Cette nouvelle enveloppe permettra de renforcer ses capacités à lutter contre l'insécurité alimentaire et à bâtir des systèmes alimentaires résilients. Cette enveloppe, qui s'inscrit dans la deuxième phase du Programme de résilience des systèmes alimentaires en Afrique de l'Ouest (FSRP), est cofinancée par une combinaison de crédits de l'Association internationale de développement (IDA) et d'une subvention du Fonds fiduciaire multidonateurs « Food Systems 2030 ». Les fonds serviront à aider les agriculteurs touchés par les inondations et la sécheresse, tout en soutenant la production durable de tomates. «Ce financement supplémentaire vise à aider le Ghana à se remettre des chocs économiques et environnementaux, tout en rétablissant le financement des investissements à long terme nécessaires au renforcement de la résilience agricole et à la réduction de la vulnérabilité aux perturbations futures », a déclaré Abel Lufafa, responsable du pôle agriculture et sécurité alimentaire à la Banque mondiale. Par ailleurs que ces fonds soutiendront « les services de conseil numérique visant à améliorer la gestion des crises agricoles et alimentaires grâce à un meilleur accès aux données sur les modèles météorologiques, la nutrition et la sécurité alimentaire, ainsi qu'à une meilleure surveillance des ravageurs et des maladies ». Au Ghana, environ 1 million de personnes souffrent d'insécurité alimentaire, selon le Programme alimentaire mondial (PAM). En outre, le secteur agricole, qui contribue à hauteur de 21% au PIB et emploie environ 35% de la population active, est confronté à un faible accès au financement.