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Sécurité routière : Prévention autour des véhicules réformés
Publié dans La Gazette du Maroc le 13 - 03 - 2006

Les journées de mobilisation autour de la sécurité routière se suivent mais les résultats sont hélas toujours aussi dramatiques avec l'hécatombe quotidienne des “fauchés” sur l'asphalte.
Le Maroc continue d'enregistrer un taux de mortalité à faire frémir, supérieur par exemple à celui de la France. Les mesures de lutte se multiplient avec des actions de prévention routière.
Les chiffres étant par excellence têtus, autant les étaler pour rappel afin de mieux situer l'état catastrophique des accidents de la route à travers le royaume. 10 morts par jour, près de 4000 par an et des prévisions des plus alarmantes pour 2010 avec 1000 décès supplémentaires.
Selon les chiffres de la BIRD, ces accidents de la route causent des pertes économiques gigantesques au Maroc, soit près de 8 milliards de DH par an, c'est-à-dire 2,5% du PIB. Et à l'horizon 2012, à défaut d'une prévention plus vigilante, on passera à 10,5 milliards de DH !…
Ces constats morbides ont amené le Conseil des experts industriels et automobiles du Maroc (CEIAM) à entreprendre plusieurs journées de sensibilisation et dont la dernière à fin 2005 a porté sur le thème : “Les véhicules gravement accidentés, leurs réparations et les conséquences sur les routes marocaines.”
Le retentissement de cette rencontre a été terrible avec des chiffres qui ont donné froid au dos à tous les participants et les débats se sont achevés sur un projet visant à apporter au gouvernement des recommandations sur ce sujet d'une actualité brûlante.
Depuis cette journée historique, le processus des mesures de prévention routière contre les accidents s'est accéléré avec notamment la divulgation du nouveau cahier des charges des centres techniques du pays contraignant leurs responsables à plus de vigilance dans leur contrôle de véhicules afin de “nettoyer” le parc automobile de tous les tombeaux roulants.
A cette fin, le ministère des Transports a mené une vaste opération d'audit auprès de ces centres (près de 150 ont été inspectés) pour les amener à procéder désormais à de vraies visites de fond.
La seconde vie des réformés
Avec un parc automobile national de 2 millions de véhicules pour 30 millions d'habitants, le Maroc continue malheureusement d'enregistrer 5 fois plus d'accidents mortels que la France.
Pour participer à la stratégie nationale de lutte contre les accidents de la route lancée par SM le Roi Mohammed VI en février 2005, les associations des experts automobiles et industriels ont organisé dernièrement une énième journée de sensibilisation sur la question.
Plusieurs points ont été développés : les véhicules gravement endommagés, leurs réparations et leurs conséquences, l'état du parc national, les mesures de la Prévention Routière, la pratique de la réforme des véhicules accidentés au Maroc et la visite technique. Il a été constaté que les véhicules gravement accidentés et réformés par les experts (réforme économique) concernent les véhicules dont le coût de réparation est supérieur à leur bilan économique selon les règles en vigueur dans le pays.
Aussi, la réparation ne pourra désormais se faire que selon une procédure impliquant le suivi d'un expert qui s'assurera que le véhicule est bien réparé et sera apte à circuler après la délivrance du certificat de conformité.
Cette obligation de ce document a été rendue nécessaire après le constat que ces types de véhicules gravement accidentés échappaient à tout contrôle une fois ces épaves ayant transité par des ferrailleurs sans scrupules qui les retapent pour les relancer à la circulation puisque disposant, au moment de leur revente du fameux sésame, soit la carte grise. Dorénavant, selon les recommandations émises par les diverses associations, ces véhicules gravement accidentés doivent faire l'objet d'un suivi par un expert pendant tous les stades de la réparation qui délivrera alors une attestation de conformité avec les normes requises.
Cela dit, il reviendrait alors aux compagnies d'assurances de disposer d'un fichier pour contrôler “l'état de santé” de ces véhicules avant de les prendre en charge.


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