Quelques minutes après le communiqué du ministère des Affaires étrangères et de la coopération internationale le fustigeant, Salaheddine Mezouar, président de la CGEM a décider de jeter l'éponge et a annoncé sa démission du patronat pour des raisons de contraintes personnelles majeurs". La réaction du patron des patrons au communiqué du ministère des Affaires étrangères et de la coopération internationale ne s'est pas faite attendre. Mezouar a annoncé dans une lettre aux membres de la CGEM qu'il démissionnait de son poste pour des raisons personnelles majeures à compter de ce jour. Mezouar a conclu sa lettre en remerciant les membres de la CGEM pour leur confiance, souhaitant "que le secteur privé continue à remplir sa noble mission dans le développement du pays". La déclaration de Mezouar a soulevé des questionnements au niveau de la classe politique et de l'opinion publique quant à son timing et ses véritables motivations, précise le ministère dans un communiqué. La CGEM, poursuit la même source, "ne peut se substituer au gouvernement de le roi dans la prise de positions sur les questions internationales et notamment le développement dans ce pays voisin", ajoutant que la position du Royaume du Maroc à ce sujet est "claire et constante". "Le Royaume du Maroc a, en effet, décidé de s'en tenir à une attitude de non-ingérence par rapport aux développements en Algérie. Le Maroc s'abstient de tout commentaire à ce sujet. Il n'a ni à se mêler des développements internes que connaît ce pays voisin, ni à les commenter de quelque manière que ce soit", conclut le communiqué.