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La vente exclusive de dispositifs médicaux stériles par les pharmacies déplaît aux commerçants
Publié dans Hespress le 04 - 10 - 2019

La Commission nationale de la pharmacopée a adopté, récemment, une liste de 2.000 dispositifs médicaux stériles qui seront vendus exclusivement en pharmacie. Une décision qui n'a pas été du goût des représentants des associations des dispositifs médicaux qui dénoncent une « injustice » et le souhait des pharmaciens de « monopoliser » le marché. Totalement faux, rétorque Dr Hamza Guedira, président du Conseil national de l'Ordre des Pharmaciens.
« On a fait appliquer la loi. C'est clair. Soit on est des légalistes et on fait voter des lois pour les appliquer, soit on ne sait pas ce qu'il faut faire. On a appliqué la loi de pharmacopée de référence pour le Royaume du Maroc, ce sont des pharmacopées européennes américaines. La loi 17/04 et la loi 84-12 donnent aux pharmaciens d'officine la détention des dispositifs médicaux stériles et c'est ce que nous avons fait. Est-ce que vous voulez qu'on vende aux citoyens des implants ouverts à l'air libre ? Est-ce que vous voulez que l'on continue à vendre des produits de contrebande et vendre aux Marocains n'importe quoi ? Ce n'est pas juste », indique-t-il à Hespress FR.
En effet, selon l'article 5 de la loi 84-12 relative aux dispositifs médicaux et qui réglemente également la procédure d'enregistrement, de distribution et de vente de ces produits, « les dispositifs médicaux doivent présenter un niveau élevé de sécurité d'utilisation pour le patient, les professionnels et les tiers et répondre aux exigences essentielles de qualité, de sécurité et de performance fixées par voie réglementaire ».
De même, ledit article stipule que « chaque dispositif médical doit être accompagné d'une notice d'instruction ou d'un étiquetage comportant les informations nécessaires pour l'utilisation sécurisée dudit dispositif et permettant l'identification de son fabricant« , ce qui n'est pas toujours le cas des dispositifs que l'on retrouve dans les kiosques qui fleurissent devant les hôpitaux ni dans les magasins, qui ne répondent pas aux critères du circuit pharmaceutique.
« Le problème, c'est qu'il n'y a pas systématiquement une traçabilité sur ces produits-là. Chez nous (pharmaciens) tout est traçable. Celui qui n'est pas traçable, est sanctionné et tout cela c'est en faveur du patient. Il faut une compétence pour gérer un produit stérile, ce qui le rôle des cabinets scientifiques. Les choses sont claires », explicite notre interlocuteur.
Interrogé sur « l'anarchie » qui règne dans le secteur de la Santé, notamment l'incrustation de plusieurs « commerçants » dans le secteur, Dr Guedira insiste sur le fait qu'il faut « appliquer la loi et renforcer le contrôle« .
« Je suis un légaliste et je resterai sur ça. Ces gens-là n'ont pas le droit de faire cela. Comme pour les charlatans du côté des dentistes, ils continuent à transmettre aux patients des maladies incurables et voilà justement à quoi sert la stérilisation. Les dispositifs médicaux stériles ce sont des choses qu'on implante dans le corps et puis c'est un marché très important qui induit énormément de magouille. Et il faut structurer cela. Ça suffit! », martèle-t-il.
En dépit des nombreuses réclamations des citoyens sur les réseaux sociaux et aussi auprès des autorités, la vente des dispositifs médicaux stériles et d'autres produits pharmaceutiques connait une énorme contrefaçon consommée, malheureusement, à «outrance ».
Pour le président du Conseil national de l'Ordre des pharmaciens, malgré le combat qu'ils mènent pour mettre un terme à la contrebande « il y a des choses qui échappent ».


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