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Faut-il craindre une nouvelle grogne sociale à cause du pain ?
Publié dans Le Soir Echos le 19 - 08 - 2013

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Après l'augmentation du prix du lait, les Marocains craignent que l'on touche à celui du pain. Le risque d'une éventuelle hausse du prix de ce produit alimentaire de première nécessité est bien réel. La Fédération nationale de la boulangerie et pâtisserie du Maroc (FNBPM) a brandi cette arme fatale si leurs revendications ne sont pas satisfaites. « Nous avons deux options. Soit l'arrêt de l'activité soit l'actualisation du prix du pain. Selon la loi de la concurrence, le prix du pain est libre. Nous avons donc le droit de relever le prix du pain », menace le président de la Fédération nationale de la boulangerie et pâtisserie du Maroc (FNBPM), Lahoussine Azaz. Il poursuit : « Les professionnels prendront la décision lors d'une réunion prévue la semaine prochaine à Settat ».
La Fédération nationale de la boulangerie et pâtisserie du Maroc réclame du cabinet de Benkirane l'application des promesses de l'ancien gouvernement. Pour rappel, Abbas El Fassi a réussi en octobre 2011 à convaincre le bureau de la Fédération nationale de la boulangerie et pâtisserie du Maroc de maintenir le prix du pain durant quatre ans en contre-partie d'un contrat-programme visant la restructuration et la modernisation du secteur.
Principal acquis : la réduction des coûts de production
L'accord a été paraphé par le ministre de l'Agriculture et de la Pêche maritime, le ministre de l'Emploi et de la formation professionnelle, le ministre de l'Industrie, du commerce et des nouvelles technologies et le ministre délégué chargé des affaires économiques et générales, et par le président de la Fédération nationale de la boulangerie et pâtisserie du Maroc.
« Le contrat-programme a été signé avec l'Etat et non avec des personnes du gouvernement. L'actuel gouvernement devra prendre ses responsabilités et honorer les engagements de l'Etat. Pour nous, ce contrat-programme est un acquis », insiste Lahoussine Azaz, qui confie avoir envoyé au chef de gouvernement une lettre de demande d'audience. Abdelilah Benkirane a répandu favorablement à la demande des professionnels. « Une réunion est prévue la semaine prochaine. Nous espérons que le chef de gouvernement répondra favorablement à notre revendication qui est la mise en application du contrat-programme qui ne nécessite aucune enveloppe financière mais plutôt un courage politique. Nous avons déjà rencontré les ministres Aziz Akhanouch et Nizar Baraka qui nous ont assuré que le contrat-programme sera appliqué mais jusqu'à ce jour rien n'a été concrétisé», poursuit Lahoussine Azaz. En effet, l'accord cadre ne prévoit pas d'enveloppe financière. Il cible plutôt un accompagnement du secteur via le programme Rawaj pour le développement du commerce intérieur, dans le but de diversifier les produits, de même qu'il porte sur la libéralisation des prix et la liberté de concurrence. Le principal acquis pour les professionnels est l'allégement des charges comme la réduction du coût de l'énergie. En contre partie, les professionnels du pain se sont engagés à maintenir le prix du pain à 1,20 DH.
Quel risque ?
Une éventuelle augmentation du prix du pain a été évoquée lors des discussions sur la réforme de la caisse de compensation. L'Etat subventionne la farine dite nationale de blé tendre de moindre qualité ( elle a une couleur noire contrairement à la farine de luxe de couleur blanche). Le ministre de l'Intérieur, Mohand Laenser, s'y est opposé. Pour lui, le pain est synonyme de stabilité sociale. Les tragiques émeutes de 1981 à Casablanca, connues sous le nom « des émeutes du pain », sont toujours vivaces dans les esprits. Flash-back. Nous sommes en juin 1981. Le gouvernement décide la baisse des subventions sur des produits de première nécessité. Les prix de la farine, l'huile, le beurre et le sucre entre autres connaissent une augmentation importante. En guise de protestation, la CDT décrète le 20 juin une grève générale. La situation dégénère en manifestations et en sanglantes émeutes dans plusieurs villes surtout à Casablanca. L'intervention de l'armée s'est soldée par la mort de plusieurs dizaines de manifestants. Benkirane prendra-t-il le risque de provoquer une nouvelle tension sociale ? La balle est dans son camp.


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