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Télégramme
Publié dans L'opinion le 05 - 04 - 2013

Comme poisson d'avril, Radio Mars n'a pas trouvé mieux que de raconter que Rachid Taoussi, l'entraîneur national, allait être remplacé par un certain Marcello Lippi. Comme s'il fallait à chaque défaite changer de coach pour répondre aux critiques acerbes. La radio casablancaise de Lino Baco n'a pas choisi Zaki ou un entraîneur du Souss qui sait danser le sirtaki, mais une tête d'affiche de la péninsule qui réduit ses postes de consul avec la crise qui sévit. Pourtant, monsieur Mars, qui parle à peine la darija, a confié à un canard laqué qu'il écoutait Nass El Ghiwane comme Gad El Maleh, qui veut faire « pipole » pour garder sa place dans la presse people. La blague du 1er avril a trompé son monde, les sites qui ont avalé la couleuvre sans s'apercevoir que c'était un flash bidon, vite englouti par des sites qu'on cite dans les revues de presse où rien ne presse. stop.
Cache poubelle, cache misère. A Rabat, le nouveau prestataire a installé une sorte de sabot autour des bennes d'ordures, mais uniquement au centre ville, notamment en face de la mosquée Sid El Ghandor, par-devant le marché central. Ozone a raison de donner une bonne image aux touristes qui passent par là. Ailleurs, la benne sans gêne reste exposée aux 4 vents, à la vue des passants. stop.
Le Haut Commissariat aux anciens résistants et anciens membres de l'armée de libération vient de publier un nouvel ouvrage consacré aux Français libéraux et amis du Maroc qui avaient soutenu la cause de l'Indépendance nationale et la fin de l'occupation étrangère.
Mais à côté des Dubreuil, des Durand et des Dupont, le contraire des Dupont la Joie, il y avait aussi des instituteurs dans le bled au capitaine Petit-Jean et même au Maârif ou à la Tour Hassan, qui ont affiché leur préférence pour l'Indépendance dès le début des années 50. La liste de ces hommes et de ces femmes restera dans l'ombre. En rentrant dans leur mère patrie, ils ont gardé le contact avec le pays de leur enfance, qu'on n'oublie jamais.
Il y avait bien plus que les 25 familles qui ont aidé le Maroc à acquérir son indépendance, comme le rappelle le livre, du reste remarquable, sur les Français qui ont défendu l'identité du pays hôte dont la reconnaissance envers les hommes de valeur reste de haute portée. stop.
Aucune information, à l'heure où on fait tout un tapage sur le droit à l'information, sur Dar Assika où des irrégularités auraient été découvertes dans l'impression des passeports. stop.
Bon à savoir en ces temps des soupçons où l'info intox prend la place des infos utiles, de Taroudant au Blanc-Mesnil. A l'heure où la presse écrite fortement ébranlée par le virtuel, lui fait perdre les pédales. Ce qui la pousse à étaler des photos inutiles sur 5 et 6 colonnes, les mêmes qu'on emploie pour Ivan Colonna, du temps de l'activité chaude.
Les défenseurs des médicaments génériques saluent une victoire importante sans pour autant abandonner leur combat. Lundi 1er avril, la Cour Suprême indienne a rejeté une demande de brevet sur un anticancéreux, le Glivec, déposée par le géant pharmaceutique suisse Novartis. Cette décision facilitera la production en Inde de versions génériques de ce traitement et, plus généralement, de médicaments bon marché. « Cela va donner un énorme coup de pouce pour fournir aux pauvres des médicaments à des prix abordables », s'est félicité Anand Grover, l'avocat de l'Association d'aide aux malades du cancer. stop.
Tourisme. Faut-il s'affoler dès qu'il y a moins de Belges en visite au Chellah – le Kanoun Grill invite les gnaouas de Salé ce vendredi, signe des temps –, moins de Français sur la place Jemaâ El Fna où le Club Med ne dîne plus avec vue sur les charmeurs de serpents – folklore condamné par les Anglais - et moins d'Espagnols attirés par le climat du Chamal qui découvre « el mal » de la croissance qui porte chance, depuis qu'on a rasé des terres de chit, ce qui a mis à « l'anetrite » des cultivateurs qui ne touchent que des miettes pendant que des dealers offrent à leur entourage du méchoui en oubliant les « mllaoui », dont ils raffolaient, quand ils étaient fauchés ? Coup d'œil sur les chiffres.
L'embellie que l'activité touristique a affichée durant le mois de janvier 2013 n'a pas duré. Les principaux indicateurs du secteur ont viré au rouge le mois suivant, se traduisant ainsi par des recettes voyages en retrait de 2 %, par rapport à la même période de l'année précédente. Les opérateurs touristiques n'ont en effet qu'à prendre leur mal en patience devant le repli des arrivées touristiques et, par ricochet, la baisse des nuitées dans les hôtels classés. Le volume des arrivées de touristes aux postes frontières a reculé de -3 % en février (0,1 % pour les TES et -8 % pour les MRE). Durant ce mois de février, les marchés français, espagnol et belge ont fait grise mine (-9%, -5% et -6% respectivement), tandis que les arrivées des touristes en provenance du Royaume-Uni et des Etats-Unis d'Amérique se sont inscrites en hausse (respectivement 10 % et 15 %). Il s'en est suivi que les nuitées ont régressé de 1 % en février 2013. stop.
Le centenaire du port de Casablanca 1913-2013 – pleine page de pub dans des supports sélectionnés – n'a pas donné lieu à une édition dont l'iconographie est immense. 100 ans d'existence, ça se fête dignement et non pas avec une brochure de supérette où les baskets côtoient les sucettes à l'anis, chantait France Gall, l'icône des sixties qui avait apporté un peu plus que Françoise Hardy qui avait flirté avec le parti de Le Pen qui a osé porter une veste orange, lui qui broyait du noir chaque fois qu'il voyait des gens de couleur.
A côté de l'expo sur les 100 ans de solitude du port de Casablanca, il y avait un beau livre à écrire avec des photos superbes de ces bateaux de croisière qui mouillaient dans le port des Roches Noires, de l'Oasis et du Maârif, un quartier attachant qui a gardé quelques vieux murs d'où s'échappent des murmures de Mezgueldi et Patricia Carli avant la Carla qui voit son Jules mis en examen par un juge, menacé par des lettres anonymes, séquelles de l'Etat voyou qui s'accrochait à Charlotte Bettencourt, capable de s'habiller en court Chanel, de préférence en flanelle, pour séduire des menhirs en perte de vitesse. stop.
Le groupe Chaâbi va concurrencer le promoteur qui donne la « dokha », depuis qu'il a déraciné des arbres de Sidi Bouknadel, puisqu'il va construire des appartements et des villas de haut standing. Du coup, le mot « Chaâbi » va sonner faux pour un trust qui a fait croire à des naïfs que Chaâbi Lile Iskane – « Lili touil », chantait Younès Megri – était de tendance populaire. Alors que ce projet immobilier est plutôt « dakka âla nif ». Un peu comme la Banque Chaâbi, qui est une banque compétitive qui fait son chemin comme toutes les banques. Sans slogan démago, même si elle porte une étiquette de taille. stop.
Alors que Khalid Alioua est en liberté provisoire – nous le sommes tous, comme dans le film – qui se garde de répondre sur son portable, qu'il n'a pas éteint, aux journalistes à la recherche de l'info must - le scoop qui loupe la manière – alors qu'ils l'ont ignoré durant sa dure épreuve, Benallou attend derrière les barreaux de retrouver lui aussi sa famille et ses enfants, car il n'est pas du genre à mettre les voiles pour s'installer à Benidorm ou à Las Palmas qui n'a pas signé une convention d'extradition. Benallou est un Slaoui qui ne quittera pour rien au monde son pays. Aussi, lui rendre sa liberté – provisoire, en attendant le jugement – prouvera que le Maroc ne veut plus surcharger les prisons et que plus la justice sera souple, plus elle sera grande.
Toujours dans ces échos de la vie carcérale, signalons que les détenus de Hay Salam attendent toujours des livres, promis par une ambassade loin d'être maussade, et que Driss Aâtar, au pénitencier de Rommani, mérite un bon point pour son combat contre les stupéfiants. stop.
Le Festival de cinéma de Tétouan s'achève sur une fausse note, puisque de belles salles de cinéma dans le Nord seront démolies, devant l'indifférence des autorités, qui n'ont plus d'autorité sur le privé qui nous prive du 7ème Art.
Grosse surprise : « Les chevaux de Dieu », le film qui nous a collé une sale réputation dans les salles de l'Est et de l'Ouest, qui a fait l'ouverture des JT qui ne demandent que ça, en ces temps de la terreur islamiste qui donne des cauchemars, n'a eu aucun Prix. Pas même du son ou de la lumière qui n'a pas jailli de ce film qui s'est arrêté sur un accident de parcours. Contrairement au Festival de Tanger où ce film de Nabil Ayouch – papa est fâché – a remporté le Prix de l'image et celui de la musique.
Apparemment, à Tétouan, on ne regarde pas les films avec les mêmes yeux qu'à Tanger où il n'y a pas plus à boire et à manger dans la ville du chanteur Abdelouahed Tétouani qui avait retrouvé un air d'Espagne dans le quartier de l'Océan du début des années 60 où il venait de s'installer. stop.
Ouazzani, le coiffeur qui avait installé des plantes dans son salon, dans les années 60, un geste audacieux à l'époque, n'est plus. On se rappellera toujours de son salon où il faisait bon de se faire couper la tignasse au milieu des plantes grasses, des pots qu'il arrosait chaque jour avec amour. stop.
Mawa invite Enrique Iglésias. Nous avons eu droit au père de la chanson de charme ibérique, voilà le fils prodigue sans le côté magique du pater. L'an prochain, on recevra la mère Iglésias si elle chante, ou le grand-père de l'auteur de Manuela : f' Mabella... stop.
L'histoire du moka et de la pêche miraculeuse qui lui a porté malheur puisqu'il a été viré, en attendant la suite de l'enquête sur des malversations qui ont fait le tour des moquataâtes (suite). Ce mokkadem raconte qu'il est en congé depuis qu'on ne le voit plus à l'arrondissement. Ce qui a fait dire à un collègue : « Plutôt congelé »... stop.
Pour la première fois, des publications comme « Paris Turf » et « Paris Courses » accordent une large place aux courses au Maroc, en particulier au Prix Moulay El Hassan. stop.
Sortir. Les mêmes adresses que les lecteurs connaissent déjà. Bon week-end avec ou sans pluie, qui apporte un air frais en ce début avril où on a vu des éclairs qui ne furent pas suivis d'orage qui donne la rage aux petits oiseaux.
A lundi


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