A travers un communiqué usant d'un langage jeté depuis longtemps dans la poubelle de l'Histoire, Annahj Addimocrati ressort de sa tombe pour tenter une vaine et inadmissible récupération politique. Au moment où les citoyens marocains ainsi que les partis politiques, les syndicats et les ONG sont unanimes à soutenir et à saluer l'intervention, légitime, des Forces Armées Royales à Guergarate, l'inexistant Annahj Addimocrati s'approprie le langage du polisario pour essayer de réexister. Or, cette (mal)formation politique campe sur des positions doctrinaires en totale déphasage avec la réalité des faits. Le seul membre de cet organe fantôme qui est l'auteur du communiqué parle de guerre alors que les faits, dont ont été directement témoins des membres de la Minurso, se limitent à une intervention de sécurisation d'un passage routier essentiel pour la garantie du droit de circulation des personnes et des biens. Tentant d'instrumentaliser les drames que cause la crise sanitaire et certains mouvements de protestation, Annahj s'arroge en défenseurs des «classes populaires» qui l'ont depuis belle lurette déclassé, enterré et oublié.
