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Publié dans Maroc Diplomatique le 19 - 07 - 2025

Le gouvernement algérien, tout à son obsession psychopathologique, est aujourd'hui et plus que jamais – toute honte bue – confronté à son hypocrisie internationale. Dans un ultime sursaut désespéré, il voue son destin à un aventurier, un vieux « crabe » passé par pertes et profits, et notamment par la calamiteuse séquence des années quatre-vingt-dix de James Baker, avant de se lancer dans le combat de la dernière ligne droite, et comme l'on s'y attend, de « boire le calice jusqu'à la lie »...
Le Républicain James Baker, alors secrétaire d'Etat américain de Georges W. Bush, mais auparavant envoyé spécial des Nations unies pour le dossier du Sahara, en était censé incarner le « facilitateur », quand ce ne fut pas « le magicien » tant loué pour ses performances au sein de l'Administration américaine. Ayant grandi dans le sillage d'un Ronald Reagan, ami du Maroc et du Roi Hassan II, James Baker s'est paradoxalement et peu à peu converti à l'exercice de l'antimarocanisme à peine dissimulé. Une des raisons qui expliquaient ce revirement est, ni plus ni moins, son appartenance au sein des Républicains au puissant lobby pétrolier du Texas et , par voie de conséquence, sa propension à une sympathie avérée envers l'Algérie....Tant et si bien que, lorsque Abdelaziz Bouteflika, parvenu au pouvoir en l'an 2000, lui suggéra deux ans plus tard l'option du partage du Sahara « occidental », il n'hésita pas à en faire son cheval de bataille et en devenir l'avocat pro-domo. Le Roi Mohammed VI s'y opposa fermement non pas seulement par conviction forte mais au nom de son indéfectible attachement au serment de la Massira , porté à jamais sur son fronton. Il convient de souligner qu'à cette époque – nous sommes au début de l'An 2000 – le Roi Mohammed VI s'employait de toute sa bonne foi à trouver une solution au problème du Sahara. Et parallèlement à l'amélioration des rapports maroco-algériens , marqués auparavant par une tension de plus en plus extrême, nourrie déjà par la hargne antimarocaine d'un Toufik Medine et du général Nezzar.
Le diabolique plan de partage du Sahara
James Baker , l'écoute entièrement tendue vers Abdelaziz Bouteflika, proposa donc le prétendu et diabolique Plan de partage du Sahara que, bien entendu, le Roi Mohammed VI s'empressa de rejeter et dont on ne pouvait que s'attendre à ce qu'il déjouât la manœuvre dilatoire de Baker et Bouteflika. Bolton était bien entendu dans les coulisses de la grossière manœuvre. Ensuite à ce qu'il proposât quelques années seulement après, en 2007, le projet d'autonomie élargie du Sahara soumis en mars au Conseil de sécurité des Nations unies. Un tournant majeur, la solution radicale qu'aucune partie prenante de ce dossier ne pût imaginer.
Un peu plus d'une trentaine de pages, un document rédigé sous la conduite du Roi Mohammed VI, une teneur audacieuse voire révolutionnaire, un texte argumenté, ficelé de main de maître qui , bien entendu, prit de court le régime militaire de Bouteflika et de Gaïd Salah, chef des armées, connétable aussi hostile au Maroc que son successeur Chengriha. Le document de l'autonomie élargie au Sahara proposé par le Maroc enterra à la fois le criminel projet de James Baker-Bouteflika et renversa le cours de l'histoire. Une longue bataille s'engagea alors , opposant les alliés d'une Algérie chaque jour, chaque mois, chaque année enfin en perte de vitesse.
Lire aussi : Il y a 50 ans, l'expulsion brutale de 350 000 Marocains d'Algérie par Boumediene
Des sommets de l'Union africaine où la tire-lire algérienne ne lésinait guère pour corrompre les uns et les autres qui lui restaient fidèles, jusqu'aux sessions de l'Assemblée générale de l'ONU et les adoptions successives depuis avril 2007 de pas moins de 23 Résolutions pertinentes par le Conseil de sécurité encourageant le projet marocain de solution politique, le dossier du Sahara s'est désormais inscrit comme un cas d'école. Or, le régime militaire algérien a cru jouer constamment sur la vieille rhétorique de décolonisation du Sahara, mobilisant à terme plus de 500 Milliards de dollars, pourrissant des années durant la fameuse 4ème Commission de l'ONU chargée de la décolonisation des territoires occupés, achetant à tours de bras les régimes et finançant les influenceurs un peu partout ; et dans un sursaut désespéré offrant à Donald Trump les richesses du sous-sol algérien – gaz, pétrole et autres minerais – le suppliant de retirer le soutien des Etats-Unis à la marocanité du Sahara, oubliant tout simplement qu'il ne s'agit pas d'une simple décision de Trump, adoptée et officialisée en 2020, mais de celle du gouvernement américain, quelle qu'en soit la nature du régime. La 4ème Commission des Nations unies, qui était le fief des manipulations de la diplomatie algérienne, n'a plus désormais aucune raison d'être et encore moins cet acharnement de l'Algérie à nous faire prendre des vessies pour des lanternes et, sortant comme un vieux croquemitaine appelé Bolton, en nous faisant retourner en arrière avec le projet mort-né de référendum au Sahara. Premièrement, la décolonisation de ce territoire s'est déroulée le 14 novembre 1975 avec l'Accord tripartite de Madrid signé par le Maroc, l'Espagne et la Mauritanie qui mettait fin à l'occupation du territoire et officialisait ainsi sa décolonisation définitive, lequel accord fut ensuite entériné non moins officiellement un mois plus tard par l'Assemblée générale des Nations unies.
Hassan II à Nairobi, sabotage algérien du recensement
Deuxièmement, alors que feu Hassan II, accédant à des pressions amicales, notamment française et américaine, accepta solennellement lors du Sommet de l'OUA organisé à Nairobi en 1981 le principe d'un référendum au Sahara, le gouvernement algérien – mis au pied du mur – ne trouvait mieux à faire que tripoter les conditions de son organisation, en falsifiant les listes des populations et tribus appelées donc à prendre part au référendum. Autrement dit, à imposer le polisario comme seule composante sahraouie, excluant de ce fait les centaines de milliers d'authentiques sahraouis et, ce faisant, sabotant les efforts des Nations unies, ruinant tout espoir de règlement...
Le principe de référendum reçut son coup de grâce lorsque Mohammed VI, après de longues réflexions, proposa la solution idoine, pragmatique, juste et durable : l'autonomie des populations du Sahara et du territoire sous la souveraineté du Royaume du Maroc. Solution à laquelle, immédiatement, ont adhéré de très nombreux Etats et gouvernements et qui, naturellement prit de court le gouvernement algérien et ceux qui – réduits chaque année d'ailleurs – lui sont demeurés fidèles. A présent, et les dernières années nous confirment le postulat que l'autonomie est l'unique et seule solution à ce problème – artificiel – qui a été crée par Houari Boumediene, entretenu par ses successeurs, alimentés par les services et aujourd'hui empoisonnant l'atmosphère régionale.
Chengriha, ce connétable chamarré – mal remis toujours de sa capture par les Forces Armées Royales lors de la bataille d'Amgala en février 1976 – et son « protégé » hargneux de Tebboune, n'y peuvent rien face au mouvement de l'Histoire qui tourne en leur défaveur, mais rend plus fort encore notre pays, le Maroc, confortant sa justice et son droit, sa confiance en lui-même, la conviction chevillée au corps de son peuple qu'il n'est pas d'avenir que la paix et la prospérité. Alors Bolton, cet escogriffe de la dernière heure, résidu d'un ordre colonial, peut bien en appeler encore à un référendum au Sahara si ça lui chante...


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