La FIFA a annoncé, mardi, qu'elle verserait une somme sans précédent de 355 millions de dollars aux clubs en marge de la Coupe du monde 2026. Cette allocation, inscrite dans le cadre du Club Benefits Programme (CBP), représente une hausse significative par rapport aux 209 millions distribués après le Mondial 2022 au Qatar. Pour la première fois, l'instance mondiale a décidé d'élargir le dispositif : les clubs qui libéreront leurs joueurs pour les phases qualificatives recevront également une compensation, et non plus uniquement ceux concernés par la phase finale du tournoi. Une évolution majeure qui, selon la FIFA, vise à reconnaître la contribution des clubs au football international à toutes les étapes de la compétition. Gianni Infantino, président de la FIFA, a salué ce nouveau format, présenté comme une « reconnaissance financière du rôle crucial joué par les clubs et leurs joueurs dans la réussite des éliminatoires et de la phase finale ». Lancé pour la première fois en 2010 lors du Mondial en Afrique du Sud, le programme avait profité à 440 clubs issus de 51 fédérations en 2022. L'édition 2026, en élargissant son champ d'application, devrait concerner un nombre encore plus important de bénéficiaires. De son côté, Nasser Al-Khelaïfi, président de l'Association européenne des clubs (ECA), a salué une initiative « innovante », soulignant que « les clubs sont au cœur du développement des joueurs et participent directement au succès des sélections nationales ». Prévue du 11 juin au 19 juillet 2026, la Coupe du monde se tiendra pour la première fois dans trois pays : les États-Unis, le Mexique et le Canada.