C'est un incident qui a fait couler beaucoup d'encre, dans notre pays et ailleurs. Même du temps des relations qui grinçaient entre les Etats-Unis et l'ex-URSS, pareil incident n'a jamais été enregistré. Car il est de notoriété que le journaliste est une personne contrainte de faire son boulot de couverture de faits et d'évènements, sans plus. Mais voilà qu'en arrivant à Oran, qui abrite les Jeux Méditerranéens, la délégation marocaine des journalistes s'est vu interdire l'accès à la ville. Pourquoi ? Personne n'a rien compris. Le Comité National Olympique Marocain (CNOM) n'aurait-il pas fait son boulot en envoyant les accréditations des journalistes dépêchés aux Jeux Méditerranéens ? « Faux ! », nous répond une voix issue du CNOM. Les journalistes marocains étaient restés dans l'expectative. Le ou les auteurs de cette interdiction avaient même poussé le ridicule encore plus loin en qualifiant, selon certains de leurs organes de presse, des journalistes marocains d' «espions». Des médias avaient titré : « L'Algérie expulse des espions cachés dans la délégation sportive marocaine !». Incroyable mais vrai. Jusqu'où va le ridicule ? Comme ils n'ont aucune preuve de ce qu'ils avancent, ils ont eu recours à leur arme favorite qu'ils utilisent contre nous depuis plus de 50 ans : le MENSONGE. Depuis la rupture des relations entre les deux pays par l'Algérie, les militaires algériens ne cessent de multiplier les félonies et l'intox contre le nôtre, dont ils savent ne pas pouvoir rattraper le progrès. En tous les cas, le ridicule bat son plein en Algérie où la junte militaire aux commandes est devenue la risée du pourtour du bassin méditerranéen, comme elle l'a été partout où elle est passée. Hamid YAHYA
