Ces sauvages du volant, ces enragés de la vitesse, ces mordus de la pédale, des vicieux sadiques qui s'en donnent à cœur joie en s'amusant à terroriser les passants, font la loi en appuyant sur le champignon, des infractions au code de la route avant qu'il ne soit promulgué. Radars et caméras ne sont pas opérationnels officiellement et ils en profitent aveuglément en excipant de leurs acrobaties dans les «rodéos» urbains. Ces «cowboys» de la route, continuent de sévir en plein cœur de nos grandes villes en piétinant les passages réservés aux piétons, aux arrêts obligatoires, en brûlant les feux rouges au risque de mettre en danger de mort nos écoliers, collégiens et lycéens à la sortie des classes. Sur des voies très «circulantes» livrées aux «assassins» du volant, sans aucune protection ni dos d'âne pouvant refroidir les ardeurs de chauffards décidément très survoltés. C'est le cas, par exemple, du Lycée Moulay Youssef en plein centre de la capitale du Royaume où le pire reste toujours à craindre. Enfin, si rien n'est entrepris pour calmer les excités schizophrènes de la conduite en régulant les trafics très denses dans ces endroits à hauts risques.