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Silence, ça ose !
Publié dans Les ECO le 02 - 11 - 2011

Comment peut-on faire un film original au Maroc, sans tomber dans le «récurrent» et surtout sans s'autocensurer ? C'est la question «existentielle» à laquelle tente, tant bien que mal, de répondre le réalisateur Mohamed Achaour dans son premier long métrage «Un film...». Projeté lors du dernier festival du film national de Tanger où il n'a pas manqué de créer un débat houleux. Ce long métrage, bientôt dans les salles nationales, a été présenté à la presse lundi à Casablanca. Contrairement à sa première projection tangéroise, «Un film...» a été applaudi par les journalistes, peu habitués à des films marocains où le sexe, la religion et la politique se transforment en des sujets ordinaires et non des tabous. Tout commence lorsque Mohamed (Mohamed Achaour), un assistant-réalisateur dégoûté par les conditions de son travail, décide de franchir le cap et de prendre les commandes de la caméra. Cette décision ne s'avère point facile, puisqu'il faut trouver l'idée et le scénario parfaits. C'est à partir de là que les problèmes commencent pour Mohamed. Quel thème choisir ? Comment faire pour créer son propre style et ne pas reprendre des scènes déjà vues et revues? Comment arriver à faire un film bien de chez nous, sans pour autant gommer ses propres références cinématographiques? Comment réussir à ne pas prendre la grosse tête ? ... Dans son malaise, Mohamed entraîne son épouse (Fatym Layachi) et son meilleur ami (Fehd Benchemsi), tous les deux comédiens. L'idée du film devient donc la raison d'être de Mohamed qui, plongé dans son univers composé de films cultes, perd le sens des réalités.
Ce n'est pas une mise en abyme !
Mohamed Achaour qui signe là son premier long métrage, tient à éclaircir les choses : «Ce n'est pas ma propre histoire que je raconte dans ce film. C'est vrai qu'il y a des similitudes mais, ce n'est pas ma vraie vie». Outre le sujet traité, le jeu des acteurs, la qualité de l'image et du son, font de «Un film...», une production particulière. «J'ai essayé de faire un film sincère, authentique. Je ne voulais pas tomber dans la schizophrénie. C'est ce qui explique d'ailleurs le vocabulaire utilisé. Arrêtons de nous mentir et ayons le courage d'affronter notre réalité», affirme Achaour. Quant au message qu'il souhaiterait véhiculer à travers ce long métrage, le réalisateur répond vite : «Mon message est de monter que c'est dur d'inviter le public à découvrir son intimité». En tout cas, Achaour qui avait peur de tomber dans la banalité, livre ici un film, qui ne passera pas inaperçu. D'ailleurs, la décision de projeter le court métrage à succès de Adil Fadili «Courte vie», avant «Un film...» conforte cette volonté...
Fatym Layachi,
Actrice.
«J'assume complètement mes rôles»
Les Echos quotidien : Dans le long métrage «Un film», il y a une certaine part de vérité concernant votre propre vie. Cela ne vous dérange-t-il pas ?
Fatym Layachi: En tant que comédienne, j'assume complètement mon rôle dans ce film. Je suis fière de ma participation dans ce long métrage que je défends avec beaucoup de sincérité. Ne me demandez pas si je suis satisfaite de mon jeu, parce que je pense qu'aucun comédien ne vous dira qu'il est complètement satisfait de son rendement. Nous sommes heureusement tous critiques par rapport à notre travail.
Outre «Un film...», vous avez participé au dernier opus de Lahcen Zinoun, «Femme écrite». Parlez-nous de votre rôle dans ce film...
C'est un rôle complètement différent par rapport à celui de «Un film...». «Femme écrite» parle des tatouages berbères. C'est une plongée dans cet univers mystérieux. C'est l'histoire d'un anthropologue qui vient au Maroc pour faire un documentaire sur Mririda, une poétesse des années 1920 qui vivait dans une maison de l'Atlas. C'est là où il rencontre la jeune Adjou, qui ressemble étrangement à Mririda. Ce film sortira bientôt dans les salles. Sinon, j'étais vraiment très contente d'être invitée à l'univers du grand Lahcen Zinoun.
Comment choisissez-vous vos rôles ?
Tout d'abord, je me base sur l'histoire. Ensuite, sur la bienveillance du réalisateur. Je ne suis pas quelqu'un qui a beaucoup confiance en soi, d'où le besoin de me sentir en confiance et surtout de me sentir protégée. C'est à partir de là que je peux donner le meilleur de moi-même.
Le théâtre ne vous tente-t-il pas en ce moment ?
Si, j'ai une grosse envie de retoucher les planches. Cela fait un petit moment que je n'ai pas fait de théâtre. Je pense que je vais me pencher sur cette question...


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