Messi, Argentine - Maroc La défaite de l'Argentine en finale de la Coupe du monde U20 face au Maroc (2-0) a provoqué une onde de réactions dans tout le pays. Si la déception était palpable du côté des supporters albicelestes, la performance héroïque des jeunes Lionceaux de l'Atlas a suscité un profond respect, pas vraiment chez la légende vivante du football argentin, Lionel Messi. Peu après le coup de sifflet final au stade Julio Martínez Prádanos de Santiago, le capitaine de l'Albiceleste a publié un message touchant sur sa story Instagram, adressé aux jeunes Argentins mais aussi, implicitement, à leurs vainqueurs : « Tête haute les gars ! Vous avez fait un tournoi impressionnant. Même si nous voulions tous soulever la Coupe, nous gardons la joie de tout ce que vous nous avez donné et la fierté de voir comment vous avez défendu l'Albiceleste avec le cœur. » Un message qui a immédiatement été relayé par les médias argentins, saluant la soutien indéfectible du septuple Ballon d'Or. Mais au-delà du soutien à ses compatriotes, la presse argentine n'a pas manqué de rendre hommage à la performance exceptionnelle du Maroc, unanimement reconnue comme « la plus belle surprise du tournoi ». Le quotidien Olé a titré : « Le Maroc a dompté le monde, l'Argentine n'a rien pu faire », saluant « une équipe disciplinée, rapide et techniquement supérieure dans les moments clés ». De son côté, TyC Sports a mis en avant « la maîtrise tactique impressionnante des Lionceaux de l'Atlas », soulignant le travail de Mohamed Ouahbi, « un entraîneur lucide et pragmatique qui a su neutraliser les talents argentins ». Même La Nación, souvent critique envers les sélections de jeunes, a reconnu que « cette génération marocaine a donné une leçon d'intelligence et de maturité footballistique ». Les analystes argentins ont insisté sur la qualité du jeu collectif marocain, leur solidarité, et la capacité à transformer chaque opportunité en moment décisif. « Ils ont joué comme des vétérans, avec la patience d'une grande équipe et la confiance d'un champion », écrit un éditorialiste de Clarín, tout en appelant à « tirer les leçons d'une défaite qui honore autant qu'elle blesse ». Face à tant d'éloges, la victoire du Maroc prend une dimension encore plus symbolique : celle d'un triomphe respecté par les plus grands, reconnu par une nation qui a longtemps régné sur la catégorie. Cette reconnaissance argentine, empreinte d'admiration et de fair-play, vient confirmer ce que tout le monde a vu à Santiago : le Maroc n'a pas seulement remporté un titre mondial — il a conquis les cœurs et marqué les esprits du football mondial.