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« Rester ou partir ». Un film sur les libertés sexuelles au Mobil Film Festival Africa
Publié dans L'observateur du Maroc le 19 - 02 - 2021

Le premier court métrage de Soufiane Hennani « Rester ou partir » (Stay or leave) contre les lois liberticides au Maroc vient d'être sélectionné au Mobil Film Festival Africa (saison 2020).


Dans un Maroc où les libertés sexuelles et corporelles sont interdites, vues comme une honte, une déviation, un péché. Faut-il rester ou partir ? Voici le message véhiculé par Soufiane Hennani dans son premier court métrage « Partir ou rester ? ». « Mon film parle de libertés individuelles au Maroc et la difficulté des jeunes à se projeter dans une société conservatrice mais au même temps, permissive », nous confie le créateur du podcast Machi Rojola.
Âgé de 28 ans, le jeune chercheur en biologie moléculaire (Faculté de Médecine à Casablanca) nous explique que c'est son engagement pour les droits humains et les libertés individuelles qui l'a mené vers différentes formes d'expression comme la photo, la réalisation, l'écriture ou le podcast…« Pendant le confinement, je prenais des cours de réalisation en ligne avec la réalisatrice canadienne Karine Hazé. Au même temps, je prenais beaucoup d'images du quotidien et du mal être que nous avons toutes et tous vécu pendant le confinement. Le sujet m'est apparu évident suite à une conversation que j'ai eu avec mon amie présente dans le film ».
Pour un Maroc libre et pluriel
Soufiane Hennani. Crédit photo Fathallah El Fihri

Heureux de voir son projet sélectionné parmi 51 films originaires de 23 pays au Mobil Film Festival Africa, Sofiane Hennani estime que « montrer son travail à une échelle africaine et internationale lui permettrait de donner de la visibilité à d'autres projets sur lesquels il est engagé tel que le podcast Machi Rojola », un podcast qui repense et questionne les masculinités au Maroc sous un prisme féministe et intersectionnel. « Notre but est de promouvoir des masculinités positives et plurielles et lutter contre des masculinités toxiques, hégémoniques et dominantes, précise-t-il ».
Le réalisateur qui dédie son court métrage aux victimes des lois liberticides au Maroc, rappelle que « c'est en multipliant les projets comme Machi Rojola et Moroccan out laws que nous arriverons à libérer la parole et à nous rendre compte que nous sommes nombreuses et nombreux à vouloir vivre dans un Maroc libre et pluriel ».



Avec très peu de moyens, Soufiane Hennani a réussi le pari difficile exigé par le festival digital qui consiste à filmer avec un Smartphone un court-métrage ne dépassant pas une minute. Le format très réduit du film ne l'a pas empêché de rendre son message plus poignant : « La contrainte du temps rendait difficile la narration d'une histoire complète. Un défi que j'ai pu relever en traitant un sujet qui me tient à cœur », conclut-il.

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