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Le coton africain cherche à redorer son blason
Publié dans La Vie éco le 13 - 04 - 2017

Du fait de l'inexistence d'une industrie de transformation performante, le continent se contente d'exporter la matière première. L'Amith réfléchit à la création d'une commission de pilotage de projets en Afrique pour promouvoir le coton local.
Organisée par Maroc Export et l'Association marocaine des industries du textile et de l'habillement (Amith), la première édition de la Conférence Made in Africa s'est tenue à Casablanca les 30 et 31 mars dernier sous le thème : «Le textile et le coton Made in Africa». L'événement a vu la participation de 30 entreprises subsahariennes et d'une cinquantaine d'entreprises marocaines. L'objectif est de montrer le poids et le positionnement de cette filière dans les économies des plus importants pays producteurs de coton et les perspectives de développement en Afrique et dans la chaîne de valeur mondiale. Le continent réalise 4,3% des exportations mondiales de coton et exprime 7,9% de la demande.
La Conférence Made in Africa est d'autant plus importante que le Maroc, un des premiers exportateurs de produits textiles du continent, peut constituer un nœud pour consolider l'intégration régionale. Ayant abandonné en 2000 la culture du coton qu'il faisait depuis les années 1970 au profit de la betterave à sucre, le Royaume importe du coton ou des fils de coton, surtout du Pakistan, de l'Inde, de la Chine et de la Turquie, des pays qui, paradoxalement, proposent des produits africains. Sans doute, ont-ils emprunté des voies sinueuses avant de revenir sur le marché?
Le coton transgénique a fait des ravages dans certains pays
En tout cas, la matière première africaine est très peu transformée sur place. Le Mali qui produit 640 000 tonnes de coton par an en transforme seulement 2%. Idem pour le Burkina Faso qui exporte 98% de sa production, faute d'investissements. Ce pays ne dispose en effet que de 3 entreprises cotonnières. Avec une seule usine, la République Démocratique du Congo, également producteur, est moins bien lotie dans le domaine industriel. «Elles étaient huit auparavant. Les fermetures se sont succédé avec l'arrivée de nouvelles fibres assimilées au coton d'Asie, le dumping et le système fiscal décourageant», déplore ce professionnel congolais.
Après ce constat, la conclusion qui s'est imposée est de créer et moderniser les usines d'égrainage de coton et d'investir dans des usines de tissage et de filature dans les pays africains. Reste qu'il faudra aussi s'atteler à rehausser la qualité de la matière première. En Afrique, notamment au Burkina Faso, le coton transgénique a fait des ravages. «La qualité s'est nettement dégradée depuis l'introduction de cette culture en 2008/2009. Cela s'est traduit par un raccourcissement de la longueur de la fibre», témoigne un producteur burkinabé. Il annonce que le retour à la culture conventionnelle se fera en 2016/2017. Bonne décision car, dans ce pays, le coton, deuxième produit à l'export après l'or, fait vivre 2,5 millions de personnes et représente 4% du PIB du pays. En fait, c'est tout le continent qui doit regarder dans la même direction. Pour fédérer et coordonner les initiatives, l'Amith réfléchit à la création d'une commission de pilotage de projets en Afrique pour promouvoir le coton local.


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