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Télégramme
Publié dans L'opinion le 13 - 04 - 2011

Où commence la transparence qui nous délivrera du mal ? Dans une administration centrale en pleine ville, la corruption sévit comme au beau milieu des années plombées. Pour une simple signature, des citoyens sont encore obligés de graisser la patte pendant un bon bout de temps, avant d'obtenir cette signature. C'est-à-dire jusqu'à ce qu'ils se plaignent du retard en haut lieu afin d'obtenir satisfaction. Aussi invraisemblable que cela puisse paraître, il y a encore des noms de ceux qui touchent et qui n'ont pas peur des saintes-nitouches qui les dénonceraient.
Certes, ce n'est pas la grande « rachoua ». Ils se contentent d'une pizza aux oignons et aux anchois, ils parlent de « barouk », mais il s'agit bel et bien de corruption. Les chefs et les sous-chefs dont dépend le corrompu rompu à toutes les sales besognes – le principal, c'est que ça crache – sont au courant, mais ils n'osent pas remuer la plaie qui sera certainement guérie en juin 2011. L'année de tous les dangers qui fera taire les enragés. stop.
Les loups sont entrés dans Paris, chante Sergo Regiani dans un autre contexte. Lundi après-midi, des manifestants se sont livrés à un véritable forcing à l'entrée du ministère de la Jeunesse et des Sports qui a laissé pantois les fonctionnaires et notamment les membres du cabinet du ministre qui se sont demandé peut-être si on n'était pas chez les zoulous. Ils n'étaient pas nombreux, mais cette invasion tonitruante dans les couloirs de l'administration a fait le tour de la ville. Ce n'est pas la première « foda » qu'on note dans le milieu administratif. L'autre fois, des diplômés habillés en « romé » ont fait une irruption dans le MEN qui a du mal à mener la valse à mille temps. Là encore, des fonctionnaires se sont demandé jusqu'où peut aller la tolérance qui a des maisons pour ça. Ragrara, un autre chargé de calmer les jeux et les enjeux, a réussi à persuader les manifestants du ministère de la J.S. à quitter les lieux avant de leur donner un rendez-vous pour un « hiwar » le lendemain. A qui le tour ? On n'entre pas dans le hammam comme on y sort. Traduisez. stop.
On annonce qu'il y a des hausses des exportations marocaines de marchandises.
Les exportations de marchandises du Maroc ont atteint, au terme du mois de février dernier, quelque 26,2 milliards de dirhams (MMDH), s'inscrivant ainsi en hausse de 28% par rapport à la même période de 2010, selon l'Office des changes.
Cette progression est imputable tant aux exportations hors phosphates et dérivés qui se sont établies à 19,7 MMDH, en hausse de 17,5%, qu'aux ventes des phosphates et dérivés qui ont augmenté de 75,7% pour atteindre 6,5 MMDH à fin février 2011, explique l'Office qui vient de publier les indicateurs mensuels des échanges extérieurs. stop.
Immigration positive. Rue Karioun, dont la réputation a pris un sale coup depuis que pinar de madame Dinar est vendu jusqu'à à l'aurore devenue horreur. Depuis quelque temps déjà, un jeune immigré aide les habitants à embellir leur quartier en les poussant à entretenir des pots de fleurs. Il met la main à la poche sans petits calculs électoralistes qui préoccupent les premiers de la liste à vouloir s'inscrire, coûte que coûte, pour gérer la commune aux visions peu communes. Les promeneurs de Karioun sont ravis des changements en cours. A suivre. stop.
Après la pharmacienne qui accorde du crédit, jamais le matin à l'ouverture - Ya sebah ya rebbah - de l'antibiotique au traitement dermique en passant par l'insuline et la bétadine, voici le bistrot du coin qui réserve une ardoise au petit fonctionnaire amateur de «bino» ou de «bira». A chaque fin de mois, le consommateur avec ou sans modération doit régler des dettes dont il se rappelle, mais pas du montant. Des patrons de zinc font crédit à leurs clients pour ne pas fermer boutique, disent-ils, à cause des habitués fatigués par les notes salées qui restent à la maison où, pourtant, il arrive que leur femme leur fasse crédit… stop.
Quand le portable est apparu, les numéros circulaient librement sans mesure particulière. On savait que flane - ou flana - avait telle et telle Nemra qui n'était pas inscrite sur la liste Hamra. Maintenant que riches et moins riches possèdent deux portables, il y a forcément un changement de pratiques. Le deuxième numéro du portable de Si Shihaja, et de Lalla non moins importante, est confié à quelques initiés qui ne fréquentent pas forcément les boursicoteurs qui lisent Bibi Fricotin. Ces numéros trop secrets – tape cinq ! – ne courent pas les rues. Et ceux qui les possèdent se gardent de les divulguer au premier venu. Le secret est bien gardé. D'ailleurs, certains bien placés appellent en «Diez», histoire de rester à l'abri des embêteurs pour rester poli. Enfin, il y a les serviteurs de l'Etat qui éteignent rarement leur portable. Du Premier ministre au Premier secrétaire de tel ou tel département en passant par des responsables de Division et de simples employés de la baladia. C'est-à-dire : le Maroc est en marche. stop.
Affaire Renault. Des têtes commencent à tomber, ce qui nous fait marrer au «Télégramme», car, depuis le premier jour où on en a fait un drame - ce qui nous a étonné - le feuilleton s'est prolongé avec, à chaque fois, des nouvelles de plus en plus gratinées... A suivre. stop.
Les Echos de la Savane, c'est le titre d'une incontournable revue de bandes dessinées. Le titre peut être emprunté pour qualifier les événements dramatiques que vit la Côte d'Ivoire, un pays ami où l'on parlait autrefois sous Houphouët Boigny qui a construit une cathédrale à l'italienne à Yamoussoukro qui faisait les belles pages de Paris-Match qui refait le match chaque semaine. Dernière image pathétique, celle de Laurent Gbagbo encore plus têtu que Laurent Kabila, lundi soir, dans sa résidence bunker assiégée par les Ouattaristes affichant des signes de victoire. Le pauvre Laurent – il aurait des comptes en Suisse - qu'on avait sorti de sa salle de bain, portait encore sa «sofetma», un décor humiliant pour celui qui avait dirigé son pays en costume d'apparent quelques fois. Question : Comment Kadhafi terminera-t-il le mandat qu'il s'est octroyé sans consulter son peuple aujourd'hui mitraillé ? On n'ose pas y penser… stop.
Yannick Noah continue à faire parler de lui. Si c'était un vrai chanteur qui ne se contente pas de faire de la récitation sur fond enchaîné comme Etienne Daho, Noah ne trouverait pas le temps pour polémiquer et faire réagir la LICRA. Voilà maintenant qu'il fait des prévisions à la madame Soleil - qui a quitté la terre ? en disant qu'il avait peur pour son pays, le Cameroun de Roger Mila et du poète Célestin Tchého, après ce qui s'est passé en Egypte. Mais frère Yannick, pas de panique, le peuple camerounais qui ne craint pas la mouche tsé tsé qui avait mordu Patrice Tchombé au Congo, a le droit de suivre le rythme du renouveau de l'Afrique. On peut faire de la chanson, du tennis sur le court de Yblis, à condition de parler vrai, pas pour s'inquiéter du sort d'une nation en plein éveil. Dernier vent de liberté, au Sénégal où le peuple, de Dakar à Saint Louis, est prêt à une nouvelle donne. Les manifs de lundi dernier n'ont pas raté leur entrée sur Facebook qui n'a pas besoin de changer tout le temps de look pour être à la page. stop.
Les Casablancais qui ne veulent pas être les laquais du labyrinthe urbain qui restreint les bonnes actions ont répondu à l'appel de l'association Casamémoire de moins en moins dans des déboires, qui vient d'organiser des journées du Patrimoine. Mais il n'y en a que pour les immeubles genre «Liberty» ou Zevaco - un grand nom de l'archi. Alors que le fin fond de la médina réserve bien des surprises quand on y prête attention, des curieux n'ont pas dépassé le quartier du marché central et les immeubles Kich qu'il y a autour. Enfin, on n'a pas invité des groupes scolaires à découvrir des sites qu'on ne voit que des écrits épistolaires. Revoyez les itinéraires et n'invitez pas que les intéressés. stop.
Potins sur le rotin. Carl Lewis qui fait du social, neuf fois médaillé aux Jeux Olympiques, s'est lancé en politique lundi dernier au cours d'une conférence de presse. Il vise le poste de sénateur du New Jersey sous les couleurs démocrates qui perturbent les phallocrates avec leur politique en faveur du sexe loin d'être faible. Espérons que le héros des JO ne fera pas comme Schwarzenegger qui aurait mieux fait de rester sur les plateaux de cinéma au lieu de conduire une mairie comme Buffalo Bill. stop.


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