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Le modèle de développement économique pour les provinces du Sud : Une démarche plus que positive
Publié dans L'opinion le 27 - 11 - 2013

Le Conseil économique, social et environnemental vient de rendre publique son étude sur les provinces du Sud. Une étude qui a déjà fait couler beaucoup d'encre et constitué le plat de résistance entre intellectuels, chercheurs, enseignants et politiciens. Tous s'accordent que le pari marocain est réussi à cent pour cent. Tous sont unanimes à saluer les efforts du CESE et à rendre un vibrant hommage à la commission qui a réussi ce travail d'une rare excellence.
Bref, personne ne nie que les provinces du Sahara marocain aient bénéficié d'un élan spectaculaire qui a jalonné quatre décades d'efforts et de sacrifices. Parce que le modèle de croissance proposé par le CESE ne sous-estime nullement les efforts déployés et les sacrifices consentis durant les trente huit années passées.
Des efforts qui font que ces provinces aujourd'hui n'aient plus rien à envier aux provinces du Nord du pays. Bien au contraire, des villes comme Laâyoune, Dakhla, Boujdor et Smara ont connu durant ces quatre décades vécues, depuis leur retour à la mère patrie, un développement économique et social sans précédant, à tel point qu'elles ont subi une métamorphose. Que leur morphologie; leur aspect global et leur image aient complètement changé d'une manière spectaculaire. Le Maroc a gagné le pari qu'il s'est fixé, cela ne fait plus l'ombre d'un doute.
Cette performance prodigieuse est - de l'avis de tous les observateurs, des visiteurs étrangers et des habitants marocains sahraouis - un atout majeur de la politique sage et déterminante suivie par l'Etat régalien pour reconstruire les territoires récupérés dans la paix et la sérénité. Mieux encore, cela s'est réalisé dans des délais record imbattables. Ces chantiers attestent par eux-mêmes de la fiabilité du modèle marocain en matière de développement économique et social.
La démarche privilégiée pour entamer la réalisation de ce nouveau modèle s'appuie sur trois piliers géographiques déterminants qui sont par la même opportunité trois grands pôles de développement: le pôle de Laâyoune qui jouera le rôle d'une véritable locomotive de développement en dotant toute sa région de nouveaux pouvoirs et de nouveaux moyens qui vont faire de la capitale du Sud un centre de rayonnement administratif et académique et un pôle attractif pour de nouveaux investissements étrangers.
Tout indique que la ville de Laâyoune est sur la bonne voie pour accéder à son nouveau rôle fédérateur pour être à l'écoute et au service des autres villes et zones du Sud. Chose qui ferait d'elle un centre de rayonnement pour toute la région sahélienne qui englobe aussi les pays africains subsahariens.
Le pôle de Dakhla/Boujdor sera celui de l'exploitation des richesses halieutiques et de la recherche navale. Les ports de Dakhla et le nouveau port de Boujdor sont indiqués pour remplir leurs nouvelles fonctions maritimes et navales. Le développement de ce pôle aura un impact sur toute la région et étendra son influence pour faire bénéficier les pays africains du Sahel et se préparer le cas échéant à la relance du grand Maghreb.
Enfin, le pôle de Smara qui optera pour un modèle de développement axé sur l'économie sociale. Une option qui favorise le développement des micro-entreprises via des micros crédits et réservera une place de choix à la coopération associative et coopérative. Mais Smara passe aussi pour un centre culturel, chose que le nouveau modèle de développement n'a nullement négligé.
En gros, le modèle ambitionne de doubler le PIB des régions Sud, d'une part, et créer quelque 120.000 emplois pour les jeunes sahraouis. Un chiffre qui réduira de moitié le taux de chômage qui – rappelons-le – est de 15%. Mais ce chômage, apparemment trop élevé, se cache derrière une autre réalité, à savoir que durant 38 années les provinces sahariennes ont bénéficié de l'aide de l'Etat à raison de 30% de leur PIB.
L'autre particularité de ce modèle relève de la création d'une agence de développement pour chaque région du Sud, via des contrats-programmes avec l'Etat et une haute instance de coordination et de suivi. L'originalité de cette démarche consiste en la mise en place d'un fonds spécial dédié à l'intégration/réinsertion des Marocains séquestrés dans les camps de Tindouf.
Pour améliorer l'attractivité économique des ces régions, le CESE propose, d'une part, la mise en place d'un cadre fiscal formel mais qui s'appliquera de manière uniforme aux trois provinces du Sud, et, d'autre part, la création d'un fonds d'impulsion économique destiné à stimuler les investissements.
En conclusion, il y a lieu de relever que la commission chargée de l'étude désignée par le CESE a réussi un travail de haute qualité qui est sans aucun doute un autre atout majeur et un autre pari gagné sur la voie du développement et de la prospérité.


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