Le Premier ministre libanais, Saad Hariri, a annoncé, après la réunion du Conseil du gouvernement au palais de Baabda, que le gouvernement a approuvé les termes de l'accord de réforme, soulignant qu'il n'avait pas demandé 72 heures aux manifestants, mais à ses partenaires politiques au gouvernement. Dans une déclaration d'après Conseil du gouvernement libanais, Hariri a déclaré que «depuis la formation du gouvernement, on a demandé aux parties de concrétiser la dignité individuelle de tous les citoyens, de manière à satisfaire tous leurs besoins en matière d'éducation, de santé et autres», assurant qu'il considérait que «l'objectif de la politique est de garantir la dignité des personnes découlant de la dignité nationale». Hariri a ajouté qu' «après la patience des Libanais et qui ont atteint un lieu de désespoir, qui a conduit à l'explosion et aux revendications nombreuses, justes et diverses, mais l'exigence évidente est d'exiger leur dignité et leur respect». Le Premier ministre libanais, Saad Hariri, a annoncé lundi son soutien à la tenue d'élections anticipées réclamées par les manifestants, au 5e jour d'une contestation populaire inédite au Liban contre une classe politique jugées inapte et corrompue. S'adressant aux manifestants au cours d'une conférence de presse à l'issue d'une réunion extraordinaire du gouvernement, il a affirmé: «Votre voix est entendue, et si vous réclamez des élections anticipées (…) moi Saad Hariri je suis personnellement avec vous». Les dernières législatives ont eu lieu en mai 2018. Hariri s'est adressé aux manifestants dans les différentes régions libanaises, leur affirmant : «Les décisions du gouvernement ne répondent peut-être pas à vos demandes, mais elles répondent à mes demandes et constituent une porte d'entrée pour réaliser vos demandes». Il a ajouté : «Les décisions prises par le gouvernement ont été prises grâce à vous parce que vous avez brisé toutes les barrières, ce qui n'est pas du troc».