger a continué dans la provocation lors du séminaire du C24 à la Dominique, en supposant que l'état des droits de l'homme dans le Sahara marocain serait « dramatique ». A cela, Omar Hilale a rappelé que mêmes les séparatistes vivant dans le Sahara marocain avaient une liberté de circulation garantie, vivaient dans des conditions sociales et économiques tout à fait normales, vivant dans des maisons avec de l'eau et de l'électricité à volonté et étaient même autorisés à aller en Algérie ainsi que dans les camps de Tindouf sans être inquiétés et pouvaient revenir au Maroc sans problèmes, ce qui n'est pas le cas des Sahraouis retenus dans les camps de Tindouf en Algérie, où ils subissent les pires atrocités s'ils s'insurgent contre le polisario. « Jamais aucun pays n'a été cité autant de fois, ces dernières années, par la Haut-Commissaire, Michelle Bachelet, que l'Algérie », en faisant référence aux multiples appels et rapports très critiques des Nations unies sur la situation des droits de l'Homme en Algérie depuis 2019 avec le Hirak qui se poursuit et le système qui continue de le museler à travers d'injustes condamnations en prison ou encore des viols subis aussi par des mineurs et pratiqués par les forces de l'ordre algériennes comme le petit Said Chetouane, 15 ans. L'ambassadeur a rappelé le nombre édifiant des arrestations arbitraires l'année dernière, un total de 2500 arrestations, et 1000 procès fabriqués ainsi que des disparitions forcées des leaders du Hirak, le mouvement pacifique de protestation pro-démocratie et anti-système de tout un peuple. Leur « seul crime était l'expression pacifique de leur opinion au sein du Hirak, pour une Algérie démocratique et respectueuse des droits de l'homme et des libertés politiques, économiques et culturelles », a déclaré M. Hilale. « Jamais, un pays n'a été épinglé par autant d'experts indépendants et de mécanismes des droits de l'homme de l'ONU, que l'Algérie », a tenu à répéter l'ambassadeur. Quant à la situation des droits de l'Homme dans les camps de Tindouf en Algérie, où sont retenus des milliers de personnes contre leur gré et vivent dans des conditions indignes depuis de nombreuses années à cause de l'Algérie qui tient à cultiver leur malheur et leur conditions de vies inhumaines pour les utiliser comme outil de propagande, Omar Hilale a évoqué des sources extérieures et indépendantes qui parlent de cette situation. « Amnesty International, Human Rights Watch et d'autres organisations internationales et mécanismes onusiens ont publié des rapports qui dévoilent les violations massives et systématiques des droits de l'Homme dans ces camps et réaffirmant la responsabilité directe de l'Algérie », a-t-il affirmé en renvoyant à l'Algérie ses accusations infondées sur le Maroc. « L'Algérie est responsable, en tant que pays hôte, des violations des droits de l'Homme qui sont perpétrées sur son territoire », a-t-il martelé en s'appuyant sur les conclusions du comité des droits de l'Homme des Nations Unies. « Personne ne peut sortir de ces camps où il n'y a pas de liberté de mouvement, ni d'expression, ni d'association. Même les chanteurs qui osent parler de liberté, sont malheureusement agressés, ou emprisonnés. Les mouvements dissidents au polisario sont bannis et pourchassés. Ils n'ont aucune autre alternative que l'exil », a-t-il poursuivi. Et de mettre l'Algérie devant ses responsabilités et de révéler sa stratégie: « L'Algérie s'oppose depuis plus de quatre décennies à l'enregistrement (le recensement des populations dans les camps de Tindouf, ndlr), parce que tout simplement elle ne veut pas que le monde connaisse le nombre de ces populations. Elle veut utiliser les camps de Tindouf comme le symbole de la persistance d'un conflit », a-t-il affirmé, sans mentionner qu'en plus, l'Algérie a introduit dans ces camps des Algériens et des Maliens pour les peupler et augmenter leur nombre et les forçant à avoir plusieurs enfants, et ces derniers n'ont aucune relation avec le Sahara marocain.