Un cessez-le-feu a été acté entre les forces pro-gouvernementales yéménites et rebelles houthis suites à de difficiles négociations sous l'égide de l'ONU. Martin Griffiths, émissaire spécial des Nations unies pour le Yémen, ainsi qu'Antonio Guterres, secrétaire général de l'ONU, ont réussi obtenir des cessez-le-feu dans plusieurs localités après les négociations qui ont lieu en Suède, après être parvenu à des accords visant à « améliorer la vie de millions de Yéménites« , le second se réjouissant de cette initiative. Le cessez-le-feu devrait entrer en vigueur « dans les prochains jours » dans plusieurs localités clés, notamment à Hodeïda dans l'ouest et le port de la mer Rouge où l'aide humanitaire est acheminée. Les loyalistes ainsi que les Houthis doivent quitter la ville et le port contrôlé par les rebelles selon l'accord conclu. En janvier prochain, les deux belligérants devront se revoir afin d'entamer un nouveau round de négociations en vue d'un règlement politique de la guerre qui a fait au moins 10.000 morts. Vendredi 14 décembre, le Conseil de sécurité à New York tiendra une réunion pour s'enquérir des récents faits, ayant eu trait aux pourparlers de paix en Suède. Selon des sources diplomatiques, le Conseil de sécurité devrait entériner la semaine prochaine, une résolution pour adopter le résultat de ces discussions bilatérales. Pour rappel, le Yémen est le théâtre de combats acharnés entre loyalistes yéménites et rebelles Houthis depuis 2015, faisant plonger tout un pays dans une situation humanitaire déplorable où la famine fait rage. Selon l'ONU la crise du Yémen serait la « pire crise humanitaire du monde« .