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Télégramme
Publié dans L'opinion le 16 - 01 - 2012

Le zoo de Témara a rouvert ses portes dans un décor revu par des paysagistes qui a fait rêver des enfants qui n'en croyaient pas leurs yeux.
Prix du lancement : 50 dh, qui n'ont pas donné à des parents de faire le déplacement. Un tarif qui va être revu à la baisse comme dans le tram qui, pour éviter le drame du boycott, est passé de 6 à 5 dh, quand Staréo, attaqué par des actionnaires à la Bourse de New York pour mensonge, augmente son ticket dès le début janvier pour souhaiter à ses usagers une bonne année.
Le génie des paysagistes du nouveau zoo pousse les habitants de Rabat à se demander pourquoi justement l'empreinte du paysagisme n'est pas visible dans une capitale tenue par des bureaucrates à tous les niveaux. Une ville où le hdid, peu ladide, du parc automobile a tout gâché, rendant l'itinéraire du piéton invivable. stop.
« Les ménages ne sont pas encore conscients que les climatiseurs sont munis d'une double option de chaud et de froid », signale Youssef Berrada, directeur du département climatiseurs et B2B chez LG Maroc. Comme s'il s'adressait aux zoulous et comme si les consommateurs achetaient les yeux fermés.
Ensuite, l'auteur de l'article sur le chauffage – il fait moins frisquet, ce qui rassure les biquets qui se déplacent de moins en moins - nous dit qu'il faut se méfier des climatiseurs à moins de 3.000 dh… alors qu'on trouve des appareils du genre, dont le plus simple appareil à 499 dh chez Marjane qui va prendre le deltaplane pour quitter le Bouregreg où il est le dernier des occupants des lieux alors qu'on a tout sacrifié, du club nautique au restaurant « Chez Jean Pierre » qui n'est pas arrivé à faire d'une pierre deux coups au mauvais coup qu'on lui a fait.
En fait, ce qu'il faut dire, c'est que malgré l'engouement du chauffage dans un pays où on a condamné les cheminées dans les grandes villes, bien des familles craignent la bouteille de butane qui n'entraîne pas saratane, une maladie qui fait moins peur, et qui risque d'exploser quand les mesures de sécurité ne sont pas respectées. Dans l'ensemble, des gens riches ou moins friqués loin des décors alambiqués, se glissent sous la couverture, la bonne vieille bettania, pour regarder les faits divers sur 2M ou Medi Sat bate. stop.
En répondant par communiqués interposés peu posés, Morocco Mall alimente la polémique dont ce temple de la consommation qui arrive en pleine crise, n'avait plus besoin. Après la guéguerre avec les journalistes qui n'on pas apprécié d'être considérés comme les derniers de la liste.
En effet, Morocco Mall qui redoute le sirocco qui fera plier ses palmiers plantés à la va-vite, a tenu à répondre à ceux qui parlent de jnoun qui ont toujours existé dans l'imaginaire des Maghrébins. Des jnoun qui ont chassé Caligula Kadhafi et Ben Ali qui se croyait indétrônable sur son siège éjectable. Déjà, on parle de lalla Salwa fel hawa sawa qui serait la cible des détracteurs qui veulent la concurrencer. Raisonnement acceptable et rassurant tant qu'on n'a pas encore parlé de jnoun chez Aksal, le groupe qui a misé gros dans ce projet qui, de toutes façons, n'est pas prêt d'échapper aux potins du café du commerce. On ne fait pas d'omelette sans casser des œufs et on ne met pas la charrette avant les bœufs. stop.
L'activité du tourisme à Fès aurait baissé de 20% en 2011 où on a vu des bonzes oublier de se raser la tête et de mettre du soja dans leur riz glacé. 20%, ça fait grincer des dents à première vue, mais ça aurait pu être pire dans cette année où des gourmands se sont rendus compte qu'il fallait lâcher du lest et lâcher le morceau avant de voir les butins éclater en morceaux.
Mieux encore, on s'est lamenté sur ces 20% en accusant le mouvement du 20 février qui aurait rebuté les touristes de France – toujours les premiers à apprécier nos produits fermiers au Club Med ou dans les restaurants de la médina – ou de Navarre, de plus en plus avares à cause de la conjoncture qui indigne de la Puerta Del Sol à la porte d'Orléans – ou Bab El Had où on ne dit plus ma kayne had, le dimanche où des jeunots retroussent leurs manches.
Quoi que l'on dise, et il faut saluer l'esprit de responsabilité de nos jeunes à part quelques égarés effarés par les signes de quiétude, il n'y a jamais eu de manifs violentes avec effusion de sang et dérapages qui font la première page. stop.
La photo de Hosni Moubarak sur la civière qui le transporte de la prison à la mahkama, un mot qui fait encore trembler ceux qui ont de la farine dans l'estomac – traduisons – c'est-à-dire qui ont des choses à se reprocher, appelle des remarques. L'ex-patron des moukhabarates qui n'ignoraient pas le trafic des moukadérates, apparaît comme un dignitaire bien rasé, bien coiffé qui attend qu'on vienne le chercher pour une séance de dialyse ou d'analyse comme si de rien n'était. Il rappelle les momies bien enveloppées dans leur bandage avant d'être enterrées devant leurs admirateurs atterrés. stop.
Parlant d'Amnesty International, un éditorialiste qui ferait mieux de réduire la longueur de son billet qui ne manque pas d'intérêt à l'heure où des plumitifs font dans le répétitif, a dit qu'il faut saluer le travail effectué depuis des décennies.
Oui, depuis des décennies quand Amnesty International passait de Ben Barka qui n'a jamais fait un flash chez Larbi Bentarka, un vétéran de la télé cédée aux plus zélés, aux bavures de Pinochet et de Noriega, ancien chef des forces armées qu'on n'a pas encore désarmé et quand AI faisait trembler les états majors des régimes mineurs qui reposaient sur du toc. Rendre hommage à une ONG qui lutte contre l'arbitraire des gouvernements qui considèrent leurs administrés comme des vaches à traire, en disant un travail depuis des décennies alors que sous nos années plombées, personne n'osait citer le mot amnistie nationale ou internationale, voilà qui donne à réfléchir.
Mais le principal, c'est qu'on reconnaisse aujourd'hui dans un Maroc libre où il y a un ministère de la Justice et des libertés si bien honorées par le poète Paul Eluard qui écrivait en son nom. Un ministère qui attend que Ramid ausculte la température des libertés, de Taza à M'hamid. stop.
Ville sans bidonvilles. Un idéal qui n'a pas fini de traîner entre les dédales des dossiers pourtant bien ficelés depuis les années Boufetas, où le « terfas » était abordable, qui n'avait pas besoin de puiser dans la caisse noire pour arrondir ses fins de mois où on commença à parler sérieusement de bidonvilles dans la ville.
De nos jours, le combat mené par Hjira dont on disait «ira, ira pas », est palpable à l'œil nu, mais on ne s'empêchera pas de remarquer qu'il y a une bidonvillisation anti-civilisation qui s'installe sur les toits des immeubles qui échappent aux caméras cachées et aux caméras entachées – aux lecteurs d'ajouter un adjectif.
Sur les terrasses où sont logés des célibataires ou des paumés habillés en romé, en instance de divorce qui sont au bord du rouleau.
Ainsi que dans les cours et les arrière - cours ou « bite ou cousina » font l'affaire des sans logement fixe qu'on retrouve sur les collines des favelas et dans les bas fonds de Chatenay Malabry. stop.
Rectif. Il fallait lire Villa Lobos et non Lobus qui aurait pu se transformer en « Lotus bleu » comme chez Tintin quand Hergé, lu, du Pacifique à la mer Egée, par des cadres et des bergers, s'est aperçu, à partir de cet album, que ses aventures pas plus racistes que Maciste, disent certains, étaient célèbres dans le monde entier. stop.
Echos des ministères. Louafa qui a le sens de l'humour à petite dose, sans exagération, a fait une tournée surprise des bureaux du ministère de l'Education Nationale. Notre ancien directeur de la Société Arrissala qui prenait le soin de lire « Al Alam » et « L'Opinion » avec un esprit d'analyse et un sens de la critique remarquable, a dit un ou deux mots aux fonctionnaires qu'il a salués chaleureusement.
Une prise de contact qui vaut tous les discours de circonstance qui ne traduisent pas toujours le bon sens. A suivre. stop.
Delphine Wespiser Miss France était l'invitée du Morocco Mal qui n'a pas encore projeté « Morocco » de Stenberg avec Gary Cooper qui préférait le cheval à la mini-cooper et Marlène Dietrich qui n'aurait peut- être pas accepté le traité de Maâstricht remis en cause à la veille des élections qui ouvrent la voie à toutes les évasions.
Miss France, née dans le haut Rhin qui n'a pas peur de se casser les reins avec des histoires de « Jnoun » qui dévorent « noun » en quenelle et crème fraîche venant de l'Ardèche, a un grand mérite, celui d'avoir bravé la rumeur qui fait plus rigoler que désoler. stop.


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