Carlo Ancelotti et Brahim Diaz Le Real Madrid a composé sans Brahim Díaz ce mercredi soir face à Majorque (2-1). Le milieu offensif marocain a ressenti des douleurs aux adducteurs lors de l'entraînement matinal de ce mercredi et a été contraint de déclarer forfait, alors qu'il était pressenti pour débuter aux côtés de Kylian Mbappé. Les examens médicaux seraient en cours, mais le doute plane sur la nature exacte de sa blessure du Lion de l'Atlas de 25 ans. D'autant que plusieurs médias espagnols rapportent une ambiance tendue en coulisses. Le technicien italien ne ferait plus l'unanimité ni auprès de certains dirigeants, ni au sein du vestiaire. Il lui est notamment reproché de négliger l'intégration des jeunes talents et de repositionner régulièrement des joueurs comme Brahim Diaz à des postes qui ne leur conviennent pas. Le cas de Brahim Díaz, souvent snobé malgré ses bonnes performances, cristallise une partie du malaise. Selon Relevo, certains cadres de l'équipe s'agacent des décisions parfois incomprises de leur entraîneur, et de ce qu'ils perçoivent comme un traitement inégal. Il lui est reproché un manque de fermeté avec certains joueurs, tandis qu'il se montre plus critique envers d'autres. Toujours selon la même source, Ancelotti, visiblement plus tendu que d'habitude, aurait même présenté ses excuses à des joueurs après les avoir publiquement réprimandés. Un geste rare qui en dit long sur le climat pesant autour du coach italien, qui cherche activement à redresser la barre avec l'aide de ses fidèles dans le staff... et quelques piliers du vestiaire. Autre joueur dont la situation illustre ce climat trouble : Rodrygo Goes. Transparent en finale de Copa, l'attaquant brésilien a été remplacé à la mi-temps par Mbappé, une décision forte qui semble avoir marqué un tournant. Depuis, Rodrygo n'a plus disputé la moindre minute sous le maillot blanc. Absent de la feuille de match face au Celta Vigo, il est resté cloué sur le banc lors du Clasico, sans même s'échauffer. Un silence sportif lourd de sens, et un signal supplémentaire des tensions internes qui agitent actuellement la Maison Blanche.
