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La tarification carbone au cœur des priorités
Publié dans Les ECO le 07 - 11 - 2016

La décision de la COP qui accompagne l'Accord de Paris reconnait l'importance de la tarification carbone ainsi que des politiques nationales y afférentes pour réduire les émissions. Une mobilisation internationale aussi bien des Etats que du secteur privé est une nécessité.
La tarification carbone est un enjeu majeur de la lutte contre les changements climatiques. Il s'avère nécessaire de mettre en place des instruments impliquant aussi bien les Etats que le secteur privé en vue de la transition vers une économie sobre en carbone. À la veille de la COP22, plusieurs rencontres ont été tenues en présence aussi bien des experts que des décideurs pour débattre du rôle de la mise en place d'un prix carbone dans la transition vers le septième objectif de développement durable: une énergie propre à un coût abordable. À ce titre, l'engagement international est une nécessité. Le prix du carbone est un signal pour les investissements. Grâce à lui, il devient possible de réorienter les flux financiers vers des économies sobres en carbone et résilientes aux changements climatiques. Jusque-là, seuls 40 pays et une vingtaine de villes ont adopté des systèmes de tarification du carbone. Experts et responsables insistent sur la responsabilité aussi bien des Etats que du secteur privé dans la mise en place d'un dispositif en vue d'une transition énergétique rationnelle, pragmatique et à la hauteur des objectifs de l'Accord de Paris.
Les citoyens sont également appelés à jouer un rôle central dans la lutte contre les changements climatiques en vue de garantir sur la durée l'effort indispensable pour bâtir des sociétés climato-résilientes et solidaires. Concrètement, comment la tarification peut-elle être mise en place? Un éventail d'instruments publics et privés de tarification du carbone peut être déployé, selon un document du ministère français de l'Environnement. Le plus simple consiste à faire payer directement le prix du carbone aux pollueurs à travers un dispositif de taxe ou un marché de quotas d'émission dans lequel les installations qui émettent plus que le quota d'émissions de C02 qui leur est alloué sont obligées d'en acheter sur un marché et sont, ainsi, pénalisées financièrement pour rattraper leur surplus d'émission, alors que les installations qui réduisent leurs émissions peuvent revendre leurs quotas non utilisés sur ce marché et bénéficier de revenus. Il s'agit également de mettre en place des subventions récompensant les émissions évitées à travers des investissements bas carbone. Cela peut se faire en soutenant les énergies renouvelables et les mesures d'efficacité énergétique. Les entreprises sont également appelées à s'engager en faveur d'un prix interne du carbone. Le prix du carbone doit être suffisamment élevé pour envoyer les bons signaux aux entreprises. Il faut dire que certaines d'entre elles intègrent déjà un prix du carbone dans leur modèle économique. Certains experts plaident pour la création de marchés durables à faible teneur en carbone.
L'importance de la tarification de carbone
La transition vers des économies moins émettrices de Gaz à effet de serre implique une redirection massive des investissements dans les moyens de transport propres, la production d'énergies renouvelables, l'isolation des bâtiments et le développement de l'agro-écologie, selon le document du ministère français de l'environnement, de l'énergie et de la mer. Les instruments économiques et financiers qui conduisent à donner un prix au carbone, explicitement ou implicitement, permettent d'émettre des signaux clairs sur les bénéfices à émettre moins de carbone ou, de façon symétrique, sur le coût que les émissions de GES font porter à la société. Pour atteindre les objectifs escomptés, 74 pays et plus de 1 000 entreprises ont formé une coalition pour le prix du carbone en septembre 2014, lors du sommet sur les changements climatiques du secrétaire général des Nations unies.
Tags: COP22 tarification carbone Accord de Paris politiques nationales


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