Le porte-parole du gouvernement a confirmé ce jeudi que la deuxième augmentation de 500 dirhams nets par mois pour les fonctionnaires sera versée à la fin du mois de ce juillet, conformément à l'engagement pris dans le cadre du dialogue social. Lors du point de presse hebdomadaire tenu à l'issue du Conseil de gouvernement du jeudi 24 juillet, le porte-parole de l'Exécutif, Mustapha Baitas, a annoncé que la deuxième tranche de l'augmentation générale des salaires dans la fonction publique, fixée à 500 dirhams nets par mois, sera bien versée à la fin de ce mois de juillet. Cette revalorisation complète la première augmentation de 500 dirhams intervenue en juillet 2024. Ensemble, ces deux tranches portent à 1.000 dirhams l'amélioration nette des rémunérations mensuelles pour la majorité des fonctionnaires, conformément à l'engagement pris dans le cadre du dialogue social entre l'exécutif et les syndicats. Le gouvernement avait en effet validé cette hausse salariale le 29 avril 2024, à la veille de la fête du Travail, lors du round d'avril du dialogue social. L'accord prévoit le versement de l'augmentation en deux temps : un premier versement à partir du 1er juillet 2024, et un second à partir du 1er juillet 2025. La mesure concerne les fonctionnaires de l'administration publique, des collectivités territoriales et des établissements publics. Seuls le personnel de la Santé, de l'Éducation nationale et de l'Enseignement supérieur, déjà bénéficiaires d'augmentations antérieures, sont exclus de ce dispositif particulier. Selon les chiffres communiqués par Baitas, ces hausses successives feront évoluer le salaire net moyen mensuel dans la fonction publique de 8.237 dirhams à 10.600 dirhams sur la période 2022–2025, soit une progression de 28,7 %. Quant au salaire minimum net mensuel, il passera de 3.000 à 4.500 dirhams durant la même période, ce qui représente une hausse de 50 %. « Ces chiffres traduisent l'impact concret du dialogue social mené depuis 2022, et la volonté du gouvernement de renforcer le pouvoir d'achat des fonctionnaires », a indiqué le porte-parole du gouvernement. Un dialogue social structuré et régulier Mustapha Baitas a fait savoir que cette mesure s'inscrit dans une dynamique plus large de consolidation de l'État social. Il a rappelé que le gouvernement s'est engagé de manière « sans précédent » dans le dialogue social, en instaurant des mécanismes réguliers de concertation. Au-delà des deux cycles annuels habituels – en avril avant la Fête du Travail et en septembre avant l'élaboration de la loi de finances – le gouvernement a mis en place une véritable « institution du dialogue social », avec des rencontres périodiques et une structuration du processus de concertation avec les partenaires syndicaux. D'après Mustapha Baitas, l'ensemble des mesures issues de ces discussions représentent désormais un effort budgétaire estimé à 49 milliards de dirhams, au bénéfice d'environ 1.177.242 fonctionnaires.