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Télégramme
Publié dans L'opinion le 13 - 12 - 2012

Aux Impôts de la SAFT, comme on dit, en parlant de cette usine historique, mémoire vivante autrefois, que « L'Opinion » avait défendue dans les années 70 quand la spéculation immobilière a commencé à montrer ses crocs de Grosmagnon, des citoyens trouvent des bureaux accueillants où l'on n'explique pas toujours aux imposables – qui ne l'est pas d'une façon ou d'une autre ? – que la note est salée parce qu'ils n'ont pas payé la TVA, quand il s'agit d'un marchand de « serbissa » qui ne fait pas de restauration, alors qu'on le considère comme le restaurant du Père Louis qui a, d'ailleurs, fermé ses portes, rue Dimachk et qui avait un petit air de Saint Benoît avant que les mêmes n'envahissent Angoulême, Levallois-Perret et St Germain-Des-Prés.
En règle générale, les Impôts ont changé de tactique depuis que Zaghnoun, Tougani et tout le directoire suivent les dossiers de près, mais il y a encore des fonctionnaires qui ne maîtrisent pas leurs dossiers, qui calculent des impositions sans se rendre sur le terrain et sans tenir compte de certains paramètres. Voir le bistrot confondu avec un restaurant. Bien sûr qu'il faut remplir les caisses de l'Etat, mais pas à n'importe quel prix. stop.
Tiens, on manifeste contre Addokha qui avance dans le bâtiment sur des coups de tête sans avoir mal à la tête ? C'est la classe moyenne qui réagit maintenant au lotissement des Jardins de la Moulouya, retard dans l'acquisition des logements, alors que les habitants de Bouknadel n'ont pas levé le petit doigt, quand le Bouygues national a déraciné des arbres – toute une forêt – pour édifier des appartements de luxe qui ne donnent même pas sur le rivage.
Ce qu'il faut retenir, c'est que le droit de défendre ses droits vient de plus en plus de la classe moyenne, consciente de son rôle de citoyenne. Les gens défendent leur acquis contre certains truands propriétaires de mal acquis.
Après 8 ans d'attente de leurs logements économiques, les acquéreurs, essentiellement des MRE organisés en association (ACIA), prévoient d'organiser un nouveau sit-in de protestation pour la prochaine édition du SMAP Immo, en mai prochain. Ils réclament également la mise en place d'une commission d'enquête sur le projet. stop.
La compagnie d'assurances RMA Watanya vient de lancer son application mobile. L'outil est téléchargeable sur Iphone, Ipad et Android. L'application permet d'avoir accès aux nouveautés de RMA Watanya et de simuler un devis pour l'assurance auto et multirisque habitation. Elle dispose également d'un système de géolocalisation et itinéraires pour identifier la position de l'agence la plus proche.
Note de la rédaction du Télégramme : GPS à sens unique... stop.
La Centrale Laitière qui fait du social et de l'écologie comme Marie Antoinette à qui on venait de dire que le peuple manque de pain, a répondu qu'il mange des biscottes, nous dit cette fois que la bonne nutrition passe par l'éducation. Sans faire de misérabilisme, car personne ne meurt de faim au Maroc, la bonne nutrition passe aussi par un frigo bien rempli, or, de nombreuses familles qui ont besoin de l'éducation de la Centrale Laitière, ont du mal à servir à leurs enfants, régulièrement, du poisson, des viandes blanches ou rouges, des laitages avec souvent du fromage au menu.
Apprendre aux gens à bien se nourrir, c'est bien, mais les aider à remplir leurs paniers, c'est encore mieux, sans se ruiner avec des produits nutritifs pas forcément à des prix excessifs. stop.
Des pharmaciens nous veulent du bien. Ils préconisent une ordonnance même pour les médicaments anti-rhume qui, disent-ils, contiennent des produits pas toujours conseillés. Bientôt le tbéb, branché sur le web qui l'aide à se tenir au courant des nouveaux courants, nous délivrera une ordonnance pour acheter Aspro qui calme le rhume et les rhumatismes. stop.
Le journalisme mène à tout à condition de s'en sortir. Et certains – très peu - s'en sortent bien. Pour la première fois dans l'Histoire de ce pays où, autrefois, le journaliste n'avait pas de stylo Parker et roulait en scooter, on parle de journalistes millionnaires qui n'attendent pas la paie pour se sucrer. Les biens ostentatoires dont on ne connaît qu'une partie, ne choquent même par leurs confrères habitués maintenant à voir de tout, dans une profession sous perfusion, depuis que l'Internet, à moyen ou haut début, menace l'écriture en déconfiture déjà, chez des gratte-papier, qui se répètent comme s'ils étaient condamnés à perpète.
Quand on rencontre ces plumitifs pleins aux as – c'est leur droit – dans les colloques et conférences de presse, d'une arrogance excessive, ravis de leur réussite rapide, on se dit qu'il est temps de passer à l'écriture des romans où – malgré leur pognon -, ils auront du mal à nous suivre. Car si n'importe qui peut faire du journalisme avec les dépêches du mac, n'est pas écrivain qui veut. Encore heureux. stop.
McDonald's, kfita du kfaïti américain présent de Tahiti à Bahia en passant par Sévilla et Namur, a fêté ses 20 ans au Maroc, le pays des tajines aux pruneaux et des moules avec ou sans charmoula. Si le fast-food a profité pendant les premières années de l'aubaine, aujourd'hui, d'autres vendeurs de frites sur un air de Hit-Radio, la station qui exploite un créneau porteur, et de viande hachée, s'installent au Maroc. Mais tous visent les grands centres d'attraction du Royaume alors qu'aux USA et en Europe rattrapée par les antilopes de la crise, on trouve des Mc Do, KFC, Wimpy Quick ouik ouik et autres préparateurs de la restauration rapide un peu partout. Il viendra un temps où une chaîne locale sera prête du Nord au Sud, avec des spécialités du terroir sans tendre des miroirs, même si les gens auront toujours envie de grignoter exotique. stop.
Qu'il s'agisse du JT de France 2, de Dozem qui accumule des Prix, profitant du vide de l'odieux-visuel, personne n'a précisé que le Nobel de la Paix est attribué aux choux de Bruxelles, l'Europe n'a pas suscité que des commentaires élogieux. Notamment Desmond Tutu qui fait rire Mandela avec ses robes d'Ecossais de Pretoria qui ne prête maintenant qu'aux riches, blancs ou noirs. Desmond Tutu avait critiqué les chemises bariolées de Mandela. Mais il n'y a pas que l'archevêque anglican, déjà Nobel de la Paix en 1984, assassinat d'Andira Ghandi, pub sur les radios libres en France, le FC de Naples se tape Maradona, très cher, naissance de la chaîne à péage Canal Plus qui va faire des ravages dans les foyers habitués à Merlin l'enchanteur, etc., etc., etc., sans oublier les émeutes à Nador qui n'était pas encore un port en vue.
Desmond Tutu qui ne s'habille pas en tutu mais en robe religieuse d'anglican et de nombreuses ONG ont critiqué le Nobel de la Paix attribué à l'Europe. Et pour le savoir, il ne fallait pas ce soir-là regarder la TV ni lire le journal de Bethsabée. Heureusement qu'on peut encore naviguer à vue afin d'en apprendre sur notre monde. A prendre ou à laisser. stop.
Avant et après les élections, on roule parfois avec le même staff qui rafle tout, au grand dam des fonctionnaires délaissés.
Dans des ministères, des secrétariats d'Etat, des préfectures et des sous-préfectures, des premières mains des chefs, des sous-chefs, de grands décideurs de l'Etat sont toujours là. Les ministres changent, les élections passent et elles sont toujours là, certaines habillées comme en vacances à Settat qui a gardé ses façades imposantes du temps des splendeurs quand les investisseurs ouvraient une antenne après un simple coup de téléphone qui remuait aussi bien les francophones, qu'un poste au bled rebute, que les arabophones qui préfèrent sur leur GSM « Assalam ou Alikoum » que « Allo » qu'on entend de Macao à Bilbao, qui rappelle l'Opéra de 4 sous de Bertolt Brecht, que Taïb Laâlej a adapté au théâtre.
Dans les cabinets des ministères au style militaire alors que dans les Etats-Majors, le secrétariat est plus souple, on les appelle des katibates alors qu'elles ne savent même pas rédiger un flyer ou une lettre de sensibilisation sur l'objectif d'un séminaire à venir. Quand un ministre est sur la liste des départs, elles s'arrangent pour privilégier les dossiers qui lui rapportent de quoi mettre à côté pour leurs vieux jours. Si bien que des responsables du sexe féminin sont souvent « bnet annass », d'autres méprisées par les fonctionnaires qui les traitent comme des subalternes au style terne, d'autres considèrent le département ministériel comme une propriété privée, mais les citoyens qui viennent pour une démarche administrative ont les yeux rivés, exténués par ces « sir ouaji » insoutenables, sur les dessous du cabinet ministériel où se trament les pires intrigues, les coups bas et les règlements de comptes. Ces citoyens victimes de l'aberration administrative disent dans leur cœur le contraire de bnet annas. stop.
Quand on inaugure un stade ou une aérogare, rarement les journaux signalent le nom du maître d'œuvre, l'architecte et le concepteur. C'est le cas du stade d'Agadir qui sera prêt au début de 2013, l'année des balèzes qui vont écraser les petits qui seront encore plus dans le pétrin avec le crime qui va s'accentuer et tuer les survivants vivant d'amour et d'eau franche, de Aïn Soltane à boire avant de voler en deltaplane.
Certes, celui qui a construit le stade d'Agadir avec un toit parallélépipède dru n'est pas Oscar Niemer, le grand architecte brésilien mort la semaine dernière, le roi du béton artistique, exilé en Algérie sous la dictature du régime brésilien qui confondait samba et rumba, qui a construit des chefs d'œuvre jusqu'à l'âge de 104 ans... Mais il fallait nous préciser qui a construit le stade d'Agadir, sans trompette ni bendir, au lieu de nous parler de la clim, de la billetterie ou des pistes d'athlétisme et des caméras de surveillance que n'auraient pas appréciées Jacques Palence, digne en fin de carrière dans « Baghdad Café » tourné avant la fin de Saddam Hussein dont une bouteille de bino en plastique porte le nom dans la bas-fonds de Bouskoura et Bab Rahba où il n' y a plus ni rahba, ni moulin. stop.


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