Dans un effort pour améliorer l'accès aux soins et répondre aux besoins croissants de la population, le ministère de la Santé et de la Protection Sociale a nominé cette année deux promotions de médecins spécialistes, en vue de dynamiser le système de santé national et à pallier les contraintes rencontrées dans certaines spécialités vitales au sein des hôpitaux marocains. Cette année, le ministère a ouvert un total de 695 postes de médecins spécialistes, marquant une augmentation de 212% par rapport à l'année précédente. Il s'agit d'un jalon significatif dans l'histoire des nominations de médecins spécialistes au sein du ministère, avec pour but de revitaliser le système de santé national et de surmonter les défis liés à la disponibilité de certaines spécialités essentielles dans les hôpitaux. Parmi ces postes, 241 sont destinés à la promotion 2023 et 454 à la promotion 2024. La région de Tanger-Tétouan-Al Hoceïma se démarque en étant la plus bénéficiaire, avec 97 postes attribués afin de renforcer les services de santé dans les zones les plus défavorisées. En parallèle, 78 délégations du ministère seront également dotées de médecins spécialistes, visant à améliorer la qualité des soins offerts dans toute la région. La priorité a été donnée à la disponibilité de certaines spécialités médicales non accessibles dans plusieurs établissements, avec 328 postes, soit 47% du total, alloués principalement aux spécialités d'anesthésie et de réanimation dans les villes de Al Hoceïma, Boujdour, Larache, Sidi Ifni, Tinghir, Guelmim, Errachidia, et Driouch. D'autres spécialités, telles que la chirurgie générale et la gynécologie-obstétrique, recevront également un soutien significatif à Boulemane, Smara, Figuig, Tarfaya, Jerada, Settat, et d'autres localités. Pour garantir la continuité des services, 227 postes supplémentaires, représentant 33% des nouvelles nominations, ont été alloués afin de renforcer les spécialités médicales dans les hôpitaux existants. En outre, 124 postes sont destinés à compenser les transferts de médecins pour rejoindre leurs conjoints ou dans le cadre du mouvement de transfert annuel, assurant ainsi le bon fonctionnement des établissements de santé malgré ces mouvements.