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Sit-in des étudiants en médecine : un nouveau cri contre la réduction de la durée des études
Zineb Jazouli
Publié dans
Hespress
le 05 - 10 - 2024
Un nouvel épisode de protestation. Accompagnés de leurs familles, les étudiants en médecine ont organisé, ce samedi, un nouveau sit-in devant le Parlement à
Rabat
pour exprimer leur opposition à la réduction de la durée des années d'études de médecine de sept à six ans, décidée par le gouvernement. Une nouvelle rencontre avec le Médiateur du Royaume est prévue ce samedi après-midi.
A peu près, 3.500 manifestants ont protesté devant le Parlement, dénonçant "l'entêtement et la sourde oreille" des ministres de l'Enseignement supérieur et de la Santé à ne pas revenir sur leur décision de raccourcir la formation médicale.
Au micro de Hespress FR, Narjis el Hilali, membre de la Commission Nationale des Étudiants en Médecine, Médecine Dentaire et en Pharmacie, exprime sa désolation : "aujourd'hui, nous sommes rassemblés ici à
Rabat
, en nombre impressionnant, pour faire entendre notre voix. Nous sommes ici pour dire NON à la répression, et pour exprimer notre détermination à défendre nos droits, à protéger notre avenir académique et à préserver la qualité de notre éducation".
Faisant part de ses ambitions, la jeune militante précise : "nos revendications sont simples et légitimes. Elles concernent des questions académiques qui affectent notre avenir et l'avenir de tout un pays. Pourtant, il est inconcevable que, malgré nos appels répétés, le gouvernement continue d'ignorer ces revendications. Ignorer les étudiants, c'est tourner le dos à la jeunesse, à l'avenir de notre nation".
©Mounir Mehimdate
Et d'ajouter : "Nous sommes ici non pas pour provoquer, mais pour dialoguer et exiger des réponses concrètes. Nous ne demandons pas l'impossible ; nous demandons simplement que notre voix soit prise en compte, que notre avenir académique ne soit pas sacrifié pour des intérêts secondaires".
Le gouvernement doit se rendre compte que cette lutte est juste, qu'elle est portée par des étudiants engagés, conscients de l'importance de leur éducation pour eux-mêmes et pour l'ensemble de la société. Nous sommes ici pour sauver cette année, mais au-delà de cela, nous sommes ici pour défendre notre droit à un avenir digne.
Déterminés, ils choisissent de ne pas céder : "nous ne fléchirons pas, car cette cause dépasse chacun de nous. Elle est celle de toute une génération qui refuse d'abandonner et qui continue de croire en un avenir meilleur", confirme-t-elle.
De son côté, Marouane Bekkar, président du BDE en médecine d'Oujda, réitère que cette cause est juste. "Face à nous se dresse un mur d'indifférence, un ministère de l'Enseignement supérieur qui, au lieu de nous soutenir dans notre parcours académique, a choisi de nous ignorer, de réprimer nos voix et de bloquer tout dialogue constructif".
©Mounir Mehimdate
"Nous avons tout essayé. En tant qu'étudiants, nous avons tenté toutes les démarches possibles pour que nos revendications soient prises en compte. Nous avons cherché à dialoguer, à échanger, à proposer des solutions. Mais quelle a été la réponse ? Un silence assourdissant, des notes zéro distribuées en guise de punition, et une répression brutale pour étouffer nos protestations", se rappelle-t-il.
Aujourd'hui, indique notre intervenant, "nous sommes ici pour affirmer que nous sommes prêts à tout sacrifier, sauf une seule chose : la réduction de notre parcours académique à six ans. Cette réforme qui nous est imposée n'affecte pas seulement nos études. Elle touche au cœur même de ce que nous sommes en train de devenir : des professionnels de santé, des médecins, des infirmiers, des experts dont les compétences seront essentielles pour la santé de nos citoyens".
Or, cette réforme met en péril non seulement notre formation, mais aussi la qualité des soins que nous serons en mesure d'offrir à nos concitoyens. "Comment accepter que l'avenir de la santé publique soit compromis par une décision bureaucratique qui ne tient pas compte des réalités de terrain", se questionne-t-il.
©Mounir Mehimdate
En conclusion, il souligne son engagement et celui de ses confrères : "Nous le disons haut et fort : nous n'accepterons jamais de voir notre formation sacrifiée, car cela revient à sacrifier la santé des citoyens de demain. C'est une responsabilité que nous, en tant qu'étudiants, nous refusons de porter. Si le ministère de l'Enseignement supérieur choisit de fermer les yeux sur cette réalité, alors il sera responsable des conséquences, non seulement sur nos parcours, mais aussi sur la santé de tout un peuple".
Approché par Hespress FR, Badr Douibi, représentant du BDE en médecine de
Rabat
revient sur les motivations de cette mobilisation accrue : "Dans cet épisode, nous revenons sur la mobilisation continue des étudiants en médecine au Maroc, qui entament leur dixième mois de boycott. Aujourd'hui, un sit-in national a rassemblé des étudiants de différentes facultés de médecine à
Rabat
, ainsi que dans d'autres villes du pays, pour exprimer leur solidarité avec leurs confrères qui ont protesté les 25 et 26 septembre".
Face à la violence, à la répression et aux obstacles qu'ils rencontrent, les étudiants réaffirment leur détermination à défendre leurs revendications. Tous leurs espoirs se tournent désormais vers le médiateur du pays, dans l'espoir d'une solution juste et équitable.
Affligés par le sort de leurs enfants, les parents des "futurs médecins" ont également participé à ce sit-in. D'une voix unie, ils rejettent cette politique : "Encore une fois, nous nous trouvons ici, réunis à
Rabat
, pour lever la voix contre l'injustice et la répression pratiquées par le ministère de l'Enseignement supérieur. Nous sommes ici non seulement en tant que citoyens engagés, mais surtout en tant que parents, venus soutenir nos enfants dans leur combat légitime pour un avenir meilleur", regrettent-ils.
"Nous espérons sincèrement que cette manifestation sera la dernière. Cela fait maintenant dix mois que nos enfants réclament leurs droits sociaux et académiques, des droits qu'ils n'auraient jamais dû avoir à mendier. De la première à la cinquième année de médecine, ils subissent la marginalisation. Ils se heurtent à une administration qui semble sourde à leurs préoccupations et insensible à leurs sacrifices", espère un père approché par Hespress FR.
©Mounir Mehimdate
Partageant son point de vue sur cette réforme jugée "floue", il admet qu'être médecin "n'est pas une simple carrière, c'est un engagement de vie au service des autres. Et pourtant, six ans de formation pour devenir médecin est insuffisant, surtout lorsqu'une seule année de stages est prévue pour ces futurs professionnels. Comment peut-on espérer former des médecins compétents et bien préparés avec si peu de temps consacré à la pratique clinique ? Cette réforme, que le ministère semble prendre à la légère, menace de compromettre non seulement l'avenir de nos enfants, mais aussi celui de la santé publique".
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