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L'actualité affligeante de l'année 2009
Publié dans L'opinion le 31 - 12 - 2009

Si, comme moi, vous n'appréciez pas forcément les rétros pectives et les bilans de fin d'année, permettez-moi de vous infliger tout ce qui m'a affligé en 2009.
F…le foot et les footeux…
Il y a trop de foot dans notre quotidien. Le football a envahi votre vie privée à travers la télé, ou plutôt les chaînes de télé, la radio, les journaux, les cafés et même la politique puisque le foot est désormais une affaire d'Etat.
Même si trop de foot a tué le foot, l'opium préféré du peuple a encore de beaux jours devant lui et il faudra nous résigner à cette triste réalité : celle du diktat du foot et des footeux. Et ceux qui y échappent ont bien de la chance.
Caricatures…
Cette année, les caricaturistes de chez nous, du moins certains, ont franchi toutes les limites du déontologiquement correct en violant la sacralité de la vie privée, voire – pire - en caricaturant la liberté d'expression, en succombant à la tentation-omniprésente dans ce métier.
La caricature a perdu énormément de ses lettres de noblesse pour se morfondre dans un exercice de bas-étage, un mélange d'insultes, de calomnie et de provocation sous couvert de liberté d'expression.
Energie
Cette année, on a beaucoup parlé d'énergie.
Avec la crise du pétrole, les pénuries qu'on annonce inéluctables, et les changements climatiques, les efforts d'économie et de rationalisation de la consommation d'électricité sont devenus une exigence vitale dans une conjoncture énergétique condamnée à la raréfaction, donc à la hausse des coûts.
La bêtise, ce sont ces lampadaires pour l'éclairage public qui restent très souvent allumés toute la journée dans bien des villes. Des illuminés qui n'ont pas l'interrupteur facile devraient être sanctionnés !
Gaza, champ de ruines et prison à ciel ouvert !
Un an après l'opération « Plomb durçi », l'offensive aérienne et terrestre lancée par la machine de guerre israélienne le 27 décembre 2008, Gaza survit toujours dans les ruines et un peu partout poussent des champs de désolation, là où se dressaient, auparavant, usines, fermes, vergers, oliviers, mosquées, hôpitaux et écoles.
Le rapport Goldstone a qualifié l'invasion de crime de guerre, et si les gouvernements occidentaux refusent de condamner Israël, des ONG de défense des droits humains ont poursuivi les responsables israéliens devant des Cours de justice européennes ayant compétence universelle.
Il se peut qu'un jour prochain Ehud Olmert, Tzipi Livni, et Gabi Ashkhenazi soient traduits devant le Tribunal Pénal International même si le Conseil de Sécurité de l'ONU ne risque pas de voter en faveur d'un tel texte et condamner Israël, pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité !
Mais, en attendant, Gaza a été abandonnée de la communauté internationale et sa population survit dans une situation humanitaire chaotique.
L'Etat palestinien, un bantoustan en lambeaux…
2009 n'aura pas été l'année de la reconnaissance de l'Etat palestinien. Malgré les discours de Barack Obama auréolé du Nobel de la Paix, non seulement aucune percée n'a été réalisée, mais l'enlisement du conflit israélo-palestinien a atteint une extrémité inextricable.
La bande de Gaza est un champ de ruines isolé du monde, la population de Cisjordanie est de plus en plus encerclée par les colons juifs, la circulation des personnes et des marchandises est délicate à cause du mur de sécurité et des barrages de l'armée israélienne, et la situation économique et humanitaire dans les territoires occupés est catastrophique.
Pendant ce temps, le Conseil de Sécurité des Nations Unies et le quartet européen (France, Russie, Allemagne, Grande-Bretagne) n'ont pas fait pression sur Israël afin d'accepter l'initiative de paix arabe et de reprendre les négociations.
En effet, les grandes puissances ont inscrit dans la priorité de leur agenda la question du nucléaire iranien, jouant le jeu de l'ennemi sioniste. Une situation qui compromet une paix durable et surtout juste, avec la reconnaissance d'Al Qods comme capitale de l'Etat palestinien.
Entre nous, qu'y a-t-il encore à négocier aujourd'hui  ?
Minarets…
L'affaire des minarets révélée le mois dernier par référendum en Suisse n'a pas manqué de susciter la polémique. En trahissant leur neutralité légendaire, les helvétiques ont au fait déclamé tout haut ce que pensent tout bas énormément de Français et d'Occidentaux.
Dans le même esprit du débat qui secoue la France ces dernières semaines concernant la crise identitaire, certaines voix se sont élevées afin de souligner que l'interdiction des minarets ne devrait répondre qu'à un souci d'esthétique urbanistique afin de « préserver  dans les villes suisses un cachet architecturel spécifique, et une norme paysagère où les minarets pourraient être perçus comme des intrus » !!
Mais en attendant, il faudra voir ce que pensent les Suisses des synagogues, car si ces dernières sont beaucoup mieux admises, on pourra alors crier à l'islamophobie.
Et on rappellera à nos amis suisses que leurs banques recèlent des milliards provenant de pays Islamiques.
Hold-up climatique à Copenhague
La quinzième conférence des parties à la convention cadre des Nations Unies sur le climat (COP15) s'est achevée sur un hold-up climatique puisqu'une déclaration au rabais a été signée par 28 pays sur 192, ce qui constitue une véritable mise sous tutelle des pays riches sur la question de la lutte contre les changements climatiques  sans qu'il ne soit encore question d'accord contraignant juridiquement. Le « sommet » s'est achevé dans la confusion…
La palme revient à celui qui a déclaré : « Si le climat était une banque, les pays riches l'aurait sauvé ».
La «confession» de Tony Blair
La «confession» de Tony Blair relance la polémique sur la guerre en Irak.
En révélant qu'il aurait engagé le Royaume-Uni dans la guerre en Irak même s'il avait su que Bagdad n'avait pas d'armes de destruction massive, Tony Blair a relancé la polémique à quelques semaines d'une déposition cruciale devant l'enquête sur ce conflit.
C'est lors d'une émission religieuse, le 12 décembre sur la BBC, qu'est tombée «la confession», comme l'appelle la presse britannique. Invité à dire s'il aurait engagé son pays dans la guerre même si l'ancien dictateur irakien Saddam Hussein n'avait pas disposé d'armes de destruction massive (ADM), M. Blair a lâché: «J'aurais continué à penser qu'il était juste de le renverser».»Evidemment, nous aurions employé et développé des arguments différents quant à la nature de la menace», a ajouté l'ancien chef du gouvernement (de 1997 à 2007). En mars 2003, Tony Blair avait engagé son pays dans la guerre en Irak, en affirmant que Saddam Hussein disposait d'ADM qu'il pouvait déployer «en 45 minutes». Aucune arme de ce type n'a été trouvée et il s'est avéré que la mention des «45 minutes» avait été ajoutée in extremis afin de «muscler» un rapport des services de renseignement britanniques.
Bernard Kouchner et Al-Qods…
Du côté de l'Autorité palestinienne, les critiques pleuvent sur Bernard Kouchner, ministre français des Affaires étrangères.
En effet, ce dernier s'est activé à affaiblir et à torpiller une déclaration des ministres des Affaires étrangères de l'UE sur une proposition suédoise - qui préside l'Exécutif européen -, à propos du statut d'Al-Qods comme capitale de deux Etats. Après l'activisme ou plutôt le lobbying de Bernard Kouchner, le projet final retenu reste flou dans la définition d'un futur Etat palestinien et indique qu'une voie devrait être trouvée afin de négocier le statut de la partie orientale d'Al-Qods.
Autrement dit, Bruxelles ne considère pas la partie orientale d'Al-Qods comme faisant partie des territoires occupés avant 1967.
L'attitude de Kouchner a été perçue avec étonnement et ressentiment côté palestinien, alors que, bien évidemment, Israël a exprimé sa satisfaction.
On se souvient des positions cyniques de Kouchner lors de la dernière agression sioniste barbare sur Gaza, et l'on comprend le soulagement de Tel-Aviv lorsque ce dernier avait été nommé à la tête du Quai d'Orsay.
Le Prix Nobel de la guerre… : Yes, we can !
Après avoir versé quelques larmes d'émotion un certain 4 novembre 2008, suite à l'annonce de l'élection de Barack Obama à la fonction suprême aux Etats-Unis, pour ce que cela représentait pour l'Histoire ; pour ce que cela signifiait comme espoir ;
Pour ce que cela allait apporter comme changement.
Je me demande sérieusement aujourd'hui si je ne vais pas continuer à pleurer des larmes de destruction massive.
Franchement, trop d'espoirs sont entre les épaules de Barack Obama : crise financière,  climat,  paix au Proche-Orient, etc.
N'est-ce pas trop pour un seul homme, fusse-t-il le président des Etats-Unis ! ?
Je vais vous étonner, mais Barack Obama a grandement mérité son Prix Nobel de la Paix pour deux raisons essentielles :
Premièrement, il nous a fait oublier Georges Bush, et il va consacrer son mandat à réparer les fautes calamiteuses de ce dernier.
Puis, justement, il propose le dialogue et le partenariat, là où Bush envoyait des missiles et des bombes !
Guantanamo, l'enfer sur terre n'a pas encore fermé ses portes !!
Malgré les promesses électorales de Barack Obama, malgré la volonté affichée dès son discours d'investiture à la Maison Blanche, Guantanamo n'a pas encore fermé ses portes !
La Realpolitik a fini par retrouver ses droits et l'Amérique, Bush ou pas, continue d'emprisonner en Irak, en Afghanistan ou au Yémen des personnes « suspectées » de terrorisme.
Mais, il y a eu trop d'innocents à Guantanamo, sans jugement ni justice !
La guerre contre le terrorisme n'est assurément pas propre…


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