La boxeuse algérienne représente le Polisario tandis que l'arbitre joue le rôle des militaires algériens. Et bien, c'est ce qui se passe chaque jour, dans toutes les instances et organisations mondiales, dans les médias et partout où les représentants de la junte peuvent parler. On ne pouvait pas tomber sur une illustration aussi parfaite de la situation. Mais bien sûr tout le monde le savait déjà. On ne parlera même pas des petites misères que les organisateurs des jeux méditerranéens infligent aux Marocains chaque fois qu'ils en ont l'occasion. L'amputation de l'hymne nationale par exemple est une vacherie immonde, mais il y avait une sportive qui a fait le nécessaire. Des vacheries aussi envers d'autres nationalités dont on ne connaît même pas l'hymne national. On sait de qui cela vient, en tout cas pas des Algériens en tant que peuple. Le peuple, lui, il manifeste à Paris contre la mafia militaire et le président qu'elle a imposé aux citoyens. Il profite de l'occasion pour dénoncer également les milieux français qui soutient qui soutiennent le « pouvoir criminel en Algérie ». La manifestation qui s'est déroulée dimanche à Paris montrait bien que le Hirak n'est pas mort et que si les gens ne manifestent pas en Algérie c'est parce que la répression y est impitoyable. Alors, franchement dans ces circonstances, qu'on ampute l'hymne national marocain, qu'on siffle les sportifs marocains et qu'on les étrangle pour qu'ils ne gagnent pas, c'est compréhensible.