Depuis hier mercredi, la capitale belge Bruxelles accueille le cinéma arabe «Aflam». Cette manifestation, qui prendra fin ce dimanche, est marquée par la participation de trois films marocains. C'est d'ailleurs le premier long métrage de Selma Bargach, «La cinquième corde», qui a ouvert le festival. Présenté en avant-première au festival du film national de Tanger en 2011, ce film a remporté plusieurs prix, notamment celui du jury au festival du cinéma de Khouribga en juillet dernier. Il raconte le parcours d'un jeune musicien (Ali Smaili) qui rêve d'atteindre le sommet. L'autre film marocain au programme de cette édition, est «L'amante du Rif» de Narjiss Nejjar. Projeté au dernier festival de Marrakech, ce long métrage n'avait pas fait l'unanimité. Plébiscité par certains, décrié par d'autres, le film est inspiré du roman éponyme de Noufissa Sebaï. «Tu te souviens de Adil ?» de Mohamed Zineddine est le troisième film marocain à l'affiche de ce festival. Un documentaire sur la musique hip hop «I love hip hop in Morocco» sera également projeté. Par ailleurs, le cinéma égyptien sera aussi à l'honneur lors de cette édition, puisqu'une sélection des meilleures œuvres récentes touchant à l'Eypte et plongeant le regard, pendant trois jours durant au cœur de la révolution, est programmée. Il s'agit notamment de «18 days », film réalisé par dix cinéastes et interprété par une vingtaine d'acteurs et d'un documentaire qui présente des scènes et des images filmées spontanément par un groupe d'amis qui se trouvaient au milieu des émeutes du Caire.