Les charges générales d'exploitation se sont chiffrées à 19,2 milliards de dirhams, en hausse de 5% contre 6,5% en2012. Cette évolution recouvre notamment une progression des charges de personnel de 3,3% à 9,3 milliards, des charges externes de 6,1% à 7,2 milliards et des impôts et taxes de 7,4% à 449 millions de dirhams. Pour leur part, les dotations aux amortissements et aux provisions des immobilisations incorporelles et corporelles ont connu une hausse de 5% à près de 2 milliards de dirhams. maîtrise des frais généraux a permis de maintenir le coefficient moyen d'exploitation, correspondant au rapport entre ces frais et le PNB, à 47,7% contre 47,5% en 2012 et une progression du résultat brut d'exploitation (RBE) de 5,5% à 21,5 milliards de dirhams, contre 8,7% une année auparavant. La dégradation de la solvabilité des emprunteurs, dans une conjoncture difficile, s'est traduite par une nouvelle montée du coût de risque4. Ainsi, les dotations nettes de reprises aux provisions ont cumulé un montant de 7,4 milliards de dirhams, marquant une hausse de 29%, après celle de 49% affichée une année auparavant. Rapporté au RBE, le coût du risque a atteint 34,3%. Compte tenu de ces évolutions, le résultat courant s'est apprécié de 2,7% à 15,1 milliards de dirhams, après une baisse de 1,7% en 2012. Le résultat non courant, tout en demeurant négatif, est passé de 60 à 492 millions de dirhams, en relation avec la hausse des charges non récurrentes supportées par certaines banques. 46Il en ressort un résultat net bénéficiaire cumulé de près de 9,9 milliards de dirhams, en hausse de 0,2% contre une baisse de 1,7% en 2012. Cette évolution du résultat recouvre des situations disparates. Si le résultat net bénéficiaire s'est inscrit dans une tendance haussière pour certaines banques, il a connu une baisse pour d'autres. Au total, la rentabilité des actifs (ROA) s'est maintenue en moyenne à près de 1% et celle des fonds propres (ROE) s'est établie à 10,6% contre 11,8% en 2012, sous l'effet principalement de la consolidation des fonds propres des banques. Stabilité de la marge globale d'intermédiation La marge globale d'intermédiation des banques est demeurée au même niveau que l'année dernière, soit 3,21% suite à la progression du taux de rendement des emplois de 3 points de base à 5,19%, compensée par la hausse du coût moyen des ressources du même niveau à 1,98%. S'agissant de la marge sur les opérations avec la clientèle, elle s'est contractée de 19 points de base à 4,02%, sous l'effet d'une baisse du taux de rendement des crédits de 10 points de base à 5,52% et d'une hausse du coût moyen des dépôts de 9 points de base à 1,5%. La marge bancaire globale, mesurée par le rapport entre le PNB et la moyenne des emplois, s'est maintenue à 3,81%. Elle a été absorbée par les frais généraux à hauteur de 1,82%, contre 1,81% une année auparavant et par le coût du risque à concurrence de 0,74%, contre 0,56% en 2012.