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PATRIMOINE ARCHITECTURAL DU MAROC : Aït-Benhaddou et Lawrence d'Arabie
Publié dans La Gazette du Maroc le 31 - 07 - 2007

Le ksar d'Aït-Benhaddou a été construit comme de nombreux autres par des familles de nomades ayant décidé de se sédentariser. Les habitations sont hautes et aux murs solides pour faire face aux intempéries et aux ennemis. Aït-Benhaddou a inspiré les cinéastes qui y ont tourné plusieurs reconstitutions historiques, dont Sodome et Gomorrhe et Lawrence d'Arabie.
C'est à coup sûr l'une des merveilles du Sud du Maroc. Un site unique, une plate-forme à la fois historique et humaine qui défie les âges et témoigne d'une grande maîtrise à la fois de l'environnement et des techniques du bâtiment.
Nous sommes là devant un village fortifié qui a trouvé sa place au pied des collines du haut Atlas, dans un site naturel haut en couleurs où tout se mêle, végétal et minéral. Ce ksar est classé patrimoine mondial de l'humanité par l'Unesco, à juste titre parce qu'il regorge d'indices historiques sur l'évolution des technicités de construction, sans oublier un fait architectural qui a su contourner les aléas du climat. De tout temps, ce village impose sa grandeur par les tours de sa kasbah, plantée au pied de la montagne, et qui se reflètent dans l'oued Mellah. Un cours d'eau qui est lié au destin du village, et dans lequel les femmes lavent leur linge depuis des siècles. Pour y accéder, il n'y a pas d'autres moyens que de traverser l'oued à dos de mulet ou bien trouver un passage à guet. Ici les routes et les ponts n'ont pas encore droit de cité dans ce paysage hors du temps. Et là, une fois l'eau franchie, on est, de plein fouet, frappé par le style de ce village fortifié. D'abord, un véritable entassement de tours crénelées adossées à la montagne qui délimitent l'édifice et lui octroient cet aspect de château doublé d'une haute muraille, comme un fort. Les murs sont nus, le sol inégal, et ça et là, nous faisons la découverte de quelques fours en terre pour la cuisson du pain. Avec le passage du temps, le village a été déserté, mais les murs ont gardé toute la nostalgie de ces habitants qui avaient élu domicile dans cette belle citadelle, loin de tout contact, et profitant de la grandeur de la nature environnante. Ensuite, nous avons devant nous, d'autres édifices comme ces kasbahs aux fondations de pierre qui forment d'épaisses murailles infranchissables comme construites aussi à des fins militaires. Elles sont toutes flanquées de quatre tours d'angle qui les délimitent. Ce qui est une particularité de ce type d'architecture monumentale qui, au-delà de l'ornement, veut impressionner, donner le sentiment d'être en présence d'une architecture qui défie le temps. D'ailleurs d'autres techniques ont été utilisées dans ce type de construction : les murs en pisé isolent de la chaleur et du froid et dans cette région du Maroc, les étés sont torrides et les hivers mortels, mais un tel matériau était la solution adéquate pour faire plier la nature et les saisons. Avec une constante : le centre de l'habitation est un patio qui forme un véritable puits de lumière, comme plus tard dans les riads qui se sont inspirés des Ksars.


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