Alors qu'il s'approchait des 30% d'avis positifs un mois plus tôt, le président français ne recueille plus que 24% d'opinions favorable en ce mois de juillet. La popularité du président français connaît en ce mois de juillet une baisse importante, après les émeutes consécutives à la mort du jeune Nahel tué par un policier, selon le dernier baromètre de l'institut "YouGov". Alors qu'il s'approchait des 30% d'avis positifs un mois plus tôt, le président français ne recueille plus que 24% d'opinions favorables, en recul de 3 points, d'après le sondage. Sa Première ministre, Elisabeth Borne, voit aussi sa popularité baisser (-2 points), arrivant à seulement 21% d'opinions favorables. Il ressort aussi de l'enquête, dévoilée récemment, que les jeunes de 18-34 ans sont 67% à exprimer une opinion "défavorable", soit une hausse de 10 points par rapport au mois de juin. Dans le détail, seulement 21% d'entre eux estiment que le gouvernement protège leurs intérêts, d'après la même source, relevant que ce chiffre reste supérieur aux 35-54 et aux plus de 55 ans. En parallèle, la popularité de M. Macron s'effrite à droite. "Globalement, la gestion de la crise a été jugée mauvaise par l'ensemble des Français interrogés dans notre enquête, y compris au sein des sympathisants de la majorité", note le sondeur, précisant que la chute de popularité est particulièrement marquée chez Les Républicains. Réalisée les 3 au 4 juillet 2023, cette enquête a été menée auprès d'un échantillon de 1.018 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. Emeutes en France : la facture des dégradations estimée à 650 millions d'euros Les dégradations liées aux violences urbaines qui ont suivi la mort du jeune Nahel, tué le 27 juin par un policier, vont coûter 650 millions d'euros aux assureurs, a estimé, mardi, leur fédération professionnelle. "Le coût des dommages déclarés à la suite des violences urbaines de fin juin est déjà plus de trois fois supérieur à celui des sinistres occasionnés par les quatre semaines d'émeutes de l'automne 2005", indique la fédération "France assureurs" dans un communiqué. Dans le détail, les sinistres sur les biens professionnels représentent 55% des 650 millions d'euros, et ceux sur les biens des collectivités locales 35%, précise France Assureurs, faisant observer que 90% du coût de ces violences urbaines concerne ainsi les biens des professionnels et des collectivités locales. Le reste concerne principalement des dégâts subis par des particuliers pour leurs véhicules personnels.