Le président soudanais, Omar al-Bashir, a déclaré dimanche que le Soudan cherchait à résoudre les problèmes économiques auxquels le pays était confronté, à l'abri du sabotage. "Nos problèmes économiques exigent de la patience et de la sagesse, et c'est ce que nous cherchons", a-t-il déclaré. "Le Soudan est soumis à un long siège qui a perdu ses ressources pétrolières et nous a fait passer de deux importateurs à deux". "Nous allons sortir de notre crise actuelle, peu importe comment les autres essaient de nous combattre", a-t-il déclaré. "Il est du devoir de l'Etat d'empêcher le sabotage et la destruction, car cela complique les problèmes et ne les résout pas." Pour sa part, le ministre soudanais de l'Intérieur, Ahmed Bilal Osman, a déclaré "nous sommes avec la liberté et la démocratie et ne permettrons pas la déstabilisation de la sécurité et de la stabilité". "Une grande partie des biens ont été retrouvés et la police poursuit les autres criminels qui profitent des manifestations", a-t-il déclaré. Les autorités soudanaises ont annoncé samedi que les forces de sécurité avaient réussi à contrôler une cellule armée de 10 personnes au nord de Khartoum, liée au mouvement rebelle Abdul Wahid, et à assassiner les manifestants, semer la confusion dans le pays et à accuser les services de sécurité. Le ministre d'Etat chargé de l'Information, des Communications et de l'Informatique, Mamoun Hassan Ibrahim, a déclaré lors d'une conférence de presse que les membres de la cellule avaient reçu une formation spécifique pour le sabotage et le chaos et que la cellule travaillait en parfaite coordination avec certaines parties. Les villes soudanaises ont assisté à des manifestations de colère en signe de protestation contre la détérioration des conditions de vie dans le pays, suivies des promesses du gouvernement de répondre aux demandes des manifestants.
