Une Minurso bis ?    Gaza met à l'épreuve les liens entre Rabat et Tel-Aviv mais la stabilité perdure, relève le centre de réflexion international Carnegie Endowment    Le ministère de l'intérieur destitue le gouverneur d'Inzegan-Aït Melloul, Ismaïl Aboulhokouk, pour un litige foncier de 4 600 m2 entaché de graves soupçons    Info en images. Le litre d'huile d'olive devrait bientôt revenir autour de 50 DH    IA : Un accord signé entre le ministère de la Transition numérique et Mistral    Mistral AI s'allie au Maroc pour bâtir un hub africain du numérique    Le Maroc obtient 188 400 premiers titres de séjour en 2024 dans l'Union européenne, dévoile Eurostat    Assassinat de Charlie Kirk : un suspect interpellé, selon le président Trump    Sarri compte sur Belahyane    Chadi Riad : le retour plus qu'attendu à Selhurst Park    L'Odyssée d'Amrabat : un marathon avant de revêtir le vert du Betis    La nouvelle gare ferroviaire de Taza ouvre ses portes après un investissement de 50 millions de dirhams    Afrobarometer décrit une couverture médicale en expansion au Maroc mais un accès aux soins entravé par la corruption, les déserts médicaux, les coûts et l'insuffisance des infrastructures    Le Maroc, à travers le parc national de Khenifiss, prend part au projet Rescom qui déploie des solutions fondées sur la nature pour accroître la réadaptation du bassin méditerranéen    Festival du film Panda d'or : 5 343 œuvres en compétition pour 27 récompenses    Le prix du Panda d'or incarne la richesse et la diversité culturelles    Paiements électroniques : Visa affirme ses ambitions pour le Maroc    Secteur du FMCG : BLS de Moncef Belkhayat signe le plus grand contrat d'entreposage au Maroc    POESAM 2025 : quatre startups marocaines distinguées par Orange    Le Grand Prix d'Afrique invite à la Cité du Cheval de Bouskoura pour sa quatrième édition    Mondial 2026 : plus de 1,5 million de demandes enregistrées en 24 heures pour la prévente de billets    CAN 2025: Un bureau d'ingénierie assistera la Sonarges dans la réception de huit stades    La CAF lance le compte à rebours de 100 jours pour la CAN Maroc 2025    Soufiane Boufal dément les rumeurs sur le décès de sa mère    Marché immobilier : Les transactions chutent de 10,8 % au T2-2025    AMDIE : 312 entreprises et coopératives soutenues dans la promotion des exportations en 2024    Espagne : Un employé municipal arrêté pour avoir inscrit illégalement 400 Marocains    AMDIE : 312 companies and cooperatives supported in export promotion in 2024    Morocco adopts draft decree to restructure Interministerial Delegation for Human Rights    Municipal employee in Mallorca arrested for illegally registering 400 Moroccan migrants    Prix d'alphabétisation de l'UNESCO : Une initiative marocaine primée    La DGAPR éclaire sur la situation sanitaire de Abdennabi Bioui    Rabat et Paris discutent du développement du partenariat sécuritaire    Instabilité au Népal : 51 morts et 12.500 détenus évadés    L'exposition d'art pop arabe s'ouvre à Washington, célébrant la créativité marocaine et arabe    Rabat accueille une session de haut niveau sur l'avenir des relations euro-méditerranéennes    Meurtre de Charlie Kirk : la police diffuse des photos d'un suspect et lance un appel à témoins    Bourita appelle à une refonte profonde du Partenariat Euro-Méditerranéen    Ministère de la culture : Bientôt une loi pour lutter contre le faux et les fraudes en matière artistique    Maroc–Union européenne : Vers un aggiornamento des relations euro-méditerranéennes    Nasser Bourita : « Les déclarations sur l'occupation de Gaza et la déportation des Palestiniens sont dangereuses, inacceptables et doivent être traitées avec fermeté »    Une exposition à Washington met en lumière les identités artistiques marocaines et arabes    11 septembre, 7 octobre, 10 septembre    Lancement de la 2e édition de la Fête du Cinéma    L'université Al Akhawayn et l'université Prince Mohammad Bin Fahd créent à Ifrane une chaire consacrée aux applications de l'intelligence artificielle    Zuma à Rabat : L'Afrique du sud envisage de convoquer le chargé d'affaires marocain    Législatives 2026 : Akhannouch accuse des parties d' «instrumentaliser» une décision royale    Pour ses 20 ans, le festival Arabesques de Montpellier honore le Maroc    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Turquie/ Erdogan met en garde les manifestants kurdes, les violences continuent
Publié dans L'opinion le 11 - 10 - 2014

Le président turc Recep Tayyip Erdogan a haussé le ton jeudi contre les manifestants kurdes à l'origine des émeutes qui ont déjà fait plus de 25 morts dans le sud-est de la Turquie, alors que les violences ont continué dans tout le pays.
Comme son Premier ministre Ahmet Davutoglu la veille, l'homme fort du pays a dénoncé une tentative de «sabotage» des pourparlers de paix engagés par son régime avec les rebelles du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) et a promis de réprimer sans ménagement les fauteurs de troubles.
«Nous ne tolérerons pas le moindre acte de menace ou d'intimidation qui remet en cause la paix en Turquie, sa stabilité et sa sécurité et nous prendrons toutes les mesures nécessaires pour combattre tous ceux qui commettent de tels actes d'intolérance», a déclaré M. Erdogan dans un message écrit.
Ces violences, sans précédent ces dernières années, ont débuté lundi soir, après un appel lancé par le principal parti kurde du pays à manifester contre le refus du gouvernement de venir en aide militairement à la ville frontalière kurde de Syrie Kobané, assiégée par les jihadistes du groupe Etat islamique (EI).
Les affrontements ont souvent dégénéré en batailles rangées entre militants proches du PKK et partisans de mouvements islamistes.
Jeudi soir, quatre personnes ont à nouveau été tuées à Gaziantep (sud) lors de heurts entre deux groupes armés de fusils, d'armes de poing et de haches, a rapporté l'agence de presse Dogan. A Mardin, les gendarmes ont ouvert le feu et tué un protestataire, selon la maire de la ville Zeynep Dipçik.
Ces nouvelles victimes portent le bilan des affrontements a au moins 27 morts, de très nombreux blessés et d'importants dégâts matériels.
Jeudi soir, deux policiers ont également été tués par balles à Bingöl (sud-est) dans des circonstances qui ne permettent pas de lier leurs morts aux manifestations en cours.
Plus tôt dans la journée, des heurts ont également opposé manifestants et forces de l'ordre à l'université technique du Moyen-Orient (ODTU) d'Ankara.
Appel au calme
Dans la ligne de mire du gouvernement islamo-conservateur, le coprésident du Parti démocratique populaire (HDP) Selahattin Demirtas a pourtant exhorté jeudi ses troupes au calme.
«Nous voulions montrer notre soutien à Kobané en manifestant, mais sans piller, détruire ou tuer», a-t-il déclaré devant la presse. «Nous demandons à tous de nous écouter».
Mais il a maintenu la pression sur les autorités en exigeant un geste de leur part, au nom du chef emprisonné du PKK Abdullah Öcalan. «Nous (...) exhortons toutes les parties à accélérer le dialogue et les négociations afin d'écarter tout danger de provocations et de massacres», a ajouté M. Demirtas.
M. Öcalan a averti Ankara que la chute de Kobané signifierait la fin du processus de paix et laissé au gouvernement jusqu'au 15 octobre pour le relancer.
Pour faire baisser la tension, le chef du Parti républicain du peuple (CHP, opposition sociale-démocrate) a proposé une opération militaire ponctuelle. «Limitons l'objectif de notre armée à sauver Kobané et à en chasser l'EI», a suggéré Kemal Kiliçdaroglu.
Le ministre des Affaires étrangères Mevlut Cavusoglu a exclu par avance cette option, jugeant «pas réaliste» une intervention terrestre de la seule Turquie.
Le Parlement turc a accordé il y a une semaine son feu vert formel à une intervention militaire contre les jihadistes en Irak et en Syrie. Mais le gouvernement s'y est jusque-là refusé, redoutant qu'elle ne renforce le régime de Damas.
Imposé dans six provinces du sud-est, le couvre-feu militaire, une mesure inédite depuis vingt-deux ans, a été levé jeudi dans la journée. Il a toutefois été rétabli en soirée à Diyarbakir, où au moins dix personnes ont été tuées mardi.
Amnesty International a exhorté le gouvernement turc à «agir pour enrayer la spirale de la violence», alors que la Fédération internationale des droits de l'Homme (FIDH) a condamné «l'usage excessif de la force» par la police.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.