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Le frelaté et la corruption font rage dans les débits de boissons
Publié dans La Gazette du Maroc le 30 - 01 - 2006


Consommation
L'alcool frelaté est devenu monnaie courante dans plusieurs bars et brasseries, surtout dans les établissements qui restent ouverts la nuit. Profitant de la situation ambiguë, les contrôleurs de différents services se remplissent les poches sans point se soucier de la santé du consommateur.
Les décès suite à des cirrhoses de foie deviennent de plus en plus nombreux. Les Marocains boivent et la loi applique toujours la politique de l'autruche, jusqu'au point de suggérer, pour limiter les dégâts des accidents de la route, de la prison ferme en plus d'une lourde amende. Si l'on reconnaît que l'ivresse publique est manifeste, constatée par un officier de la police judiciaire, si l'on reconnaît aussi que la personne a conduit un véhicule en état d'ébriété, on reconnaît automatiquement que la vente d'alcool existe dans notre pays. Cela va de soi, surtout dans les périodes de fêtes religieuses lorsque la police fait signer aux patrons des bars et restaurants des procès verbaux sur lesquels ils s'engagent à ne pas servir d'alcool aux musulmans. Ce qui veut dire logiquement qu'ils peuvent le faire, comme on le constate tous les jours, à longueur d'année.
Maintenant que le projet du code de la route prévoit des peines d'emprisonnement et des amendes lourdes (100.000 DH), de quoi créer une S.A.R.L, il faudrait que les lois soient claires.
D'autre part, dans cet imbroglio qui fait les richesses de nombre de patrons et de fonctionnaires, les uns en matière de vente, les autres en matière de corruption, on comprend mal pourquoi les services de lutte contre la fraude ne réagissent pas au frelaté qui fait rage dans les bars et les boîtes de nuit. Même les distributeurs agréés se plaignent du phénomène. Car on garde l'emballage du produit d'origine et l'on y verse le mélange du vitriol acheté à un prix dérisoire. Touchés directement, ces services-là, à l'image de celui de Casablanca, sis boulevard Lalla Yakout, se contentent de prendre l'information pour une simple information d'informateurs. Ils se " rendent " sur les lieux et repartent.
Hygiène sans hygiène
Le cas de plusieurs bars à Casablanca, par exemple, est horrifiant. Le frelaté est servi à vue d'œil parce que l'alcool est " Haram ", mal vu par la " société " et puni par le code pénal. C'est ce qui fait que nombre de ces propriétaires des débits de boissons et des contrôleurs se retrouvent en grande partie à la tête de grandes richesses qui font peur aux honnêtes gens. C'est ce qui explique que lorsque vous prenez un café dans une brasserie, les cafards vous accompagnent du début jusqu'à la fin alors que les contrôleurs des services d'hygiène, par exemple, viennent de quitter le local…
Les textes d'antan doivent être revus pour lever toutes les ambiguïtés qui caractérisent ce secteur où la santé du citoyen normal est mise en danger.


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