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Quel monde, la télécommande !
Publié dans Les ECO le 28 - 12 - 2009


Que mes collègues journalistes m'en excusent, car je vais faire aujourd'hui une petite intrusion dans leur rayon. Je voudrais, que Dieu me vienne en aide, vous faire un reportage sur un événement de grande portée auquel j'ai été invité. Ce sont mes grands amis toujours actifs de «Li'tilaf al maghribi littakafa oual founoune» - traduisez : «Coalition marocaine de la culture et des arts» - qui ont pris l'initiative d'organiser une journée d'étude sur – je vais traduire comme je peux – «La production dramatique télévisuelle». Je dois préciser que le terme «dramatique» ne signifie pas ce que certains mauvais esprits pourraient croire, mais doit être pris ici dans le sens d'«œuvre de fiction» telle que, dans le cas de la télé, téléfilms, feuilletons et surtout sitcoms qui ne sont pas, il faut bien l'avouer, toujours si comiques, mais qui font saliver producteurs et productrices, font loucher réalisateurs et réalisatrices, et font rêver acteurs et actrices. D'ailleurs, une partie de ce beau monde reste parfois à jeun plusieurs mois juste pour le plaisir de nous gâcher notre sacré mois. Les sitcoms, disais-je, ne font pas toujours rire aux larmes le public, mais font toujours pleurer de rage les critiques véreux et couler beaucoup d'encre aux journaleux. C'est à cette manifestation intello- blablablo-artistique que j'ai été convié. Je ne vous cache pas que, par instinct voyeuriste ou masochiste, je ne dis jamais non à ce type de rencontres. J'y accours toujours avec plaisir, tout en étant sûr que ça ne va pas être une partie de plaisir. Et, cette fois encore, ça n'a pas raté. En vérité, on m'avait sollicité ou, plutôt, sollicité mes lumières pour éclairer une assistance où se trouvent souvent pas mal d'illuminés, sur le thème de «La pub et ses rapports avec la télé». On voulait, en gros, que je leur fasse un gros plan sur un monde que j'étais censé bien connaître, alors qu'en réalité, je ne le connaissais que trop bien. Je vais peut-être vous décevoir, mais j'ai décliné l'invitation en prétextant un vague agenda surbooké. Je crois, humblement, que j'étais capable d'en parler pendant des heures, mais, sachant que j'étais définitivement grillé avec les premiers, je ne voulais pas brûler les dernières cartes que je pense encore avoir avec les seconds. Le jour J, je me suis présenté tout penaud mais heureux de rencontrer, cette faune si composite composée, d'un côté, entre autres, d'artistes aigris, d'actrices et d'acteurs rabougris, d'étoiles éteintes et de stars demi-teintes, et de l'autre, d'intellectuels sur le qui-vive, de responsables sur la défensive, d'universitaires chercheurs de petite bête, de donneurs de leçons criant à tue-tête, et j'en passe et pas des meilleures. Durant toute une journée, on a papoté, raboté, radoté ; (.) on a chialé, rigolé, étalé ses lauriers, raconté sa vie ratée et accusé le monde entier ; on a fait tomber et cassé le téléviseur, on a pendu le coiffeur et le maquilleur, on a mis à l'index le costumier et le décorateur, on a scalpé le producteur et encensé l'acteur ; on a maudit les lecteurs et prédit le malheur à tous les directeurs ; enfin, on a promis la potence à tous les empêcheurs de tourner en boucle tout ce qu'ils veulent, quand ils veulent et autant qu'ils veulent. Et tout ça, au nom du droit sacro-saint «du retour au public de l'argent public des chaînes publiques». Tout compte fait, je crois que les mauvais esprits ont raison : la production télévisuelle est, effectivement, «dramatique».

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