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Télégramme
Publié dans L'opinion le 27 - 01 - 2012

Les rapports propriétaire-locataire ont toujours été tendus dans certains milieux. Même quand on avait décidé de partager la poire en deux, lorsqu'on avait demandé au propriétaire de faire un effort, en facilitant le paiement mensuel, à un moment où les locataires se sont vus soulagés. Un casse-tête dont on se rappelle aujourd'hui avec une pointe d'humour car des situations ubuesques, il y en a eu. Les loyers n'ont pas été gelés comme au Portugal où Salazar, dictateur light, avait gelé les loyers durant 40 ans, mais bien des familles dans l'opération « Soukna moins cher » furent soulagées. Une campagne de séduction qui n'est pas prête de se renouveler.
Aujourd'hui, malgré la voracité de certains proprios qui rêvent de Rio ou de la Costa del Sol et qui augmentent tout le temps les redevances, il y a encore des citoyens « oulad ennass » qui n'osent pas demander à une femme veuve, à un retraité ou à une famille nombreuse de réaménager la somme due à chaque fin de mois. stop.
36 jeunes toxicomanes arrêtés, nous dit-on. Peut-on parler de toxicos quand il s'agit de fumeurs occasionnels, ou « mabliyine » comme on dit, qu'on a ramassés dans le panier à salades dans un troquet de la rue Max Guedj (avocat casablancais né à Soussa en Tunisie) ? Mais parler de toxicomane comme si on était dans le Pékin des années 30, c'est aller un peu fort. Car les Hicham, Marouane et autre Ghizlane, ne font pas des pieds et des mains quand ils n'ont rien à fumer. Les toxicos, c'est plus compliqué que ça.
Mieux encore, la dépêche nous dit que le café où il y a eu les arrestations – on imagine les accusés monter dans la rafle comme dans « Irma la douce » - est un lieu de consommation de haschisch et d'incitation à la débauche, précise une source policière. On peut dire que les autorités qui savent tout grâce à l'œil de Moscou incarné par les moka, n'ont pas perdu leur temps. Suite des détails : Des morceaux de haschisch ont été trouvés dans les poches de quelques clients alors que d'autres étaient en train de fumer des joints, ajoute-t-elle. Le café a définitivement été fermé, poursuit-elle, affirmant par ailleurs que le propriétaire du café et son fils, le gérant, n'avaient pas été arrêtés. Ils sont considérés comme étant en état de fuite et une note de recherche a été diffusée contre eux pour les mettre hors d'état de nuire. Dans l'entourage, on se demande : pourquoi ce café et non pas un autre au Belvédère ou au rond-point Chimicolor ? Chaque fois qu'il y a fermeture d'un café, bar ou restau, il y a forcément interrogation. stop.
S'il faut attendre qu'une revue, comme « Foreign Direct Investments », nous dise que Casablanca est bien positionnée pour devenir un centre financier international alors qu'elle est déjà, un marché financier le plus important en Afrique du Nord… on n'est pas sorti de l'auberge. Il y a longtemps, dès les années 60, la ville aux multiples tentacules s'est placée parmi les capitales économiques qui comptent dans le Tiers-Monde avant que Jeune-Afrique, pompe de fric, ne consacre ses « spéciaux », payés monnaie trébuchante.
« Nous disposons de tous les ingrédients qui permettent à la bourse de Casablanca de fonctionner selon les standards internationaux », explique M. Karim Hajji, directeur général de la bourse à Casablanca.
Il explique que les compagnies cotées dans cette bourse reflètent la situation d'une économie marocaine assez diversifiée. Plusieurs secteurs, dont les télécommunications, l'immobilier, les banques, les assurances, le bâtiment et l'agro-alimentaire, sont tous représentés à la bourse de Casablanca, poursuit le responsable. Quoi qu'il en soit, la dernière livraison du « Foreign Direct Investments » est à prendre avec sérénité. Il y en aura d'autres à l'heure où les investisseurs ne savent plus sur quel pied danser avec tous les changements en cours ou à venir. stop.
Si le directeur de l'Office du Tourisme Abdelhamid Addou dit que 2012 sera difficile, que penseront ceux qui s'apprêtent à sacrifier un « aâtrous », justement parce que l'année du dragon n'est pas aussi sombre qu'on le pense ? Parce que, après une année charnière où les charniers ne se comptaient plus, où les dogmes furent démystifiés et où des dictateurs invétérés comme les alcooliques anonymes ont découvert qu'ils avaient des pieds d'argile, il ne faut pas s'attendre à un remake, le cycle des mouvements de la terre ne se répète pas. Abdelhamid Addou, qui a gardé son siège éjectable en ce temps où des météorites nous tombent sur la tête, ce que n'avait pas prévu Astérix et ses gaulois, devrait souffler après les déluges de 2011 qui auraient pu pousser des réceptionnistes du Sheraton, qui ne sont pas branchés sur le scopiton, à chasser les mouches – traduisons – et les vendeurs de souvenirs à ranger leur camelote pour jouer à la belote. Quand on occupe un poste de direction, il faut se garder de démotiver les troupes qui relisent toutes les déclarations à la loupe. stop.
Rebelote dans les médias où l'on parle de nouveaux contrats programmes pour le secteur, une autorisation de régulation pour la presse écrite – en oubliant la prescrite qui empêche d'avancer dans la clarté – et de la réforme de l'audiovisuel dans le pôle public.
Pour Mustapha Khalfi, le ministre de la Com qui a remplacé Naciri qui ne mange pas de fromage « La vache qui rit » qui sévit sur les chaînes avec des pub rigolotes : « Il faut que le soutien de l'Etat aux journaux ait un impact sur la situation sociale non seulement des journalistes, mais aussi de l'ensemble des intervenants dans la production de journaux », a-t-il confié à Jamal Eddine Herradi qui veut irradier la nonchalance dans la profession malmenée par des manipulateurs de dépêches qui donnent de plus en plus envie de tout claquer pour aller à la pêche au lac du barrage Sidi Mohamed Ben Abdallah, le plus proche de la capitale.
Mustapha El Khalfi qui parle de la situation sociale devrait savoir que Ali Hassan paie de sa poche les frais insupportables du portable, que des journaleux font le tour des kiosques pour se faire une revue de presse à l'œil, pendant que des raïs – rient à voir avec Khalil Raïs – reçoivent tous les journaux du jour dans les deux langues et qu'ils paient de leur poche les frais de transport pour aller à Casa-port pour rencontrer les gens qui comptent. stop.
L'Administration des Douanes et Impôts Indirects (l'ADII) – on aurait pu trouver mieux que cette appellation riquiqui – a bien fait de répondre aux allégations, dit-elle, de campagne d'assainissement à Rabat.
Deux « visites » avaient semé la panique au Centre Al Manal, descente plutôt banale, diront ceux qui ne savent pas que des boutiques vendent et achètent sans facture, sans payer de TVA sur la marchandise qui ne vient pas de Nouméa, mais de Bournazel et Bouskoura. L'ADII, prononcez a-di-i-i hip hip houra, ne veut pas mettre l'huile sur le feu avec les temps qui courent dans tous les sens, à un moment où le pays a besoin de toutes ses forces pour repartir de pied ferme, dans la course à la compétition. stop.
Le Qatar n'est pas à ranger dans le Khatar, depuis qu'Al-Jazeera a mis de l'eau bouillante dans son « thé au harem », film de Mehdi Charaf dont on ne parle plus. Mais il est partout, du Paris-Dakar qui finira par passer par Madagascar au lieu de la ville de Simon Bolivar, au PSG où les troublions de Ivry-Sur-Seine et de Aulnay-Sous-Bois, n'ont pas le style BC-BG des gentils tifosis mafiosis de Butte Chaumont. Le voilà, le Qatar, qui passe de matar en matar, à Casablanca où il est venu piquer le footballeur Baila Traoré – qui n'est pas un parent de Moussa Traoré condamné à mort, mais gracié – au Raja. Dans la profession habituée aux concessions négociées, on parle de transfert dont les « sobess » du stade n'ont rien à faire. Enfin, le pays ami, loin d'être Khatar, va faire de l'ombre au capitaine Rajia puisqu'il envisage de planter ses panneaux de « Knor ma kay dor… ». stop.
Hexagone. Qu'est-ce qu'on ne ferait pas - de la Picardie à la Bourgogne - pour amadouer les électeurs qui éliront dans 3 mois un président qui remplacera le Prince de Bruni qui ne sera pas réélu à coup sûr – il a des doutes – avec tous les cadavres en Afghanistan et dans les placards à droite et à gauche. Du génocide arménien qui a fait ressortir les martyrs du métro Charonne, en passant par le ministre de l'Intérieur Guéant et sa circulaire qui a choqué les Brésiliennes de Boulogne Billancourt, notamment les travailleurs du sexe qui n'ont pas vu Diva de Beinex, tout sera permis dans la bataille électoraliste qui a mis Delanoë aux côtés des Turcs, qui n'a pas pipé mot après la fuite de Ben Ali et de sa « coiffora » qui ont cru que les Tunisiens allaient supporter leur cirque.
Le Sénat, à majorité socialiste, a qualifié la circulaire Guéant de « stupide » après l'adoption, mercredi, d'une proposition dénonçant ses conséquences. « Qui apporte le plus à la France ? Un étudiant étranger qui vient y faire ses études, qui travaille pour nos entreprises quelques années, car la plupart d'entre eux n'y resteront pas toujours, qui, ensuite dans leur pays, diront le meilleur bien de ce que nous sommes ? », s'est insurgé la sénatrice socialiste Marie-Noelle Lienemann. stop.
McDonald's Maroc qui ne veut plus qu'on le cantonne dans la « kefta » dont raffole Salif Keïta qui ne mange pas la viande hachée « baïta », s'allie à l'Université de Fès.
L'Université Sidi Mohamed Ben Abdallah de Fès (USMBAF) et McDonald's Maroc joignent leurs efforts en faveur de la formation de cadres supérieurs dans les secteurs du tourisme et de l'environnement. C'est ce qui ressort, en effet, de la convention de partenariat avalisée, le 12 janvier dernier, par Nacer Alami et Farissi Esserghini, respectivement PDG de First Rest, la société en joint-venture avec McDonald's au Maroc, et président de l'USMBAF. Pour la petite histoire, Mac Do qui ne tourne pas le dos aux arts devrait exposer des artistes sans leur prélever une commission qui détournerait sa mission. stop.
La chanteuse noire américaine Etta James, que beaucoup de Marocains connaissent, contrairement à ce que disent les Marocains chaussés avec des brodequins qui veulent nous imposer leurs visions sectaires, s'est éclipsée à l'âge de 74 ans. Sur la chaîne Inter du temps de Mekki Britel, Georges Charensol et Marie-France, elle passait régulièrement. Son style soul se retrouve toujours sur Jazz Radio, à écouter sur le satellite qui, s'il avait existé dans les sixties, aurait modifié la face de la planète. stop.


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